18/11/2006
Ordinateur HS !
Je vais me faire très rare car ce matin , l'ordi m'a lâchement abandonnée...Si tout va bien , demain un message devrait être programmé.La suite ne dépend pas de moi, alors on verra...Vous me manquez déjà...A bientôt j'espère
16:32 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (11)
Songe à la sauge ...
Les recettes mijotées , j'adore ça. D'accord, la préparation
, c'est du boulot, mais après ça mijote tout doucement et ça sent bon
!!! Alors pour une fois, je m'étais bien organisée, j'avais acheté tous
les ingrédients et j'avais même la sauge (dans mon jardin).
Apparemment, elle servait juste pour la déco mais en fait, c'était
délicieux !
Alors je vous livre le petit truc conseillé dans le
livre: "Faites frire 30 secondes les feuilles de sauge dans de l'huile
d'olive.Veillez à ce quelles ne brûlent pas. Réservez sur du papier
absorbant et salez." Quand le plat est prêt (là c'était du lapin en
fricassée (ne me tape pas Cathie ! :) ), "décorez de feuilles de sauge
croustillantes". Se régaler ...
En plus, la sauge , comme le thym, est très efficace en cas d'aphtes !
06:06 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (4)
17/11/2006
Essai non transformé
Non, je ne marcherai pas sur les brisées de Choupynette qui a su si
bien évoquer le match, que dis-je le ballet, des joueurs néo-zélandais
(qui ont fichu la pâtée aux frenchies bien ternes). Ah, les corps qui
fumaient tels des percherons après l'effort, ah les joueurs
massifs qui s'envolaient dans les airs tels de fraîches sylphides...
Stop.
Non, j'aurais voulu évoquer le livre de Kazuo Ishiguro, Auprès de moi toujours
mais mon marque-pages est resté obstinément coincé à la page 106. Pas
moyen d'accrocher à cette histoire mollassonne en dépit de tous les
hameçons laissés par l'auteur...Ah, il y a un mystère et je vais
vous en révéler un petit bout par ci par là pour mieux vous tenir en
haleine, désolée mais ça n'a pas fonctionné. Je dois être
allergique aux histoires de pensionnat anglais. Pourtant le style est
agréable et les relations entre les personnages sont décrites avec
subtilité mais décidément, non. Je m'en vais de ce pas le rapporter à
la médiathèque.
Ps: j'avais lu un billet récemment sur ce livre mais ma mémoire est défaillante alors si l'auteur de ce post passe ici, qu'il laisse un petit mot et j'établirai le lien !
06:48 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (11)
16/11/2006
Jess ou Georgia ?
Dans la foulée du Journal de Bridget Jones , on a vu apparaître toute une littérature d'identification destinée aux trentenaires.
Les ados ne pouvaient évidemment pas être oubliées et en 2002 nous avons vu apparaître ceci :
Mon nez, mon chat, l'amour et moi
, titre explicite s'il en est,où Louise Rennisson brossait le portrait
d'une ado empêtrée par son physique, ses parents, lourdauds bien sûr,
son chat , Angus, qui se prend pour un rottweiller et sa petite soeur.
Noémie et moi avons partagé avec bonheur les différents tomes de cette
série qui , sur la fin, commence quand même à s'essouffler....
Il
faut croire qu'en 4 ans j'ai beaucoup vieilli car, suivant les conseils
de Clarabel (qui est une jeunette, elle), j'ai emprunté Quinze ans , charmante mais cinglée qui surfe sur la vague de cette littérature-miroir humoristique destinée aux ados.
J'ai
apprécié comme d'habitude l'humour anglais (en particulier les
"horreurscopes" envoyés par mails par le père barré) mais je suis
restée de glace face à ce "copier/coller" de Georgia. Quelques détails
ont changé, la mère élève seule sa fille , la grand-mère vient habiter
à la maison mais bon...En plus, cette pauvre Jess n'a même pas d'animal
favori et elle se permet de répondre aux profs, non mais je rêve
! :) (je suis bien contente de n'avoir que des garçons en face de
moi au boulot quand je lis ça...). Clarabel, tu étais trop optimiste !
Résigne -toi, Cathulu, tu as dépassé l'âge limite de lecture de ce livre !
Pas grave, il m'en reste plein d'autres à découvrir . Par exemple :Trois fois quinze ans, charmante mais fripée!
06:55 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (11)
15/11/2006
Enfer et damnation !
Si vous aimez les livres qui parlent des livres, les héroïnes pas nunuches,
évouluant qui plus est en tant que détective littéraire dans un monde
qui pourrait être le notre mais pourrait aussi se trouver dans le
futur, si vous n'avez pas peur des voyages dans le temps, si vous aimez
les personnages déjantés et loufoques, si vous rêvez d'adopter un Dodo
(cet oiseau disparu qu'on rencontre chez Lewis Carroll), alors ces
livres sont faits pour vous ! (en plus, ils sont au format poche !)
Jasper Fforde (non, je ne bégaie pas ) a su dans L'affaire Jane Eyre et Délivrez-moi créer son propre univers , où nous le suivons ravis de découvrir les aventures de Thursday Next.
Je
ne vous cacherai pas que les surprises du premier volume ayant été
éventées dans le deuxième tome, j'y avais trouvé un peu moins de
plaisir, contrebalancé cependant par une trouvaille jubilatoire que je
me garderai bien de révéler ...
Recherchant
de quoi illustrer ce billet, je découvre que depuis le mois
dernier est sorti le 3 ème volume ! Et personne ne m'avait prévenue !
Vive la toile grâce à qui je vais commander de ce pas ...J'espère que
quand vous lirez ce billet, je l'aurai reçu...
06:07 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (11)
14/11/2006
Quand le chat n'est pas là ...
Pour se remonter le moral, rien de tel que Broderies , la BD de Marjane Satrapi. J'en riais tout haut en le lisant, ce qui ne m'était pas arrivé depuis longtemps !
Les
broderies qui donnent leur titre à la BD sont d'une nature très
particulière que je vous laisse le soin de découvrir. En tout cas, il
ne s'agit pas ici de concurrencer Catsotte et ses consoeurs.
Les
héroïnes sont la grand-mère (très pittoresque), ma mère, leurs copines
et l'auteure qui se met aussi en scène.Pendant que les hommes font la
sieste, les femmes débarassent et en profitent pour "casser du sucre "
sur le dos des hommes tout en prenant le café! Rien que de très normal
direz-vous peut être, vilaines que vous êtes ! :) Mais la scène se
déroule en Iran , pays où les femmes peuvent être mariées extrêmement
jeunes, se doivent d'être vierges au mariage et ne bénéficient pas de
beaucoup de liberté (doux euphémisme ) et prend donc une toute autre
dimension.
Voir la manière dont elles se débrouillent pour surmonter
leurs difficultés , avec une malice digne des contes orientaux , est un
pur régal ! La grand-mère qui appelle un chat un chat et son mari par
son nom pour mieux le respecter mais se débrouille pour n'en faire qu'à
sa tête est tout à fait réjouissante!
De la verdeur, de l'humour (au détrimment des hommes qui s'en remettront), voilà de quoi passer un bon moment !
PS: Pour en savoir plus sur l'auteur allez cueillir un peu de génépi...
06:15 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (8)
13/11/2006
Comment concilier érudition et gourmandise, goûtez-moi ça !
Au menu, 16 recettes (2 de plus que dans l'édition originale,
veinardes que nous sommes!) écrites chacune à la manière d'un(e)
grand(e) écrivain'e) de la littérature mondiale.
Nous pourrons ainsi déguster la soupe de Kafka qui
donne son titre au recueil, enchaîner avec l'agneau à la sauce à
l'aneth de Raymond Chandler et terminer par le clafoutis grand-mère à
la Virginia Woolf.
Chacun
de ses pastiches se tient à la limite de l'exercice d'admiration mais ne
tourne jamais au jeu de massacre. L'auteur, Marck Crick, avec un humour
tout britannique, a su se glisser dans la peau de chacun de ces
écrivains et nous en donne ainsi un aperçu plus apéritif qu'indigeste.
Point
n'est besoin de connaître chacun des auteurs présentés, au contraire,
comme dans un mezze, libre à nous d'aller ensuite découvrir plus à fond
l'auteur "picoré".
Il faut noter que chacun des texte a été traduit
en français par des spécialistes français des auteurs imités (Geneviève
brisac a ainsi traduit le texte "de" Jane Austen), ce qui garantit la
fidélité à l'esprit et au style.
J'ai eu le sourire au lèvres en
piochant dans ce recueil par ailleurs illustré par Marck Crick, auteur
multitalentueux quui n'hésite pas à citer les auteurs imités donnant
sur leur avis en 4 ème de couv' sur La soupe de Kafka : "Qu'il pourrisse en enfer !" Graham Greene.
Nous
avons même droit à la photo d'un Marck Crick, qui sans doute pour
accentuer la ressemblance avec les tops modéles dont il a le physique,
fait la tronche.
Dernière précision, les recettes sont tout à fait
réalisables, si l'on se donne la peine de les "dégraisser" de leur
littérature...
06:02 Publié dans Nouvelles étrangères | Lien permanent | Commentaires (7)
12/11/2006
Bloguer , dit-elle
Trouvé chez Cuné, un petit questionnaire...
Depuis quand blogues-tu ?
Depuis juillet 2006.Nous ne partions pas en vacances, je me promenais sur les blogs depuis mai ou juin, alors pourquoi pas se lancer...
Comment t'es venu le nom de ton blog ?
En
quelques secondes, l'inspiration de l'urgence...ma fille qui s'est
occupée de l'apect technique me pressait.Evidemment c'est la
contraction de mon prénom et d'un verbe que j'aime beaucoup . Ce
nouveau prénom me convient très bien car il est interrogatif et ouvert.
Si tu pouvais changer, ce serait quoi ?
J'aimerais arriver à mieux exprimer mes émotions.Etre plus
nuancée parfois et surtout arriver à faire partager mon
enthousiasme avec conviction.
Pourquoi te mettre à bloguer ?
J'aime écrire mais je n'avais pas trouvé de destinataire.
Le prof de littérature qui m'a le plus apporté me disait toujours qu'on
écrit pour quelqu'un. Il m'a fallu du temps pour l'admettre.
Tes parents sont au courant ?
J'ai passé l' âge de demander leur permission ! :) Mais non,
ils ne le savent pas. Dans ma belle famille quelques uns sont au
courant mais ils s'en moquent un peu (beaucoup). Il n'y a pas grand
monde autour de moi qui soit intéressé par la littérature ou du moins
ait envie de lire des articles sur elle. Mes amis passent me voir sur
le blog et ça me fait plaisir, c'est l'essentiel.
Quels sont tes trois blogs préférés?
Ayant répondu un jour avec franchise à une question de ce type et ayant causé beaucoup de peine, je demande un joker.
N'est-ce pas un peu facile de dégoiser sous couvert d'anonymat ?
D'abord, nous ne dégoisons pas . Ensuite, nous faisons partager nos
coups de coeurs et nos coups de griffe . Personne n'est obligé de nous
lire et le débat est toujours le bienvenu si chacun reste correct ce
qui me semble être le cas sur les blogs littéraires où le
climat me semble nettement plus jovial que dans d'autres...
Aimes-tu les gens qui bloguent ?
Pas tous bien
sûr, je me sens davantage d'affinités avec certains auteurs de blogs
qu'avec d'autres mais ce n'est pas pour autant que je me permets des
commentaires désobligeants.
En
tout cas, Delphine, Laure , Cuné et Clarabel m'ont facilité l'entrée
dans la blogosphère avec beaucoup de gentillesse et je les en remercie.
Qu'est ce que le blog a changé ?
Pour l'instant, je prends du plaisir à écrire, à partager
mes lectures (au sens propre et au sens figuré),à essayer de faire sourire... ça fait fonctionner
mes neurones qui étaient plutôt grippés :).
Que n'aimes-tu pas dans le blog ?
Les billets trop longs fatiguent mes yeux...c'est pourquoi je m'efforce d'aller à l'essentiel.
J'ai lamentablement séché pour la dernière question ...
06:40 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (18)
11/11/2006
J'aurais aimé aimer...
Dans France récit d'une enfance Zahia Rahmani, née en Algérie en 1962 , croise les récits de sa mère et les siens.
La
4ème de couverture de ce livre paru aux éditions Sabine Wespiesser ,
l'émission de radio où l'auteure avait parlé avec sensibilité de son
enfance française, de ses relations difficiles avec un père harki , de
son accès à la culture comme libération, tout cela m'avait donné envie
de lire ce récit.
Déception. Je suis restée totalement extérieure au
livre qui alterne phrases courtes et simples, et longues envolée
lyriques. Pire encore, Zahia Rahmani n'a jamais réussi à me toucher et
je suis restée totalement hermétique à ses reflexions sociologiques,
empêtrée que j'étais dans ses métaphore imcompréhensibles. Le temps m'a
paru long et il m'a fallu tenir bon pour venir à bout de ce récit qui
avait pourtanttout pour me plaire.
07:00 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (6)
10/11/2006
J'en suis encore toute étourdie...
Ne comptez pas sur moi pour vous résumer Fergus
d'Adrienne Miller, un roman foisonnant, rempli de personnages
excentriques, égocentriques, avides d'attirer l'attention, le tout
gravitant dans le milieu de l'art aux Etats-Unis( Je préfère vous
laisser découvrir cette histoire éclatée pour que vous vous laissiez
surprendre...).
Plusieurs narrateurs, qui changent tout le temps, ce
qui est au début un peu déroutant, une histoire de manipulation et de
guerre des sexes, une histoire surtout montrant la vanité des
apparences dans le monde artistique.
J'ai d'abord beaucoup aimé le
style de l'auteure, ses formules qui font mouche, mais au deux tiers du
livre, j'ai commencé à m'essouffler et à être agacée par les
personnages,plus maladroits les uns que les autres dans leur relations
avec autrui.
J'aurais aimé aussi avoir quelques explications
concernant les allusions aux personnages de l'actualité états-unienne,
quelques notes en bas de page n'auraient pas été superflues.
Bilan
mitigé donc pour ce roman dont je ne connaissais rien et que seuls
quelques "sondages" dans les 660 pages qui le composent m'avaient donné
envie de le lire...
06:05 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (5)