30/07/2007
Soldes...
Remarque liminaire: ces ouvrages ont été lus durant ma première semaine de vacances et ont sans doute pâtis d'un état d'esprit pour le moins perturbé (mais ceci est une autre histoire qui constituera mon mini feuilleton de l'été...).
Pour commencer: A Garonne , de P. Delerm. Rien n'y a fait, ni la lecture quasi in situ, ni le fait que cet ouvrage appartienne à la série des livres consacrés aux maisons, je trouve toujours ce cher Philippe aussi sympathique et son style aussi insipide, plat et inintéressant.
Avec Des filles de la côte Est, de Courtney Elridge se confirme l'idée que je suis totalement allergique aux nouvellistes publiés par cette maison d'édition. Je n'ai même pas réussi à lire tous les textes tant cette logorrhée de l'auteure m'a paru insupportable.Une nouvelle toute entière consacrée à l'angoisse de la page blanche passe encore mais le texte consacré à l'escroquerie dans une papéterie pr une cliente mentalement affectée m'a paru un vrai supplice que j'ai abrégé au plus vite. (Cath, j'attends ton avis !).
Un peu plus de succès avec Ces extravagantes soeurs Mitford mêmesi l'auteure n'arrive pas toujours à restituer la saveur et l'originalité de ces exsistences hors du commun. J'ai trouvé aussi l'ouvrage trop centré sur l'écrivaine avérée, Nancy .
Enfin, malgré la préface dythyrambique de Lodge, je n'ai rien retenu de Y en a qui les aiment froides de Ring Lardner, le style oralisé mouais mais les histoires me sont complètement passées au-dessus de la tête...
Rassurez-vous je me suis quand même régalée mais avec d'autres romans...
09:18 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (21)
13/07/2007
Coucou !
07:01 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (32)
12/07/2007
Pour répondre à la demande de Bellesahi...
L'amitié...
C'est une évidence "parce que c'était lui, parce que c'était moi" ,comme le disait Montaigne;
C'est poursuivre une conversation commencée plusieurs semaines , mois ou années auparavant comme si c'était hier;
C'est se réjouir des bonheurs de l 'autre et se trouver à ses côtés quand rien ne va plus.
08:06 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (8)
Harry Sucré
Tremblez amis Moldus ! On nous a changé Harry Potter !
Peut
me chaut qu'Harry donne son premier baiser (à une traîtresse en
plus...), peu m'importe que l'acteur soit visiblement trop agé pour le
rôle (on a vu pire !), non ce qui m'a considérablement gêné c'est
l'américanisation du film.
D'emblée, Dudley et ses bad boys de
copains sur un terrain de jeu (gageons que la prochaine fois nous
aurons droit au terrain de basket grillagé et aux canettes de
soda), ensuite le survol de Londres, la Tamise
et ses monuments qui se termine par un immeuble des plus modernes (le
11septembre serait-il passé par là ? ).Les sorciers qui viennent
chercher Harry semblent tout droit sortis d'un film genre
New-York 2050 et on s'attend presque à ce qu'ils empoignent leur balai
et nous hurlent aux oreilles un bon vieux tube d'ACDC.
Mes cheveux
se sont dressés sur ma tête quand, à la fin d'un cours , les copains
d'Harry se sont mutuellement applaudis !! les jurons fusent et d'ici
peu les "Par Merlin " auront totalement disparu et les "Fuck"
ponctueront comme autant de virgules les discours des personnages.
Parlons
-en des personnages, là aussi Hollywood a frappé: rémisniscences
de Dark Vador, Schrek, Freddy ...bientôt les mange-morts et autres
centaures seront remplacés par Hannibal le cannibale...
Quant
à l'histoire, je laisse à ma fille (qui avait lu le bouquin) le
soin de commenter: "Ils ont trop coupé, je me demande comment vous avez
compris!". Rassure-toi ma chérie,tes parents ont plus que
deux neurones . Mais là aussi le sucre coule ( à l'instar des 3
cuillers dans la tasse de thé de la Grande Inquisitrice toute
vêtue de rose à l'instar de sa bonbonnière ) et le "message
philosophique" transmis a lui aussi été bien édulcoré.
Quelques bons
moments néanmoins même si je regrette d'avoir trop peu vu mon chouchou
(Hagrid et son magnifique chien) et les enfants n'ont pas boudé leur
plaisir.
07:15 Publié dans je l'ai vu ! | Lien permanent | Commentaires (14)
11/07/2007
Pour satisfaire la curiosité de Martine ...
Dans mon corbillon estival, je vais mettre :
*Ellyn, de Robert Mallet et Corps et âme de Franck Conroy, envoyés par Bellesahi;
*A Garonne de Philippe Delerm (qui s'impose car je vais dans le Sud-Ouest)
*La maison du retour de Jean-Paul Kaufman;
*Magnus de Sylvie Germain;
*Hamaguri de Aki Shimazaki;
*Portrait d'un mariage de Nigel Nicholson;
* Ces extravagantes soeurs Mittford d'Annick le Floc'hmoan;
*Pauline de George Sand , glanés le long des blogs.
(ça c'est la version officielle , j'arriverai bien à glisser deux volumes de nouvelles dont je vous laisse la surprise,plus le dernier livre de la sélection FNAC qu 'il me reste à finir).
En plus, N-talo a eu la gentillesse de penser à moi, malgré les nuages qui obscurcissent son ciel en ce moment et j'ai donc reçu ceci :
*Périgord, terre de légendes de Pierre Fanlac
*Cabot-Caboche de Daniel Pennac
*Nouvelles gourmandes du salon international du livre gourmand de Périgueux.
Merci encore, N-talo, je suis très touchée!
07:03 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (22)
10/07/2007
La vie secrète d'un tueur ?
La vie secrète de E. Robert Pendleton commence comme un
roman de David Lodge (critique du microcosme universitaire) mais
bascule rapidement dans le tragique avec la tentative de suicide(
ratée) du "héros" qui donne son titre au livre.
La découverte d'un
roman oublié auquel une étudiante attardée va trouver des qualités
littéraires et la mise à jour d'un lien éventuel entre un crime
raconté dans cetexte et un faits divers sordide ancien va entraîner
l'arrivée d'un policier sombre et desespéré.
L'atmosphère devient
très rapidement glauque au fur et à mesure ques sont déterrées
les vieilles histoires que chacun aurait préféré oublier.
Le tout entrecoupé de réflexions métaphysiques sur le Bien et le Mal ou
de jargon de critique littéraire universitaire.
Les rebondissements
s'enchaînent et personne n'est ni tout bon ni tout mauvais, chacun
se débrouille avec les cartes qui lui ont été distribuées, à eux
de faire la différence entre fiction et réalité.
Notons cependant au
passage que les femmes ne sont guère mises en valeur, utilisées comme
objets sexuels ou victimes; seule l'étudiante attardée arrivera peut
être à sortir du lot vers le milieu du roman en prenant une autre
dimension.
Un roman de Michael Collins très sombre et une belle réflexion sur fiction, réalité et critique littéraire.
L'avis de Lily
Celui de serial lecteur
06:55 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (15)
08/07/2007
Je reprendrai bien un petit Blanc-Sec ! *
Les sagas, j'ai déjà donné, avais-je affirmé à Tamara !
Hélas,
en me plongeant dans les aventures d'Adèle Blanc-sec qui paraissent
tout l'été en feuilleton dans Télérama et sortiront en album en
septembre (Merci Gachucha !),je me rends compte que j'ai tout oublié de cette série
commencée en 1975 et dont certains épisodes ont paru avec un
écart de ...9 ans !
Tout oublié sauf qu'Adèle n'a pas froid aux yeux
et elle le prouve d'emblée en balançant un grand coup de genou à
un malappris !
Tout oublié sauf que Tardi adore le Paris du
début des années 20 et qu'on s'y promène le sourire aux
lèvres même si on y croise un oiseau préhistorique ou une pieuvre
féroce...
* Et je le lèverai à la santé de cette dame dont c'est l'anniversaire aujourd'hui !
06:15 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (16)
07/07/2007
Un an déjà ...
Un an déjà que je poste...
362 messages...Serais-je
une stakhanoviste* du billet ? une boulimique de bouquins ? Une
blogaddict (60 % d'addiction quand même...) ? une
dangereuse passeuse de livres qui fait augmenter les LAL et monter les
PAL (et les siennes en passant un peu partout !) ?
En
tout cas, pour l'instant encore, j'y prends beaucoup de plaisir car
trouver des gens avec qui échanger -virtuellement ou pas- autour des
livres voilà qui n'est pas donné à tout le monde.
Les
auteurs, qui passent discrètement, les livres qui voyagent, mais
surtout les rencontres entre lecteurs compulsifs activent mes neurones
et me procurent beaucoup de joies.
Merci donc à vous tous !
* Stakhanov avait triché , c'est officiel maintenant, il s'était fait aider. Moi aussi mais à chaque fois que j'exploite mes enfants, je le dis ! :)
Ps: je poste ce billet le 07/07/07 à 07heures 07 serait-ce un signe ? !
07:07 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (46)
06/07/2007
Spécialement pour Melle Ange
Mlle Ange voudrait des lectures agréables pour l'été...
Je lui
ai conseillé de piocher ici, mais elle peut
aussi se pencher là et encore le gros bidon de Mlle Ange , Les enfants, oui, l'eau ferrugineuse, non ! d'Anne Debarède ,où elle apprendra qu'il est inutile de mettre les coutures des vêtements de bébé à l'extérieur...
Et vous, amies bloggueuses,quelles sont vos suggestions?
06:14 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (21)
05/07/2007
Un peu de légèreté...
Aline Issermann et comédie estivale voilà deux groupes de mots qui
pour moi n'allaient pas de pair ,mais "Cherche fiancé tous frais payés"
s'avère être plutôt une réussite.
Oh rien de transcendant, le film
dont on connaît la fin à l'avance, qui arrive après celui avec Chabat
et Gainsbourg (que je n'ai pas vu mais dont j'ai lu les critiques )
mais qui, mine de rien, aborde légèrement, des problèmes d'intégration .
En
effet, si Alexandra veut à tout prix arriver avec un fiancé dans la
maison familiale c'est pour ne pas faire tâche auprès de sa
soeur-mariée-deux-enfants et en plus elle choisit son fiancé , réel ou
factice ,toujours en fonction de sa mère (lui plaire ou lui
déplaire, ce qui revient au même, ce n'est pas Alexandra
qui décide librement).
Cette mère, incarnée par la très belle et très
élégante Claudia Cardinale , se révèle à l'usage plus perverse qu'il n'y
paraît mais sans jamais être caricaturale. Un film qui
montre qu'une femme de plus de quarante ans peut encore
avoir de la séduction et une vie sexuelle, et qui fait, en
outre ,une petite place à une Beurette, mérite d'être mis en valeur.
Tous les personnages vont révéler leurs failles , ou leurs capacité de
ésistance, ce qui nous les rend d'autant plus sympathiques.
Le tout au bord de la mer en Bretagne, ce qui m'a rappellé mes vacances
de printemps...
Les acteurs, Alexandra Lamy (particulièrement
resplendissante),Bruno Solomone, Isabelle Gélinas en tête ,sont tous
très bons et emportent l'adhésion.
Un film confortable comme un tee-shirt bien aimé.
06:39 Publié dans je l'ai vu ! | Lien permanent | Commentaires (11)