05/05/2007
Ne chinoisons pas...
Sur une invitation de Maijo, et pour éviter qu'elle sorte ses aiguilles et sa poupée vaudoue ( :) )voici mon portrait chinois
Un livre : Un dictionnaire
Une couleur :framboise /anis
Un animal : tigrevacheloup
Un métier : dresseuse de tigres (mais comme ces deux américains qui vivent avec leurs tigres !)
Un vêtement : un pull confortable ,en coton
Une fleur : la violette (de Toulouse of course , Cath !)
Un point faible : une sensibilité corsetée
Un point fort : la ténacité (on me chasse par la porte , je reviens par la fenêtre...)
Un siècle : le nôtre
Une voiture
: La Lexus qui se gare toute seule mais comme elle est trop
chère, j'applique la bonne vieille méthode des places
faciles: je fais 100 mètres de plus et je me gare sans problème et sans
créneau !
Un alcool : le champagne, bourré d'ologo-éléments !
Un objet
: le sac idéal (que je cherche toujours).
Une paire de chaussures : plates et confortables
Un pays : euh, un pays nordique (à découvrir quand j'aurai des sous)
Une pierre précieuse : ...
Un bijou : ...
Un grigri : ...
Un acteur : Harvey Keitel, Gilbert Melki
Une actrice : Diane Keaton, Karin Viard, Catherine Frot
Une chanson : Wurthering Heigths de Kate Bush
Un film : Annie Hall (à chaque fois,je ris même si je suis toute seule !)
Un dessin animé : Aucun
Un prénom masculin : ceux de mes fils: Antoine, Ferdinand
Un prénom féminin : celui de ma fille: Noémie
Un bonbon : un petit ours en guimauve recouvert de chocolat au lait
Un aliment : ...
Un chocolat : tous sauf le noir
Un tatouage : non, merci
Une arme : les mots, l'humour
Un oiseau : la chouette
Je passe le relais à qui voudra ...
06:15 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (22)
04/05/2007
Une femme très moderne
Orgueil et Préjugés est un roman magique et lumineux où tout se joue dans la subtilité.
Les
mots y ont une importance prodigieuse qu'ils soient utilisés pour
ridiculiser ceux qui s'écoutent pérorer (Lady Catherine, Mr Collins:
"Le rude joug de l'autorité paternelle lui avait donné dans
les manières une grande humilité que combattait
maintenant la fatuité naturelle à un esprit médiocre et enivré
par une prospérité rapide et inattendue", ou pour remettre à leur
place avec une rare délicatesse les situations tendues.
Si la société de l'époque paraît être aux mains des hommes
force est de constater que, chez Jane Austen, ce sont les femmes
(à l'exception de la mère de l'héroïne ) qui mènent le bal
et qui jouissent d'une grande liberté.
Beaucoup de
gaieté dans ce roman qui donne envie de danser avec les
personnages tellement ceux-ci sont vivants et restent présents à notre
esprit une fois le livre refermé.
Elizabeth,
l'héroïne, est très moderne et très équilibrée, ne reniant pas ses
opinions et les exprimant clairement, s'efforçant de ne garder du
passé que les bons souvenirs et ne s'attardant pas à pleurnicher
sur les situations présentes qu'elle ne peut modifier.
L'intrigue
est pleine de rebondissements parfaitement "huilés" et tout s'enchaîne
harmonieusement pour le plus grand plaisir du lecteur.
Merci aux romans de Jasper Fforde, au roman Le club Jane Austen,
et surtout à Cuné qui a su me mettre le pied à l'étrier pour
entrer dans le monde austenien, aidée par les critiques de toutes
celles qui oeuvrent dans la blogosphère (et qui voudront
bien se signaler pour que je mette un lien ! :))
06:05 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (26)
03/05/2007
Epouse-moi ou je meurs !
"Si je racontais mes soucis à des milliers de filles, ça
remonterait le moral de milliers de filles. Y a pas une
fondation où on raconte ses problèmes ? Vous pensez
qu'ils me donneraient une bourse ? "
Hé oui l' héroïne de Gail Parent a des problèmes car Sheila Levine est morte et vit à New-York.
Dès
le titre, parodiant celui d'une comédie musicale
consacrée à Jacques Brel, le ton est donné: l'autodérision ,
sport préféré des juifs new-yorkais, s'y déploie à toutes
berzingues.
Pas le temps de souffler:Sheila se moque de
son poids, de sa naïveté,de son incapacité à trouver un
mari; mais comme elle vit dans les
années 70, elle profite cependant de la révolution
sexuelle,enchaînant les déceptions amoureuses et les orgasmes .
Finalement
Sheila en vient à envisager le suicide,mais l'organisation minutieuse
de l'événement tourne à la comédie .Vous ne pouvez pas imaginer
tous les avantages qu'il y a à se suicider...
Sheila
n'a pas suivi pour rien des études de théâtre, elle cabotine à
tour de bras ,se ridiculise sans vergogne et on la suit, tout en
pouffant, dans sa quête éperdue du bonheur (si possible conjugal).
Une cavalcade éperdue dans le New-York des années 70. Un vrai bonheur
de lecture qui fait passer Bridget Jones et ses clones pour de placides nunuches.
06:03 Publié dans Les livres qui font du bien | Lien permanent | Commentaires (20)
02/05/2007
Votons !
Beaucoup de prix littéraires en France, nous rappelle Laurence, mais peu de prix des lecteurs. Alors profitons-en pour nous exprimer ici !
J'ai déjà voté, et vous ? !
06:26 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (8)
Cure de Jouvence
Plus efficace que le B...ox, moins douloureux que la chirurgie esthétique, moins cher que les crèmes anti-rides, Jeux de récréation,
sous-titré "les ploums, les rondes, les élastiques" vous permettra de
retrouver les cours de récréation et de raviver votre mémoire.
Valérie
Karpouchko a bien dû s'amuser à collecter et illustrer ces ploums, ces
jeux de groupes avec ou sans accessoires. Grâce à elle, je me suis même
souvenue que je savais avec mes mimines et une ficelle faire un
parachute . De quoi épater Ferdi à peu de frais.
Allez, on joue ? !
06:08 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (9)
01/05/2007
Dynastie féminine
Pour la mère, Karen , "Cette maison est un champ de mines".
Pour
la fille, Charlotte, elle est "notre maison où les sentiments
coulaient à flots tantôt bouillonnants tantôt glacials en
permanence".
Pour la grand-mère, Nan, c'est un ensemble de
possibilités de cachettes improbables où dissimuler le courrier,
les dissertations, les saucisses...
Trois générations de
femmes sous un même toit, trois générations unies mais qui
vont se déchirer quand Charlotte va répéter le schéma
maternel en se retrouvant enceinte à 17 ans...
Même
si elle est considérée comme une femme forte qui fait face aux
difficultés avec courage, Karen a souvent l'impression qu'elle
pourrait écrire Le manuel de la mauvaise mère.
Kate Long l'a
fait pour elle et cette comédie enlevée a également le mérite de
se dérouler loin du glamour de la chick list et de nous proposer
un portrait attachant de la classe moyenne britannique. Seul
bémol peut être, l'absence totale de référence à la
contraception, même si l'auteure évoque de manière très concrète les
aléas de l'usage du préservatif , mais bon, c'est un vieux
réflexe de féministe ...La fin est un peu trop optimiste et artificielle mais comédie oblige ...De quoi passer un bon moment .
06:12 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (22)
30/04/2007
Un monde qui s'effrite...
Peter Straker tente d"engourdir sa peine à l'aide de nombres"
et vit dans un phare situé sur une falaise qui s'effondre peu à peu. Il
est rongé par la culpabilité d'avoir causé la mort de 78
personnes en écrasant son bimoteur sur un train de voyageurs.
D'ailleurs certaines de ces victimes viennent le hanter voire
même l'aider.
Quant
à Imogen Doody , on pourrait la prendre pour le stéréotype de
la vieille fille amère et peu amène mais peu à peu le lecteur va
découvrir pourquoi elle a "dû apprendre à se réfugier dans
la colère, à s'assumer à survivre".
Evidemment ces deux destins vont se croiser.
Alternant les allers-retours passé-présent, Folles envolées est un roman qui traite de la culpabilité et du remords sans pathos mais un humour bien acide.
Clare Morrall m'avait totalement enthousiasmée avec son précédent roman Couleurs (sorti en poche), dont Folles envolées
n'atteint pas l'intensité mais tient bien ses promesses. l'auteure
évite soigneusement les chausse-trappes des clichés même si
son écriture est desservie par une traduction parfois bancale qui nuit
à la compréhension de certains passages.
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (20)
29/04/2007
Marabout, bout d'ficelle ...
Un grand merci à tous ceux et celles qui ont laissé un petit mot durant cette pause bretonne, c'est sympathique en diable !
Je
ne sais pas si c'est l'air breton ou quoi mais les livres du sac de
printemps avaient l'air de s'enchaîner les uns aux autres , comme si
j'étais victime d'anadiplose. C'est grave docteur ? Non, c'est
juste le fichu nom de cette figure de style que je n'arrive
pas à mémoriser et qui désigne l'enchaînements de phrases ou de mots
(cf le titre). Eh bien là les livres s 'enchaînaient les uns aux
autres, que ce soit par les thèmes (manipulations en tous
genres, grossesses non désirées, avions anglais anciens,
lettres...) voire même la première phrase d'Orgueil et Préjugés citée en anglais dans le texte d'un autre roman !
ne sont restés au fond du panier que Raison et sentiments (je termine en ce moment le roman austenien sus-cité), Femmes qui courent avec les loups (sur ma PAl depuis plusieirs ...années) et le deuxième tome du "poids des secrets " Hamaguri , mais ce n'est que partie remise.
08:19 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (19)
21/04/2007
Blog en pause
Nous allons pouvoir aller vérifier toutes les infos contenues dans le Breihz Bazar,
nous empiffrer de galettes arrosées de cidre, marcher dans les vagues
,visiter toutes les églises, chapelles ... (la manie de Ferdi !),
laisser reposer le clavier de l'ordi, vos post-it et autres carnets,
dévorer (enfin ! ) le contenu du panier de printemps car
nous sommes partis ici :
A bientôt !
06:06 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (32)
20/04/2007
Vous les femmes...(air connu)
Même si la préface (et la sélection des poèmes) est quelque orientée
("Naissance, renaissance, renouveau, cycles de la vie : la poésie
féminine , sensible aux couleurs et aux bruits, souvent élégiaque,
entretient un rapport privilégié et particulier avec les saisons, le
régne végétal, la nature, qui demeure une source d'inspiration
inépuisable", écrit Camille Weil, il n'en reste pas moins
que cette Poésie au féminin est fort intéressante.
Cette
anthologie, publiée en folio junior présente un panorama des femmes
poètes, des plus anciennes (Christine de Pisan, Louise Labé, mais
aussi Pernette du Guillet que je ne connaissais pas, même
de nom), aux contemporaines (Andrée, Chedid,
Gisèle prassinos, Annie Salager...).
En tout une trentaine
de poétesses qu'une notice biographique, très courte mais précise,
permet de situer et un florilège qui donne envie de se plonger plus
avant dans l'oeuvre de certaines de ces femmes souvent "brûlées"
par la vie...
06:20 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (16)