04/02/2007
Bon sang de bonsoir
06:04 Publié dans les dits de Ferdi | Lien permanent | Commentaires (25)
03/02/2007
"Moncoeur, monamour, monamour, moncoeur..", refain connu
Si la St Valentin, les roses, les chocolats, les parfums et
les coeurs vous soulèvent le votre de coeur, j'ai l'antidote , la
panacée, que dis-je , l'arme ABSOLUE pour lutter contre ce ramdam
consummériste qui nous empêche d'entendre les oiseaux chanter( parce
que la fête des amoureux correspond à la période d'accouplement des
p'tits zosiaux , non mais sans blague!).
Gainsbourg, par l'intermédiaire de Françoise Hardy se demandait Comment lui dire adieu, Cécile Slanka nous laisse l'embarras du choix.
Que
vous soyez un homme ou une femme, que vous preniez le métro ou l'auto, que vous
soyez féministe ou macho, fan de Desperate Housewifes ou d'E-bay, littéraire ou ingénieur,
en analyse ou pas, poli ou pervers, explicite ou intuitive,
chacune de ces lettres de rupture vous mettra le coeur en joie (si vous
ne la recevez pas, bien sûr !) et fera travailler sans relâche votre
esprit et vos zygomatiques !
Un vrai festival d'humour et de
virtuosité sur la figure imposée de la lettre de rupture, l'auteure
se régale visiblement en s'imposant toutes sortes de
contraintes oulipiennes plus réjouissantes les unes que les autres !
Et
si votre amoureux(se) vous a déçu(e), vous pourrez toujours lui offrir
le bouquin, en lui conseillant gentiment: "Choisis celle que tu
préfères..."
Un livre époustouflant, ébourrifant, éblouissant ! Je dirais même plus: effervescent, énergisant, étincelant !*
*Exercice réalisé sans dictionnaire de protection. Sous vos applaudissements. Merci.
Pour les citations c'est ici.
06:06 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (31)
02/02/2007
Tout pour me déplaire (et pourtant ...)
(Normalement, en lisant le titre, Cuné doit avoir les cheveux qui se dressent sur la tête ...)
Pour commencer, le titre : Le petit Bâtard,
aux relents Guy Des Carsiens (du nom d'un auteur de roman
populaire, heureusement tombé dans l'oubli...), ensuite la photo de
couverture, peu lisible et peu engageante , mais heureusement, bravant
tout ceci, la
recommandation de Cuné, qui vaut tous les viatiques.
Dans
ce roman, l'auteur a réussi à rassembler tou ce qui me hérisse: une
histoire d'hommes , récit d'iniation de surcroît, d'où la violence
n'est pas absente , mais , miraculeusement, William Kowalski, esquive avec grâce tous les clichés et est parvenu à m'émouvoir comme rarement.
Le
jeune Billy , bien qu'élevé uniquement par un grand-père confit dans le
whisky, nourri une grande partie de sa vie de saucisses grillées (!),
devient peu à peu une jeune homme attachant et sensible , bien que
taraudé parfois par une violence héritée de son lignage.
Les
personnages secondaires sont tous très bien dessinés et j'ai
particulèrement aimé la famille d'origine allemande qui accueillera un
moment Billy.On aimerait vraiment rencontrer de telles personnes.
Kowalski
traite également avec délicatesse de graves problèmes que chacun feint
parfois de ne pas voir et je me suis surprise à ralentir mon rythme de
lecture pour savourer ce bon gros roman , un bon gros roman comme je
les aime ! (Là, Cuné a retrouvé le sourire!)
06:07 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (23)
01/02/2007
Le royaume des mots
Chacun de nous a une histoire, voilà ce qu'affirme Vida Winter,
écrivaine prolifique qui entretient avec la vérité des relations
complexes...Pourtant, à la fin de sa vie, elle se choisit une
biographe, Margaret Lea, afin de ne plus esquiver Le treizième conte, récit qui donne son titre au roman et qui est la clé de toute sa vie.
A
partir de là, nous sommes emportés dans un monde qui ressemble à
celui des soeurs Brontë, un univers plein de livres et de bibliothèques
auxquels se raccrocher , plein de péripéties amenées sans tambour ni
trompettes, un monde dans lequel nous nous glissons avec délices comme
dans un bain bien chaud...
Dans ce roman dense mais pas touffu, il
est aussi beaucoup question de passage entre deux univers, celui de la
fiction et de la réalité, de la vie et de la mort...
La biographe,
en délivrant la romancière de son secret, s'allègera elle aussi du
poids du passé . Quant au lecteur , il sera réconforté car Diane Setterfield ,qui
a sans doute beaucoup lu, prend soin de lui donner des nouvelles de
tous les personnages, y compris du chat Shadow, ce dont nous la
remercions.
389 pages à savourer . Un pur bonheur !
Toute ma gratitude à Cuné pour cette découverte
06:01 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (28)
31/01/2007
La grande sirène
Vient de sortir en poche (5 euros, tout rond) un livre très mince
mais qui, j'en suis sûre, restera longtemps à mijoter dans nos
cerveaux: Le musée de la sirène de Cypora Petitjean-Cerf.
La
narratrice vole un jour dans l'aquarium d'un
restaurant chinois une sirène. A partir de là, par petites touches
d'abord ,puis du tout au tout, , la vie de la jeune Annabelle va être
bouleversée . En effet, cette sirène, qui emprunte certains traits à
celles évoquées dans L'odyssée
ou à celle du conte d'Andersen, va vite s'adapter à sa nouvelle
existence, se révélant parfois féroce mais jamais affectueuse.La jeune
femme va passer par différentes phases, timidité, repli maladif sur soi
puis ouverture aux autres , la sirène jouant à chaque fois le rôle de
catalyseur, mais de manière discrète.
Je suis entrée d'emblée dans
cette histoire et dans cette écriture précise et lumineuse. On peut
envisager ce roman comme une fable, libre à chacun d'envisager la
sirène comme une métaphore de ce qu'il voudra , mais sous une apparence
légère, ce roman laisse une empreinte durable...
La critique de Clarabel
06:10 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (11)
30/01/2007
5 gestes pour la planète
A la demande de Bellesahi , voici ce que nous faisons pour montrer un tantinet respectueux de l'environnement:
Et d'abord, en digne fille ayant grandi dans les années 70 (1ère crise pétrolière), j'éteins les lumières quand je quitte une pièce (le faire comprendre aux enfants, même grands, dur, dur...);
Ensuite, je recycle le papier (photocopies ratées) en papier d'impression pour l'imprimante de l'ordi ou en carnet destiné à noter les courses (une agrafe et hop, c'est parti !);
De plus, nous avons un compost dans le jardin, ce qui diminue le volume des sacs poubelles et devrait donner (mais quand ? )un super engrais naturel ;
En outre, depuis bien longtemps, je refuse les sachets de plastique chez les commerçants (j'ai toujours de la place dans mon sac ou dans mon filet à provision planqué au fond de mon sac, pas glamour mais pratique !)
Enfin, j'utilise des produits de beauté bio .
Volià, à qui le tour ?
06:05 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (13)
29/01/2007
Economisons, économisons ...
"-Et comment j'aurais pu être implicitement désagréable , alors
que par définition si j'avais essayé d'être plus explicite cela aurait
été blessant? Est-ce qu'il voulait dire que si j'avais dit ce qu'il
voulait me faire dire, au lieu que ça reste non dit, il n'aurait pas su
quoi dire ? C'est ça qu'il a dit?
- Eh bien , c'est ce qu'il insinuait."p39 de Le femme de hasard , premier roman de Jonathan Coe qui, 20 ans après sa parution en anglais vient de paraître directement en poche.
On ne se demande pas pourquoi tant ce roman est lourd, bavard et
ennuyeux au possible. les interventions de
l'auteur-narrateur sont incessantes et leur humour tombe
systématiquement à plat, heureusement que le romancier a
progressé. Avoir écrit La maison du sommeil, ce n'est pas rien quand même !
Et de un.
J'ai tenu encore moins longtemps avec Petit éloge de la mémoire
de Boualem Sansal mais bon, il est vrai que j'ai du mal avec le
lyrisme alors si quelqu'un est intéressé ...
Et de deux.
Plus de nuances cependant avec Petit éloge du temps présent de
Jean-Marie Laclavetine où de superbes passages ,où l'auteur se montre
gourmand de mots, voisinent avec des paragraphes ennuyeux au possible.
Bilan mitigé donc mais ce livre m'aura au moins donné envie de faire
davantage connaissance avec cet auteur.
06:02 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (14)
28/01/2007
Migration de poules ou la vie en rose ..
Hé oui, avec le printemps qui arrive de plus en plus
tôt, puis l'hiver qui pointe enfin le bout de son nez, les poules
sont devenues folles (enfin , pas le même genre de folie que les vaches, heureusement !).
Jeudi, livre qui me saute dans les mains, en direct du perchoir de la médiathèque: Les poules
, de John Yeoman, illustré par Quentin Blake (couverture rose), livre
qui raconte comment Flossie et Bessie qui vivaient dans ce qui ne
s'appelait pas encore un "élevage hors-sol" , vont découvrir la liberté
, ses dangers et ses bonheurs, grâce à un choucas.
Vendredi, je
trouve enfin le temps d' aller chez mon ami le roi et son
enchanteur pour acheter un pot de peinture destiné à une étagère
d'angle. Faute de" rouge cochenille",comme ici, je me décide pour un
rose "pois de senteur" qui me donnera un avant-goût du printemps, le
vrai. Je rentre chez moi et dans ma boîte à lettres, j'entends
caqueter. Une poule de la ferme d'en face aurait-elle élu
domicile là ? Que nenni, c'était une poule du Sud-Ouest qui avait
bravé le mauvais temps pour arriver chez moi et me dispenser sa bonne
humeur car il s'agit d'une poule très rare, en voie d'apparition, une
poule rose , du même rose exactement que le futur perchoir qu'elle va
occuper ! La transmission de pensée, nous y croyons, n'est-ce pas
Cath ?
La preuve, en image* !
*L'auteur garantit qu'aucun animal n'a subi de mauvais traitements durant la séance de photos .
08:35 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (13)
26/01/2007
Laissez infuser
Avec un auteur que l'on découvre, la tentation est grande de se
raccrocher à des figures connues. Quand j'ai commencé ma lecture des
nouvelles composant le recueil comme tous les après-midis de
Zoya Pirzad, c'est le nom de Colette qui m'est aussitôt venu à
l'esprit. La nature est en effet très présente dans ces textes, parfois
très courts ,mettant en scène des femmes iraniennes dans leur
quotidien.
Mais j'ai dû réviser mon jugement car plus que la
nature c'est le rapport au temps qui court en filigrane tout le long de
ses 18 nouvelles dépaysantes et en même temps universelles. Ces
portraits de femmes, ce pourrait être nous, nos amies, nos voisines...
Pas
de nouvelles à chutes, l'auteure évite ainsi le piège de la mécanique
trop bien huilée, ce sont de petits faits, qui basculent parfois à la
limite du fantastique, des faits anodins mais qui minent de rien
frappent nos esprits tant le style de l'auteur infuse en nous.
j'ai d'abord eu l'impression d'être traversée par ces nouvelles mais elles sont en fait restées longtemps en moi...
La critique de Clarabel.
06:00 Publié dans Nouvelles étrangères | Lien permanent | Commentaires (16)
25/01/2007
200ème billet (déjà !)
200 fois déjà que je scribouille un p'tit billet au p'tit matin , alors je vous invite à faire un p'tit tour chez un ami pour donner votre avis ...
Bisous à tous et à toutes et merci de passer "chez moi"
06:34 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (23)