12/02/2007
Ah, les vaches !
Meilleur vacher d'un petit coin d'Auvergen, le Bricou a laissé périr
deux vaches . Sa réputation, croit-il va en souffrir et lui aussi par
la même occasion car, dès lors il se met martel en tête
.Persuadé que tout le monde le dénigre, par son comportement même, il
va susciter l'étonnement puis l'incompréhension et l'histoire
risque de tourner au tragique...
A travers cette galerie de
paysans auvergnats, j'ai retrouvé un peu l'univers de Maupassant mais
avec une langue beaucoup plus savoureuse et un humour bon enfant (ah,
ce vieil homme à qui on vole ses trous !). André Vers ne toise pas ses personnages, il les accompagne dans leur parcours.
Comme
le souligne le préfacier, Philippe Claudel, Bricout, cela pourrait être
chacun d'entre nous quand nous interprétons "de travers" un geste
ou une parole et que nous croyons que le monde entier nous en veut...
Ce
roman est aussi un bel objet "Achevé de réimprimer par Plein Chant à
Bassac (Charente) un matin de juin 2006, pour tous ceux qui sauront
être touchés par le Bricou". Dont acte.
La critique de Cuné.
06:01 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (8)
11/02/2007
A partir de deux, c'est une collection...
Samedi, Canalblog buggait (comme trop souvent, grrrr...)mais dans ma boîte à lettres, il y avait de l'animation car en plus du petit piou de Melle Clochette,
il y avait des surprises , envoyées par Bellesahi ! Merci , merci !!!
10:19 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (16)
Chanceuse !
Melle Clochette est une fée très généreuse et son petit piou est bien arrivé chez moi ! En attendant que ma photographe attitrée se lève , vous pouvez aller admirer son oeuvre pleine de poésie et de délicatesse ici !
Merci encore Melle Clochette!
PS:J'ai mis le petit piou à l'abri de la tigresse Bambou !
08:49 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (4)
10/02/2007
Livre à gagner !
Réservé aux enseignants (désolée pour les autres) : un jeu permettant de gagner Les soeurs Grimm de Michaël Buckley (qui sortira chez Pocket jeunesse le 1er mars), c'est ici.
06:02 Publié dans je l'ai vu ! | Lien permanent | Commentaires (5)
09/02/2007
Neige et lumière
André Bucher, dans son roman Déneiger le ciel ,nous conte
l'histoire d'un veuf d'une soixantaine d'années, David, qui jusqu'à
présent déneigeait les routes de son village mais qu'une panne de
tracteur va contraindre à l'immobilité.
Presque rien donc mais c'est
là que tout commence car, la neige bloquant tout, David va partir à
pied à la rencontre d'êtres chers ou encore inconnus mais
dont il se sent responsable. Ces kilomètres ,dans un paysage empêtré et
où chaque geste peut tout faire basculer de manière irrémédiable,
vont lui faire prendre conscience que : " Pour la
première fois de sa vie, il ressentait à leur paroxysme
l'importance et la réalité de tous ses êtres chers".
L'écriture
est à la fois poétique et précise , rythmée par des allusions
musicales et l'on suit avec bonheur cet homme singulier qui ,à sa
manière, prend soin de tous, humains et animaux, présents et disparus.
La critique de Cuné à qui j'adresse un merci tout particulier !
06:08 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (17)
08/02/2007
HELP !
Comme je suis une quiche en informatique, qui aurait la gentillesse de m'expliquer comment faire un "post express" ? !
Merci d'avance !
08:40 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (48)
Coup de projecteur
Sa boutique, nichée dans le Vieux Lille a tellementde charme, qu'elle a été remarquée par ce magazine belge de décoration lors de sa balade dans notre métropole septentrionale. Bravo Sophie !
06:35 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (3)
07/02/2007
Portraits sensibles, récits poignants.
Par petites touches, sans pathos, d'une écriture tantôt hachée (et
un peu rebutante...), tantôt plus fluide, Dominique Bourgon nous
brosse dans Un sens à la vie le portrait d'habitants qui lui sont familiers, ceux d'une cité où elle réside depuis longtemps.
Elle
nous montre également l'évolution de ces résidents: ouvriers français
puis étrangers, enfin "cas sociaux" stigmatisés d'emblée...
Peu de
lueurs d'espoir, peu de rêves dans ces histoires où l'amour est battu
en brèche par le chômage, l'alcool, la violence du monde, cette
violence qui touche même les enfants (ainsi ces brigades Z dont
j'ai appris l'existence qui terrorisaient les habitants des
bidons-villes pour les empêcher de construire "en dur"...).
Pas de
clichés cependant mais une écriture mise au servide d'histoires qui
vous mettent parfois les larmes au yeux(ainsi ce petit africain si
content de pouvoir aller à l'école mais qui ...).
L'auteure n'idéalise pas sa cité, elle en montre tous les aspects , de la solidarité à la violence la plus gratuite.
Un livre nécessaire.
06:10 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (5)
06/02/2007
Le perchoir (la suite !) ou le cauchemar de Valérie
06:03 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (8)
05/02/2007
Régalons-nous !
Le titre du roman d'Agnès Desarthe, Mangez-moi, fait référence à l'injonction figurant sur un gâteau dans Alice au pays des merveilles, gâteau qui fait changer de taille l'héroïne de L. Carroll.
Comme
Alice, Myriam n'arrive pas à trouver la bonne taille pour s'adapter aux
situations et elle affirme "...je ne suis pas à la mesure de ce que
j'entreprends".
Si elle décide d'ouvrir un restaurant, ce n'est pas
une success story qui nous est ici racontée mais l'histoire heurtée et émouvante d 'une femme à la reconquête d'elle même.
Comme la Betty
de Simenon, Myriam a été mise au ban de la société par sa famille.
Petit à petit se reconstitue le passé de celle qui refuse la réussite
et a une conception bien particulière de l'endroit qu'elle ne réussit
pas à appeler "restaurant" et qui symboliquement s'appelle "Chez moi".
La
sensualité de la langue s'oppose aux aspects brouillons et maladroits
de l'héroïne qui ne cesse de se blesser avant de parvenir à maîtriser
ses gestes et son univers, de se réajuster au monde.
Un très beau roman donc dont beaucoup de blogs ont déjà parlé (en bien !) et un merci tout particulier à Clarabel.
06:09 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (13)