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22/11/2013

Les déferlantes...

...à la télévision, ce soir sur Arte !46693563.jpg

Sylvie Testud, Bulle Ogier, le regretté Daniel Duval et les paysages de la Hague bien sûr !

21/11/2013

Narcogenèse

"Il se souvenait très exactement pourquoi il détestait l'idée de famille: il avait toujours l'impression d'avoir été invité à un grand banquet qu'il ne pourrait pas quitter tant  qu'il n’aurait pas payé l'addition."

Un enfant de la DDASS disparaît et les chemins de la famille Gaucher, grande famille bourgeoise qui reste sur son quant à soi, vont croiser ceux d'un flic, Simon Larcher. Ce dernier ne sait pas encore que Louise Gaucher, grâce à sa capacité à voyager dans "le monde des rêves", plus horrifique qu'onirique, pourra l'aider dans son enquête.anne fakhouri
Secret de famille, peurs enfantines, infanticides, abandons, c'est toujours l' enfance qui est au cœur de la problématique de ce roman qui mêle habilement fantastique et thriller. Une atmosphère pesante, angoissante, et un monde à portée de rêve où l'on pourrait sombrer pour notre plus grand malheur font qu'on ne lâche pas ce roman, même si, comme moi, on n'est pas familier de ce type d'ouvrage. Une vraie découverte !

Narcogenèse, Anne Fakhouri, l’Atalante  2011 ,312 pages fascinantes.

Découvert grâce à une rencontre d'auteurs en médiathèque.

19/11/2013

Astérix chez les Pictes

""Bonheur et vacances" ! ça c'est un chouette mot d'ordre, hein ? Moi, j'aime bien ce mot d'ordre, pas vous ? "

Dûment adoubés par Anne Goscinny et Albert Uderzo, les nouveaux auteurs aux manettes de cet Astérix ont pleinement rempli leur contrat. On retrouve en effet tous les ingrédients , parfois un peu édulcorés, il est vrai ,de ce qui a fait le succès de nos amis gaulois: les inévitables jeux de mots(ici à base de "mac", écossais oblige), les caricatures de célébrités (Johnny Hallyday, Vincent Cassel), de discrètes allusions à l'actualité, un choc des cultures, un humour bon enfant et une intrigue qui tient à peu près la route.jean-yves ferri,didier conrad
Rien de neuf donc, mais un ensemble plaisant et confortable à lire avant de le déposer au pied du sapin.

18/11/2013

L'escapade sans retour de Sophie Parent

" à quarante ans, Sophie était une servante dont la vie n'était que chasteté et frustration."

Parce qu'elle veut qu'on l'aime, Sophie Parent est la parfaite illustration de ces gens qui ne disent jamais non. Elle se laisse exploiter par toute sa famille jusqu'au jour où un accident sans gravité va la décider à se faire la belle au soleil.517rTQthyTL._.jpg
Couvert d'éloge un peu partout -qui n'a pas jamais rêvé de tout plaquer ? - ce livre semble avoir été écrit par une élève de CM2  ( "...des fleurs toutes plus belles les unes que les autres " p. 62) et  enfile avec une belle ardeur les clichés.
J'ai lâchement abandonné Sophie Parent la niaiseuse à la page 106 car je frôlais l'overdose de sucre.Heureusement , je l'avais déniché d'occasion . Exaspérant.

16/11/2013

Mon hiver à Zéroland

"Le monde était encore en ordre, la douleur sous contrôle, ma mère, le chêne séculaire  en haut de la colline, moi la graine chaude de l'hiver , entourée par le plus puissant des boucliers."

à la mort de sa mère, Alessandra, en dernière année de lycée, se réfugie à Zéroland, pour "annoncer  que tout avait changé dans [sa] vie , pour toujours."  Le roi de ce royaume imaginaire est Gabriele, surnommé Zéro par ses camarades  qui l'ostracisent et à côté duquel la jeune fille choisit de s'asseoir.Une manière de tenir à distance ses anciens amis et de tisser petit à petit des liens avec ce garçon qui à la fois l'attire et la déstabilise.paola predicatori,deuil,adolescencee
Paola Predicatori peint avec sensibilité et délicatesse le portrait de cette adolescente au comportement parfois hésitant qui parviendra à surmonter cette saison douloureuse. Une atmosphère particulièrement bien rendue de bord de mer en hiver (qui m'a parfois fait penser à la nouvelle Lullaby de Le Clézio ) et une  écriture fluide  ont fait mon bonheur.Aucun pathos, tous les écueils du genre ont été évités et si je craignais le pire en ouvrant ce roman, je l'ai dévoré d'une traite. Une très jolie découverte !

Mon hiver à Zéroland, paola predicatori, traduit de l'italien par Anaïs Bokobza, Les escales 2013, 303 page sà savourer au coin du feu.



15/11/2013

La citation du jeudi (qui arrive en retard !)

"Je crois que quand on a un petit coup de mou et qu'on lit un beau haïku ou "sensation" de Rimbaud , ou quelques lignes de Prévert, eh bien, c'est comme ouvrir un poudrier . Après, clac ! , on referme le livre d'un coup sec et on a bien meilleure mine."

Anna Gavalda Elle  N° 3540

 

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06:00 Publié dans Extraits | Lien permanent | Commentaires (9)

14/11/2013

Petites scènes capitales

"Son écorce est brunâtre, sillonnée de crevasses et rugueuse au toucher. Les feuilles plates et trapues, sont infusées de lumières, saturées de jaune franc; certaines sont tachetées de rouge-orangé, à peine. Au moindre  souffle de vent, le feuillage frémit et répand une formidable sonnaille de jaune, un cliquetis d'or , de soufre, de paille et de safran. Barbara est saisie d'une allégresse aussi plein et aussi nue, aussi pure que cette trémulation de lumière."

sylvie germain

Comment ne pas être pétri d'admiration devant un style aussi ciselé et sensuel ? Ces Petites scènes capitales, vignettes pour dire les moments forts de l'évolution d'une d'abord toute petite fille orpheline de de mère qui va, sa vie durant, conquérir son identité et sa place au sein d'une constellation familiale pour le moins chaotique, sont un pur régal de lecture !
Néanmoins, je dois avouer que l'aspect un peu trop morcelé fait que je n'ai pas été aussi enthousiaste quant à la structure du livre. Elle nuit en effet un peu à l'attachement que l'on pourrait porter aux personnages. Un roman constellé de marque-pages !

Le billet tentateur d'Aifelle  !

12/11/2013

Dora la dingue

 "Être une fille dans ce monde n'est donc qu'une question d'argent et d'organes génitaux ? La vie n'est-elle qu'une série de transactions ? "

Trahie par son père  (qui a une maîtresse), négligée par sa mère (dépressive), Ida, 18 ans,  va traverser une "épreuve psycho-sexuelle", comme elle qualifiera après coup la série d'aventures racontée dans Dora la dingue.41nHIzujyaL._AA160_.jpg
Entre séances de psy où Ida a toujours un coup d'avance sur le Dr Sigmund, cavalcades effrénées avec sa bande, Ida devient Dora et ne maîtrisera bientôt plus les règles d'un jeu cruel.
Il y a une grande inventivité langagière dans Dora la dingue (bravo au traducteur!), une belle énergie aussi mais je suis toujours restée extérieure à ce récit qui semble enchaîner les morceaux de bravoure sans pour autant susciter d'émotions.

11/11/2013

La mécanique du bonheur

"Je vais persister. Je vais continuer à penser et je vais continuer à agir. Et donc il s'assit  et écrivit une chronique dans laquelle il s'adressait au Premier ministre."

Pendant longtemps Morris Schutt a exposé l'intimité de sa famille dans des chroniques qui ont fait sa renommée. Mais la mort de son fils , tué en Afghanistan, va le faire déborder du cadre qui lui était imparti et son journal va le mette en congé.david bergen
Morris , qui voit le reste de sa famille se déliter peu à peu, va se tourner vers les philosophes anciens pour essayer de retrouver un point d'ancrage et lutter contre la culpabilité qui le taraude.
Tout sauf complaisant et pathétique La mécanique du bonheur est un roman qui explore  avec empathie les complexités d'un homme intelligent et sensible mais qui se retrouve complètement désorienté. Comme Herzog, le héros de Saul Bellow, il écrit des lettres, envoyées ou non, qui lui permettent de mettre à plat ses sentiments. Comme beaucoup d'hommes, il a ses faiblesses, ses mensonges mais au final David Bergen parvient à nous le rendre sympathique , ce qui n'était pas couru d'avance ! 283 pages constellées de marque-pages !

La mécanique du bonheur, David Bergen, Albin Michel 2013, traduit de l’anglais (Canada) par Hélène Fournier.

L'avis de Keisha.

10/11/2013

La bibliothèque idéale d'Anna Gavalda #1

Recension effectuée d'après un article de Elle N°3540 (manque toute la saveur de ses commentaires parfois surprenants ...)

-Margaret Mitchell,Autant en emporte le vent64425_628113737203187_1618699045_n.jpg

-Jane Austen, Orgueil et préjugés

-Karen Blixen, La ferme africaine

-Nick Hornby, Haute fidélité

-Brady Udall, Le destin miraculeux d'Edgar Mint

-David Nicholls, Un jour

( One day,(en VO) )

- Angela Huth, Les filles de Hallows Farm

- Françoise Sagan, Les Faux-Fuyants

- Willa Cather, Mon Antonia

- Laurie Colwin, Franck et Billy, Une vie merveilleuse, Une épouse presque parfaite,  Comment se dire adieu ?

- Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac

-Roald Dahl, Matilda

-Jim Harrison, Dalva, mais pas que.

-Alessandro Baricco, Soie

06:00 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : anna gavalda