04/07/2007
Une simple gifle ?
La 4ème de couverture est pour le moins trompeuse : "Mari aimant,
père idéal, quotidiennement dévoué au bien être de son si
doux foyer. Du moins le croyait-il. car du jour au lendemain, le voilà
abandonné par da femme et sa fille. La raison officielle? Une
simple gifle".
Description de la scène en question : "Mon
poing a heurté la jointure de la tempe et de la pommette, Helena
a perdu l'équilibre et s'est cogné la tête contre le coin du placard."
Je
veux bien que cet incident ne soit que le point de départ de toute
l'aventure de Matti, la goutte d'eau qui fait déborder le vase comme le
reconnaît Helena elle même, mais banaliser ainsi la
violence faite aux femmes me paraît un peu limite.
Ce roman censé être drôle m'a plutôt mise mal à l'aise non seulement par son poing
de départ mais aussi par le comportement du héros masculin qui,
dans sa quête d'une maison pour récupérer femme et fille part en
vrille, harcelant tous ceux qui se maettent sur son chemin.
Seules
les interventions des voisins coincés se plaignant de Matti qui
perturbe leurs relations physiques par la fumée qu'il
crache furieusement sur son balcon ont réussi à me faire sourire mais
j'ai abandonné en cours de route ce roman du finlandais Kari
Hotakainen.
06:56 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (15)
03/07/2007
Encore 4 jours à tenir...
06:12 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (36)
02/07/2007
Espionnage : spécialité anglaise ?
En toile de fond de La vie aux aguets, la période 1940-1942
durant laquelle les Anglais voulaient persuader les Etats-Unis
d'entrer en guerre contre l'Allemangne. Pour ce faire tout était bon ,
y compris la manipulation de l'information par le biais d'espions.
Mais
les espions dont il est ici question n'ont rien à voir avec ceux des
films, ce sont des gens tout à fait ordinaires et quand dans, les
années 70, Sally révèle à sa fille le rôle qu'elle a joué
autrefois ,celle-ci ne la prend tout d'abord pas au sérieux.
S'en
suit un récit alternant passé et présent , la fille découvrant
progressivement sa mère sous un angle tout à fait surprenant. Mais
connaissons-nous vraiment ceux qui nous entourent? , telle est
aussi la question que nous pose William Boyd dans ce passionnant
roman d'amour, de trahison et de manipulation.
L'avis de Papillon
Celui de Gambadou
Celui de le temps de lire
06:14 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (15)
30/06/2007
Solution !
Grâce à Cath, les petits zozios ne viennent plus s'écraser contre ma baie vitrée trop propre en croyant que c'est un raccourci !
Elle m'a envoyé deux têtes de chat (en plastique noir) munies de billes vertes en guise d'yeux. Normalement destinés à protéger les arbres fruitiers ces leurres se montrent tout à fait efficaces !
Merci encore Cath !!
06:12 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (15)
29/06/2007
Serial lover ?
Heureusement que Tamara a rappelé qu'il y avait six nouvelles dans le recueil de Marie-Ange Guillaume La dernière nuit car j'ai dévoré ce livre à toute allure.
Beaucoup
de tendresse dans cet opus, que ce soit pour une vieille dame obstinée,
un chien, un couple d'amoureux ...mais aussi le désamour,
et la valse-hésitation exaspérante d'un homme entre deux femmes.
Beaucoup de sensualité aussi dans les descriptions et le style coup de griffe -éclat de rire de cette auteure trop rare.
06:15 Publié dans Nouvelles françaises | Lien permanent | Commentaires (7)
28/06/2007
"J'ai aperçu la duchesse dans le jardin. Elle a l'air tout à fait normale"
Dans la famille des extravagantes soeurs Mitford,* je demande la dernière en vie: Deborah Devonshire qui nous présente Les humeurs d'une châtelaine.
Ces
chroniques qui parlent de son enfance si particulière , de sa vie, de ses
rencontres,des emballages (on se croirait dans un sketch de Desproges !) , de la chasse au renard (ou aux enfants),
des animaux, des plantes, sont à déguster dans une solitude absolue si
vous ne voulez pas passer pour une folle comme moi qui ai hoqueté de
rire en dévorant ce recueil ,hélas trop court .
Avec
un humour délicieux, l'auteure nous fait partager sa vie et ses
pensées. Elle élève des poules, les nourrit en robe de soirée et les
utilise ,vivantes, en décoration de table. Pendant la 2nde guerre
mondiale, devant quitter la petite île sur laquelle elle
habitait, elle part avec chiens, chèvre et bagages, pour
l'Oxfordshire et nous raconte avec le plus grand naturel son épopée en
bateau, train et taxi,concluant son Odyssée dans un jardin rempli de
roses:"Au bout de deux heures,il n'y avait plus rien à tailler avant
très longtemps. Tous les propriétaires de chèvres et de jardins
me comprendront".
La duchesse apprécie ceux qui s'adressent à
tous de la même manière,sans faire de distinction sociale,
gageons qu'elle fait partie de ceux-là, car elle discute sans chichis
avec tous les ouvriers qui restaurent le Versailles anglais dont
elle a hérité mais brocarde les consultants de tout poil.
Pour
elle le luxe consiste en "un feu de cheminée, un quart d'hectare et une
demi-vache" et si quelques jours après
la publication d'un billet dont je vous laisse deviner le contenu
, elle reçoit un scalpel anonyme par la poste , elle déclare: " avec
lui le bonheur est dans la maison".
Saluons au passage la traduction et
la présentation de Jean-Noël Liaut qui a su nous faire
partager toute la sympathie que visiblement Deborah Devonshire lui a inspirée.
Je
pourrais multiplier à l'envie les citations mais ce billet fait déjà
offense à ma volonté affichée de briéveté, donc précipitez-vous sur ce
livre et régalez-vous !
06:05 Publié dans Les livres qui font du bien | Lien permanent | Commentaires (26)
27/06/2007
Au tour des adultes de bosser avant d'aller à la plage !
"Bronzez en révisant tout ce que vous avez oublié!", tel est le
slogan de ce cahier de vacances pour adultes concocté par
Christophe Absi et ses accolytes chez Chiflet & Cie (un gage
d'humour et de qualité !).
Pour une fois que l'Homme était intéressé
par un bouquin, ça me faisait un bon prétexte pour me le
procurer.A lui les maths, la logique et les disques, à moi le français
, la littérature et le cinéma. On s'y collera à deux pour
l'histoire/géo, en appelant en renfort Ferdi pour le château-fort qui
était à son programme cette année.
Quant à l'anglais,euh, je suis un peu rouillée...
Inutile
de vous dire que tout de fait dans la bonne humeur,on
trouve des proverbes inventés, des citations provenant de ceci ,et trois erreurs volontaires permettant de gagner un jambon ! Le
tout agrémenté par des illustations de Raphaëlle d'Hautefeuille.
Le pire c'est que tout le monde va essayer de vous le chiper ce cahier de vacances, un comble !
05:35 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (17)
26/06/2007
Nouvelles déceptions
En ce moment, je n'arrive à lire que des formes courtes et pourtant j'ai abandonné en cours de route Scalpels de Charles Gancel, dont j'avais pourtant bien aimé les oeufs; peut
être parce que ces textes, même si l'auteur prend la précaution de
préciser que, basés sur des anecdotes réelles, il a pris soin de les
retravailler pour que personne ne s'y reconnaisse, le lecteur se sent
néanmoins voyeur de ces différents moments de honte et finit par se
sentir mal à l'aise et également ..honteux.
Deuxième échec : Mauvaises rencontres
de Elisabeth Horem.Quelques jours après avoir lu ces textes,
il ne m'en restait rien sinon l'impression d'être restée à la
porte d'un univers particulier, absurde (comme chez Kafka) et inquiétant. Dommage .
06:10 Publié dans Nouvelles françaises | Lien permanent | Commentaires (9)
25/06/2007
Je prends le monde à bras le corps
Des paragraphes souvent très courts, comme autant de vignettes
où se révèle la vie d'une petite fille née en 1960 et pour
qui l'an 2000 est inenviseageable car avoir quarante ans lui paraît
tout à fait impossible...
Il faut attendre la page 79 pour connaître
son prénom et la toute fin du roman pour que se dise l'essentiel
: "Nous sommes tous des enfants de la guerre d'Algérie" mais dans
les années 70 cequ'on appelle encore "les événements d'Algérie" ne sont
bien évidemment pas au programme .
En attendant, cette petite fille trop brune du roman de Brigitte Giraud , J'apprends
,nous parle de sa drôle de famille ,de sa soeur qui ne va
pas bien et de" celle qui n'est pas ma mère", de sa vie d'enfant des
années Sheila et Ringo, mais l'essentiel se lit dans les
interstices du roman. Ce roman ponctué par les connaissances que Nadia
engrange afin de mieux maîtriser le monde ,un monde où elle ne trouve
pas tout à fait sa place car "C'est si lourd d'aller bien".
Un style tout en délicatesse même si la rugosité du monde des enfants n'est pas occultée.
L'avis de Clarabel.
06:05 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (15)
24/06/2007
mi-chèvre, mi-chou ...
Suivant l'exemple de Maijo, j'ai fait le test ...
GRYPHON
You are the gryphon! A gryphon is a large creature that is half lion and half eage with immense feathery wings. A gryphon is very fierce and loyal; however, a gryphon also symbolizes independence and freedom. The gryphon is actually multi-facted. The lion half represents ultimate courage, honor, and loyalty. The eagle half stands for independence, freedom, and justice.
06:43 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (25)