19/04/2007
Le boulot est une jungle...
Même si les vacances sont proches...
Même si (comme moi ),
au boulot, vous ne rencontrez que des gens charmants, agréables,
attentionnés, toujours prêts à rendre service...
Allez faire un petit tour ici
Après tout ,l'enquiquinant, ce peut être nous...
En tout cas, le livre est à la maison, prêt à être offert à l'Homme (je le lui piquerai !, foi de Cathulu !)
Comment ça, je vais lui offrir pour pouvoir le lire , mauvais langue ! :)
06:33 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (24)
18/04/2007
"Le livre qui dit les secrets des choses de Lucien"
Lucien , ce petit veinard, a une maman illustratrice qui a su croquer avec tendresse et humour Le monde de Lucien.
Nous découvrons ainsi un univers coloré, qui présente comme des planches de botanique, tous les objets quotidiens et hétéroclites de Lucien mais aussi de sa famille.
Un album très tendre , tout en illustations, destiné aux jeunes enfants (à partir de trois ans ) mais que je ne me lasse pas de feuilleter régulièrement.
Fabienne Burchkel nous fait définitivement regretter de ne pas avoir autant de talent qu'elle !
05:08 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (10)
17/04/2007
Quand notre corps parle...
Le corps bavard en vous permettra pas de décrypter si votre
collègue de bureau qui se touche le nez tout en vous parlant est
en train de mentir ou pas.
Il s'agit en effet d'une
lecture plus profonde et plus ardue aussi , ne le cachons pas,
de tous les messages que notre corps exprime à notre insu.
Sophie Marinopoulos, psychologue et psychanalyste, se propose ainsi ,à partir de cas concrets, toujours passionnants, de refléchir (entre autres) à propos de la relation psychique qui s'établit ou non entre l'enfant à venir et sa mère,des odeurs ,des rougeurs intempestives ...
Mais plus qu'un catalogue de cas cliniques, ce texte est une réelle invitation à la tolérance, l'auteure refusant le système binaire "Pour ou contre" en ce qui concerne des sujets dits de société tels l'homoparentalité ou ces grossesses tardives ou au contraire précoces.
Un texte riche et passionnant à l'écriture ample et quasi romanesque parfois.
06:12 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (22)
16/04/2007
"Handicapée de la vie"
"Handicapée de la vie", l'auteure de Le bonheur pour une orange n'est pas d'être un abricot s'est reconnue dans cette formule.
Atteinte
à trente ans d'un cancer, Catherine Preljocaj va se révolter
contre cette injustice du destin tout en essayant d'identifier le point
de départ de cette maladie. Partant du principe que les gens
heureux ne tombent pas gravement maldes, elle va remonter le temps et
va finir par comprendre qu'elle a créé elle même son propre malheur:
"c'est intolérable de s'avouer qu'on désire mourir parce qu'on a
la frousse et le dégoût de vivre."
Son témoignage alterne retours en
arrière et recherches spirituelles diverses (chamanisme, stage basé sur
l'énergie...). Nous faisons ainsi connaissance avec une famille
albanaise travaillée par une histoire difficile (que l'auteure
s'attachera à découvrir) qui s'interdit de montrer toute émotion et
fait subir à ses enfants des traditions dignes du Moyen-Age.
Un récit de vie plein d'énergie.
Le site de l'auteure.
06:02 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (13)
15/04/2007
Découvrons...
08:20 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (20)
14/04/2007
"...le privilège d'être partout chez soi comme les rois, les filles et les voleurs"
Pour répondre à la demande de Gambadou, voici quelques précisions concernat le roman de Muriel Cerf, Les rois et les voleurs .
Ce
livre,je l'ai lu et relu quand j'étais adolescente et à partir de lui,
les livres de Muriel cerf m'ont accompagnée pendant pas mal d'années. Je mentirais en prétendant que c'est toujours le cas car les thèmes abordés dans se derniers romans ne me tentent plus guère...
Muriel Cerf a,
dès son entrée dans le monde littéraire, été célébrée ou détestée. Son
style, baroque et châtoyant, utilise un vocabulaire tour à tour
recherché ou familier et ses longues phrase séduisent ou rebutent.
Les rois et les voleurs
met en scène une très jeune fille Lydie et nous raconte avec humour,
tendresse et vacherie son adolescence. Rien que du classique à première
vue mais le style fait toute la différence et l'on caracole à la suite
de Lydie dans le monde "des gens désespérements grisâtres, couleur de
muraille et de punaise écrasée" pour entrer dans celui , plus onirique
, de la révolte et de la liberté, un monde rempli de gourmandise...
06:23 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (16)
13/04/2007
Pas de bol (moi non plus...)
Après Recherchée, Trahie voici Honteuse.Les
héroïnes de Karin Alvtegen n'ont vraiment pas de bol. Cette
petite nièce d'Astrid Lindgren (créatrice de Fifi Brindacier ,à égalité
dans mon coeur avec Fantômette) est , paraît-il, la "reine
incontestée du polar suédois". Tremble ,Mary Higgins Clark !
Avec des phrases du style :
"Et elle comprit qu'elle était vierge , en fait.*
Elle avait souvent couché avec des hommes**. mais fait l'amour , jamais"***
soit on pouffe, soit on ferme le livre.
J'ai
tenu bon,admirez ma ténacité, jusqu'à la fin du troisième chapitre dont
la dernière phrase m'a achevée (attention, roulement de
tambour, dès fois que le lecteur n'aurait pas compris
l'importance de ce qui va suivre):
"A ce moment-là,ni l'un ni l'autre
n'auraient pu imaginer même dans leurs rêves les plus fous, que la
Monika qui s'apprêtait à partir ne reviendrait jamais". Moi non plus.
Si
elle veut,la reine du nanar suédois, comme je suis sympa
comme tout (si, si) je peux lui suggérer un prochain titre
: Menteuse.
* Oups ! On s'inquiète pour la santé mentale et physique de l'héroïne et pour tous les déglingués qui vont atterrir ici.
**On respire .
***Trop beau !!!
06:08 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (22)
12/04/2007
"Faut oser !"
Paul Bergèse, même quand il était instituteur, était déjà poète et
faisait déjà écrire des poèmes à ses élèves (apprendre ses propres
poésies quand on est élève, quel bonheur !).
Paul Bergèse aime les mots, d'ailleurs, il a Les poches pleines de mots, Mots d'arbres ou pas.
Pour lui "...la poésie
comme un peu de soie
comme un peu de soi
vers l'autre"
alors,
il va dans les écoles, les festivals, les médiathèques, partout où l'on
l'appelle pour faire jouer les enfants avec les mots.
C'est un gourmand généreux qui partage son temps et son amour des mots mais aussi son amour des autres.
L'entendre lire est un régal alors, si vous voyez qu'il va venir par chez vous, n'hésitez pas !
Avec l'aimable autorisation de Paul Bergèse,quelques poèmes:
"Ce matin
le cerisier
de mon jardin
bat des ailes.
Seuls les pétales
s'envolent"
in Les poches pleines de mots
"Du cas
du kapokier moqueur
qui décriait les cris
du cacatois criard
qui le mot cpot ,
l'if en fit fi !
Il osa jaser
sur le jeu jovial
d'un vieux jacotjouteur
juché sur le jujubier
le jouxtant.
Le jacot ,dépité,
jura de le décapiter.
Et l'if fut
étêté."
in Mots d'arbres
Seu lproblème , lors de la rencontre avec le poète : devoir choisir entre tous les recueils de textes !
(comme souvent, ces textes poétiques sont difficiles à trouver mais quand on aime...)
06:15 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (24)
11/04/2007
Un petit tour paisible au Japon
Après quelques romans bien noirs se déroulant au Japon,
j'avais envie de découvrir un peu plus paisiblement et simplement ce
pays.
Par chance, à la médiathèque, je trouve Aoki, Hayo et Kenji vivent au Japon (De la Martinière jeunesse), à partir de 10 ans ,je dirais.
Trois
enfants pour découvrir Tokyo, la capitale , mais aussi Kyoto, la ville
impériale et enfin Hiroshima, de tragique mémoire.
Ce
livre est très bien structuré, il nous présente de manière vivante et
colorée la vie de ces enfants mais aussi l'histoire et la
géographie du Pays du Soleil Levant. Nous y apprenons que les Sumotoris
ne se gavent pas de bonbon, choco et autres pâtisseries mais que
plusieurs fois par pour ils mangent une mixture (gardée secrète) à base
de légumes, viande et poisson. Dommage !
Nous faisons également la
connaissance de Sadako Sasaki, symbole des enfants martyrs victime de
la bombe atomique et découvrons pourquoi les enfants japonais
fabriquent des dizaines de grues en papier avant d'aller les déposer au
temple de la Paix.
Un voyage complet donc qui montre bien que
les petits japonais ont une vie encore plus stressante à
l'école que les petits français...
06:09 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (12)
10/04/2007
Les livres qui résistent...
Parfois, on a beaucoup aimé un livre mais on n'arrive pas à en parler et encore moins à écrire dessus.
Tel a été longtemps le cas pour Le chasseur de têtes de Timothy Findley.
J'avais
entendu Katherine Pancol en parler à la radio , je m'étais précipitée
dans une librairie, avais trouvé l'édition du serpent à plumes, à
l'époque encore disponible (et pas cette horrible couverture en
folio...) et...
un choc identique à celui reçu à la lecture de Le bruit et la fureur de Faulkner !
Jasper
Fforde n'a rien inventé en faisant entrer son héroïne dans les
romans. Chez Findley, c'est Lilah Kemp,ex-bibliothécaire qu'on dit
schizophrène ,qui laisse s'échapper Kurtz, incarnation du mal
absolu, du roman de Conrad Au coeur des ténèbres (qui avait inspiré le film "Apocalypse now").
Tout à la fois thriller (qui pourra arrêter Kurtz ? ), roman d'anticipation et fable morale, le coupeur de têtes
nous entraîne dans un univers où l'on cotoie Emma Bovary ou Pierre
lapin, où l'on extermine les oiseaux vecteurs de maladie, où des pères
abusent de de leurs fils (j'avoue n'avoir lu ces passages qu'en
diagonale...), un monde dense où s'affrontent le Bien et le Mal
mais où il y a toujours "un chemin pour retrouver la lumière".
06:01 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (19)