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09/08/2007

Mise en bouche

Pendant le premier tiers du roman de Stieg Larsson, je me suis demandée ce que cette histoire de journaliste d'investigation dénonçant, à ses dépens, la criminalité en col blanc avait à voir avec le titre fort explicite : Les hommes  qui n'aimaient pas les femmes.41PTCVTN31L
Se mettant volontairement sur la touche,Mikael Blomkvist quitte provisoirment son journal et, à la demande d'un industiel enquête sur une disparition remontant à trente ans. L'enquête s'avère évidemment longue et difficile mais il sera aidé par une enquêtrice hors-pair mais quasiment asociale , Lisbeth Salander.
Avant que ces deux personnages se  rejoignent, l'auteur s'amuse à nous les montrer chacun de leurs côtés et distille savamment des informations parcellaires concernant cette jeune femme si particulière.
Stieg larsson s'avère une véritable maître de l'intrigue, tirant les ficelles et amenant les  manipulations les  unes après les autres pour le plus grand plaisir du lecteur. Sa peinture du monde de la presse  est intéressante et pleine de vie. Ajoutez à cela une famille (celle de l'industriel) haute en couleurs et vous obtiendrez un cocktail  détonnant !
Si le rythme initial est plutôt lent, mais pas lassant, il s'accélère ensuite et l'on plonge avec horreur dans ce qui justifie pleinement le titre du roman, premier épisode d'une trilogie.
A dévorer d'urgence !

L'avis de  Gachucha

celui de  Cuné

Celui de Ptitlapin

Celui de  Nina

08/08/2007

The end

Qui n'a jamais vu une bataille de chiens n'a rien vu, ça va très vite, ça couine , ça glapit, ça grogne, les poils volent, tout valse, le coeur bat très vite mais jamais ô grand jamais il ne faut tenter d'intervenir directement  sinon morsures garanties (même la reine Elisabeth II s'est fait mordre en tentant de séparer ses corghis qui se battaient, c'est dire).
Quand la bataille canine est finie, que les  adversaires se sont miraculeusement séparés peut commencer l'affrontement verbal humain...
Vu l'attitude je-ne-veux-rien-voir-rien-entendre de notre chère voisine, nous sommes allés faire la sieste dans la salle d'attente de la gendarmerie, pendant que l'Homme déposait plainte.
Mais le doute subsistait toujours : malgré l'intervention gendarmesque, le courant était-il branché ou pas ?
Le problème fut définitivement résolu quand ,lundi ,le proprio, sous prétexte d'agrandir l'espace vital  des deux teutons et de leurs maîtres, raccorda le courant sur la clôture des vaches, empêchant ainsi nos chers amis de jouer avec nos nerfs.
Mardi, Brutus ne supportant pas d'être assimilé à un bovin (et ne supportant surtout pas de voir Tibulle déambuler en toute liberté ) se lança fougueusement à travers la clôture et ...ce fut son tour de couiner !
Ah, il la ramenait moins le Brutus !
Les vacances purent enfin se dérouler dans le calme et sans stress...

07/08/2007

Rat de tunnel

Harry Bosch, personnage récurrent chez Michael Connelly, a du souci a se faire : l'arrestation d'un tueur en série lui livre sur un plateau d'argent la solution d'un assassinat non résolu depuis plus de trente ans(cas qu'il ne laissait pas tomber pour autant) et simultanément la preuve qu'une erreur avait été commise lors de l'enquête initiale....515uQ6hp8NL
Les rebondissement s'enchaînent à la vitesse grand V, Harry est toujours aussi attachant même s'il foire systématiquement sa vie sentimentale et on n'a pas le temps de s'ennuyer une minute. Du grand Connelly ! (vous pouvez me faire confiance ,je les ai tous lus et celui-cis se place à mon avis parmi les meilleurs)

Merci encore à Cath et à Ch'ti 31 !

L'avis de Cathe

06/08/2007

"Les bonnes clôtures font les bons voisins" Sally Bingham

Quelques coups de téléphone -et une attaque en règle de Caîus, Brutus et Carlos- plus tard, nos amis les  voisins et leurs adorables toutounets étaient cernés par une clôture électique, en tous points identique à celles du pré voisin.
J'ai bien pensé à acheter des cacahuètes mais bon, nous n'allions pas jeter de l'huile sur le feu.
J'avoue quand même que voir la voisine peaufiner son cancer de la peau et/ou du poumon derrière la  clôture était assez réjouissant...
Mais dans un coin de  ma tête restait quand mêmel'idée qu'une clôture électrifiée peut se débrancher et effectivement la suite des événements allait me donner raison.
Même si nous avions constaté un net progrès de Carlos qui ne se contentait plus de faire parler ses mains mais avait augmenté son lexique de mots de rappel pour ses chiens, nous avons aussi vite constaté -et Brutus aussi- que la barrière n'était pas branchée en permanence.  Il ne fallait évidemment pas traumatiser ces chérubins.
Tibulle et moi en étions donc réduits-pour limiter les risques- à entrer et sortir par l'arrière de la maison, loin des dents brutesques.
Mais mardi, quand nous avons eu la visite du proprio, en bon chien,Tibulle a pointé son nez-pourtant fort court- à la porte, au vu et su de Brutus qui  s'est aussitôt engouffré chez nous pour ce qui allait être  une ultime attaque ...

05/08/2007

Surprise !

De temps en temps arrivent dans ma boîte mail de bonnes surprises...
Je ne savais même pas que ce classement existait, en bonne littéraire, je  n'ai rien pas compris grand chose  aux moyens utilisés pour calculer mais bon, ça  me fait drôlement plaisir d'être en si bonne compagnie.
Merci à tous et à toutes !

Le site en question

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04/08/2007

Le peintre et l'enfant

Si vous aimez, l'Irlande, ses habitants, ses paysages battus par les flots , les histoires pleines  de  sentiments et de personnages torturés, alors n'hésitez pas, lisez Ellyn de  Robert Mallet.414WMMZCJ9L
Il faisait partie du colis du Swap, car Bellesahi tenait à me faire partager l'émotion que lui avait procurée ce roman. Mission accomplie !
J'ai  dévoré ce livre , plus pour le personnage du peintre qui vient d'installer en Irlande que pour la fillette dont il  va s'occuper quelques mois , en vue de détendre un peu les relations cahotiques qu'elle entretient avec sa mère. En effet, j'ai trouvé que les paroles de l'enfant sonnaient parfois faux mais cela n'enlève rien aux qualités romanesques et au style poétique de ce roman.
Merci encore, Bellesahi ,pour cette découverte !

03/08/2007

Câlins volés

Sans Moustafette517OeKm0SdL

Je n'aurais pas fait la connaissance de Magnus, d'abord prénom d'ours en peluche puis prénom adopté par un enfant dont le passé effacé est devenu page blanche sur laquelle une bien étrange histoire a été écrite par des personnes à l'âme trouble...
C'est donc d'une quête d'identité qu'il va s'agir, quête commençant juste à la fin de la seconde guerre mondiale en Allemagne, qui se poursuivra en Grande-Bretagne mais aussi sur le continent américai  et enfin ,en France.
De nombreux rebondissements dramatiques et riches en émotion viendront émailler ce parcours à la structure classique que la splendide langue de Sylvie Germain réussit à transcender.
De splendides scènes aussi qui resteront dans ma mémoire comme ce dîner à deux dans une maison totalement vide, des personnages attachants et à multiples facettes et un brusque saut final dans le spirituel , saut pour le moins surprenant mais qui donne une toute autre dimension au récit.
Une splendeur !

02/08/2007

La reine de l'implicite 2/127

8 heures du mat' j'ai pas de frisson , vu la température, mais si nous ne voulons pas rester claquemurés dans notre maison de location, attendant le bon vouloir de Caïus et Brutus pour nous laisser entrer ou sortir,il va falloir réagir.
N'écoutant que mon inconscience courage, je me  rends donc en territoire ennemi , pour rencontrer la voisine  qui, s'il elle ne présente malheureusement aucune ressemblance  avec Eva Longoria, ni avec rien de connu d'ailleurs, semble quand même  plus loquace que son mari puisqu'hier elle  a prononcé le mot "Bonjour"(était-ce de l'ironie, d'ailleurs? la question reste posée).
Les chiens ne me bouffent pas, ce qui est déjà une bonne chose ,et la voisine semble disposer d'un stock  suffisant de vocabulaire pour communiquer.
Le message explicite est clair : ses toutounets ne feraient pas de mal à une mouche, ils sont juste très joueurs et jeunes. Mouais,en gros ,j'ai devant moi la soeur cachée de Paris Hilton et ses bergers allemands sont en fait des chihuahuas réincarnés.
Le message implicite, une  fois décrypté, l'est encore plus, les chiens et les maîtres Debil considèrent que,  faute de barrière, tout l'espace que nous devrions partager leur appartient et si la situation ne nous convient pas, nous n'avons qu'à replier bagages.
La guerre de position peut commencer.

01/08/2007

Shoking: Même les vieux ont une vie sexuelle !

La couverture et le titre du recueil de nouvelles, Libertinages, peuvent prêter à confusion, mais Sally Bingham, contrairement aux apparence n'a pas  écrit un livre à lire d'une seule main.
Sally Bingahm a 70 ans mais ses héroïnes sont  pleines d'allant d'humour et d'amour de la vie sous toutes ses facettes.41wliabqJzL
C'est sans arrières- pensées que la professeure âgée demande à l'un de ses étudiants de venir l'aider à confectionner de la  confiture d'abricots*mais la sensualité des fruits et l'atmosphère parfumée et chaude feront le reste...
Beaucoup de délicatesse également dans le récit de ce couple d'homosexuels où un jeune homme va s'immiscer sans le vouloir vraiment.
Pour sauver son couple une vieille dame va demander l'aide d'une de ses amies, accédant ainsi à un fantasme  qu'elle avait autrefois refusé à son mari mais le résultat sera peut être différent de ce qu'elle attendait... L'aspect scabreux de la situation est totalement escamoté par la maestria de l'auteure qui ne juge jamais ses personnages même s'ils sont aussi pervers et égoîstes que cet homme qui harcèle  une jeune femme.
Sally Bingham nous montre des couples âgés qui n'ont pas fait de croix sur leur sensualité, qui commettent autant d'erreurs que les jeunes, ce qui est à la fois triste et réconfortant, des couples hors-normes, qui ne rentrent pas dans les cadres que la  société veut leur imposer,le  tout dans un style fluide et sensuel. A découvrir de toute urgence !

* Pour une  recette de confiture c'est par ici!

31/07/2007

Fort Boyard ou fort Chabrol ? 1/243*

Pour nous décrasser du stress accumulé cette année, nous avions décidé de passer des vacances tranquilles, loins de l'agitation, paumés au milieu de belles Gasconnes et autres Blondes d'Aquitaine**. 
Ces vacances s'annonçaient donc vaguement ennuyeuses.
Heureusement c'était sans compter sur l'énergie sans faille déployée par nos charmants voisins, les Devil , et leurs compagnons à quatre pattes,Brutus et Caïus, bergers teutons de leur état.
D'emblée, nous avons eu droit à un remake de l'attaque de la caravane des pionniers ( même si nous n'étions qu'en voiture) par les indiens, j'ai nommé Caïus et Brutus. Là une petite lampe  "signal d'alarme  " s'est allumée dans ma tête, mais je l'ai délibérément ignorée , entonnant mentalement le  mantra "C'est les vacances, tout va  bien se passer".
La même petite lampe s'est allumée quand les chiens ont fait connaissance, c'est à dire quand Tibulle , 15 kg à tout casser, s'est retrouvé à jouer le rôle du lapin pourchassé par la meute de chiens bien décidés à  défendre leur territoire.
Vu la tête de la personne qui nous faisait visiter la maison, une troisième fois la lampe s'est allumée et j'ai  vu écrit en gros sur son front, en lettres de  feu: "ça va mal se passer" mais une fois de plus, j'ai éteint le lumignon.
Quand le Voisin , qui présentait une ressemblance troublante , tant physiquement que moralement,  avec Carlos, le mari de Gabrielle, dans "Desperate housewiwes" a fait irruption sans prononcer un mot à la suite de la tornade canine qui lui appartenait,dans notre salon , la lampe clignotait frénétiquement.
Nous en étions à trois attaques contre Tibulle et jamais les voisins n'avaient émis le  moindre son pour tancer leurs chiens.
A minuit, les trois chiens aboyèrent mais , par paresse sans doute,je ne me levai pas.
A six heures, dimanche donc, les aboiements ayant repris,je suis descendue et ai constaté que la situation était plus grave que prévue car les adorables toutounets de nos vosins se  baladaient tranquillement en totale liberté la nuit ...
Allions-nous devoir nous torturer les méninges pour pouvoir entrer et sortir de la maison sans que Tibulle  se transforme en casse-croûte ?
Allions-nous devoir vivre en camp retranché ?
Vous le saurez en lisant le feuilleton de l'été !

*  Bon, je  blague (n'est-ce pas Clémentine? !) :))

**Pour les lecteurs qui seraient devenus libidineux à force d'écouter France Inter en juillet matin et après-midi, je rappelle que les Gasconnes et Blondes d'Aquitaine sont de superbes vaches.