09/09/2007
Un test !
Trouvé chez Papillon
What color is your soul painted ?
Green
Your soul is painted the color green, which embodies the characteristics of youth, wealth, vigor, aggression, coldness, jealousy, greed, corruption, sincerity, hope, growth, stability, money, luck, prosperity, fertility, cooperation, employment, and healing. Green falls under the element of Earth, and symbolizes our planet's fertility as well as life itself.
En tout cas si mon âme est verte, ma main, elle, ne l'est pas ....
08:09 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (21)
07/09/2007
Les nouvelles femmes de Stepford ? *
Le roman de Rachel Cusk commence par un long travelling très maîtrisé qui survole la banlieue résidentielle d’Arlington Park, non loin de Londres .Le décor est planté , placé sous le signe d’une pluie obstinée et agressive, presque voyeuriste,instaurant d’emblée un vague sentiment de malaise.Unité de lieu donc,Arlington Park,ses"bonnes "adresses et les autres ,où le mal est tenu à distance (le terrorisme est à Londres)mais où les allusions à l'enlèvement d'une petite fille qui reviennent en leitmotif signalent qu'il rôde quand même...
Unité de temps,vingt-quatre heures dans la vie de femmes au bord de la crise de nerfs , voilà qui donne un cadre au roman.
L’auteure s’intéresse donc à des habitants de cette banlieue, leur consacrant successivement un chapitre,en se focalisant davantage sur celles qui sont l’âme de ce lieu déserté la journée par les hommes.
Ces femmes dont une seule travaille (à mi-temps dans un lycée de filles) vont nous livrer leurs pensées les plus intimes, parfois mélancoliques,parfois pleines de ressentiment,l'une d'elle ayant le sentiment qu'elle a été assassinée par son mari, au demeurant le plus charmant des hommes, sorte de saint laïc. Elle se sent "lourde" , "pleine du dépôt des jours gâchés", une autre, sorte de Bree van de Kamp, se rendra comptedel'image qu'elleprojette et qui n'est pas forcément celle qu'elle espérait.
D'autres ,au contraire se rassurent en disant que le confort dont elles profitent, elles l'ont bien mérité même si la seule escapade quelles s'accordent est une virée au centre commercial le plus proche... Centre commercial où elles vont croiser celels qu'elles auraient pu devenir,du moins pour certaines d'entr'elles : des filles de seize ans déjà mère de famille.
Les enfants,les leurs et ceux des autres, sont bien sûr au coeur de leurs réflexions mais c'est surtout sur elles mêmes,qu'elles se penchent, sans indulgence, essayant d'être au plus près de leurs vérités.
"C'était un endroit dangereux où vivre, une famille: aussi tumultueux que la pleine mer sous un ciel traître, avec ses allégeances passagères, ses rafales de cruauté et de vertu, ses grandes vagues d'humeur et de mortalité, son incessante alternance de tempête et de bonace" (p. 228). Ou bien encore
"C'est ici que Maisie se sentait le plus éloignée de ses aspirations, voyait son mari et ses enfants comme les étrangers qu'ils étaient de temsp à autre. C'est ici qu'elle sentait le plus souvent qu'il étaient dans une pièce de théâtre,et que ce n'était pas une pièce de théâtre qu'elle appréciait"(p.214).
L'auteure ne stigmatise pas pour autant les hommes,ils sont souvent palins debonen volonté et mettent volontiers lamain ) la pâte.
L'auteur se moque comme d'une guigne du politiquement correct, les hommes, la famille et les valeurs de la plus ou moins petite bourgeosie sont joyeusement passées à la moulinette, le tout avec un style sensible, imagé et puissant. Rachel Cusk sait créer son propre univers et j'attends déjà avec impatience la traduction de ses autres romans. Une vraie auteure.
* Roman d'Ira Levin dans lequel des femmes tout à fait normales au départ se transforment mystérieusement en parfaites petites ménagères pour le plus grand bonheur de leurs époux....
La critique de Clarabel
06:09 | Lien permanent | Commentaires (19)
06/09/2007
A bride abattue
Le titre de ce pavé dévoré en deux jours laissait craindre le pire :Les amants de ma mère.
Deuxième livre de la sélection Fnac, ayant été quelque peu échaudée par
le premier, je m'attendais à ne pas venir à bout du roman de
Christopher Hope.
Et je me suis laissée embarquer par ce roman
foisonnant aux personnages pittoresques,entre autres une mère pas du
tout maternelle mais aventurière aussi bien en amour que dans les airs,
puiqu'elel pilotait un avion et se baladait au gré de ses envies en
Afrique du Sud.
La relation mère/fils,au coeur de ce roman ne
pouvait donc être que perturbée mais elle s'avère relativement pacifiée
et se déroule avec en toile de fond l'histoire de l'Afriquedu sud,
nation tout à la fois haïe et adorée.
Un style vigoureux et enlevé qui emporte le lecteur au fil de ces 500 pages en un clin d'oeil ou presque.
Magnifique
et indispensable, comme le prouve l'aspect tout hérissé de mon
exemplaire par les signets improvisés signalant des passges
remarquables (un vrai porc-épic !).
Sortie le 06 septembre.
07:13 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (15)
05/09/2007
Déjà la fin !
Avec La reine dans le palais des courants d'air (titre énigmatique s'il en est) se clôt la trilogie du Millénium.
700 pages denses et efficaces qui tiennent en haleine au point que j'ai lu jusqu'à 1 h 30 mardi matin...
Pas pu résister !
Au début de ce roman,le rythme est nettement ralenti car l'héroïne,Lisbeth, la prétendue psychotout -ce -que- vous -voulez avait quand même salement été amochée à la fin du volume deux et elle a beau avoir neuf vies commes les chats, un peu de repos était nécessaire.
Cela donne aussi l'occasion à Stieg Larsson de nous expliquer les rouages d'une histoire d'espionnage politique avant de mettre en place rebondissements tant dans la vie privée que dans le dénouement de la conspiration qu'il a su orchestrer avec brio.
Mais"Tout compte fait, cette histoire n'a pas pour sujet principal des
espions et des sectes secrètes dans l'Etat, mais la violence ordinaire
exercée contre des femmes , et les hommes qui rendent cela possible"
(p.651), ces hommes qui n'aimaient pas les femmes, thème qui a couru tout au long de ces trois volumes.
Nous craignons pour la vie de tous les personnages auxquels nous nous sommes attachés, en découvrons de nouveaux et continuons à explorer les rouages du journalisme, de la politique et de la police suédois.
Le procès (et le revirement qui s'y opère )nous fait battre le coeur et nous refermons ce volume, un petit pincement au coeur,sachant que nous ne retouverons pas ceux auxquels nous nous étions attachés,l'auteur étant malheureusement décédé.
06:16 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (20)
03/09/2007
Au bord du coeur
Le chat dans la gorge , roman, se présente sous la forme de courts chapitres, dûment titrés, et relate la vie d'une famille par le biais des événements , micro-événements ou incidents, qui la frappe.
A première vue , rien que du banal donc, rivalité entre frères qui se règlera de manière subtile, mari volage alors même qu'il a réclamé un petit quatrième à sa femme...
Mais ce quotidien nous est présenté avec une telle économie de moyens (79 pages et pas un mot en trop), une telle sensibilté qu'on en reste chaviré ,en particulier par le tout dernier texte dont je vous laisse la surprise.
Colette Pellissier nous fait partager la vie de ses personnages, adultes et enfants avec la même intensité et l'on partage avec bonheur leurs sentiments les secrets.
Une réussite !
Il reste juste à espérer que ce roman trouvera sa place dans la cohue de la rentrée littéraire.
Merci à Laure de me l'avoir fait découvrir.
L'avis de Clarabel
06:56 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (23)
02/09/2007
le livre (presque) maudit ...
Dix ans que je l'ai acheté. Dix ans que je le trimballe d'une pile à l'autre, d'une pièce à l'autre.
je l'avais même mporté en Bretagne au printemps, me disant qu'en cas de disette,je serais bien forcée de le lire...
Finalement,c'est à la fin du mois d'août que je l'ai fourré dans mon sac et enfin ouvert au hasard. L'atmoshère s'y prêtait bien, nous étions entre femmes, au calme, dans un coin un peu retiré, derrière des buissons de noisetiers. Des confidences avaient été echangées,puis vint insensiblement vint le temps de la lecture...ou de la sieste.
J'ai ouvert au hasard Femmes qui courent avec les loups (histoires et mythes de l'archétypes de la femme sauvage) de Clarissa Pinkola Estès et je suis tombée sur le chapitre "Rentrer chez soi : retour à soi même". Je me suis laissée embarquer par le conte point de départ et son interprétation
L'objectif de l'auteure est en quelque sorte de réveiller la"force naturelle, instinctive,riche de dons créateurs", cette "femme sauvage" muselée par la société.
Un seul chapitre n'a pas eu autant d'effet sur moi mais il a su pointer du doigt des attitudes trop courantes d'autodépréciation et dorénavant, de toutes petites choses ont évolué...
07:43 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (24)
01/09/2007
ô joie, ô bonheur !!!
06:03 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (19)
31/08/2007
Labours sanglants
Avant de devenir un premier roman (policier), Vacances picardes était un feuilleton théâtral lu en scène par son auteur ,Philippe Sturbelle. Soit.
Je me demande bien comment réagissaient les spectateurs face à cette accumulation de meurtres qui surgit sous les pas de Mesclin, citadin en vacances dans la campagne picarde.
D'abord une présentatrice météo qui tombe ,tirée comme un vulgaire lapin,le nez dans les labours puis une vieille un peu dérangée et avec toujours dans les parages Mesclin qui était juste venu faire le point sur sa vie familiale et professionnelle.
Pas vraiment sympathique le Mesclin ,qui a peine a-t-il vu la gendarme Lelièvre, enceinte de 5 mois , est aussitôt assailli d'envies lubriques.Les personnages secondaires sont tous pittoresques mais avec excès et on s'embarque bientôt dans une histoire aussi folle qu'eux (au sens propre du terme,hélas)
Je ne cacherai pas que j'ai "sauté "certains passages qui m'ont paru grotesques et invraisemblables,sans compter une scène sexiste au possible dont on aurait pu faire l'économie et qui n'a aucune logique sauf dans les fantasmes masculins les plus éculés
Le pire peut être est qu'à la fin ,alors qu'on croyait que l'assassin avait été identifié, paf, l'auteur nous fait le coup du rebondissement et ...nous laisse le bec dans l'eau !
Quant à la Picardie, j'espère que cette région ne compte pas sur ce livre pour attirer les touristes ...
Non,décidément,la Picardie,je la préfère nettement telle que nous la présente Bellesahi !
06:58 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (14)
30/08/2007
N'est pas Sylvia Plath qui veut
Ce long "poème" d'une centaine de pages portant l'étiquette de roman a été le premier que j'ai lu de la sélection Fnac.
Il
a réussi l'exploit de m'énerver au plus haut point cumulant à mon avis
tous les défauts du premier roman : règlement de compte
égocentrique,l'auteure grattant ses plaies avec une sorte de jubilation
impudique.
Et pourtant, pourtant il y a dans ce texte une
vraie écriture, très travaillée-trop parfois-, avec des
inventions qui seraient intéressantes si elles ne venaient pas
perturber la lecture et établir entre l'oeuvre et le lecteur le rideau de verre dont il est question ici.
Ce roman, placé sous le signe de la poésie et de Sylvia Plath en particulier, me laisse donc perplexe.
Claire Fercak possède un vrai style mais je n'y ai pas adhéré.
07:23 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (14)
29/08/2007
La bonne adresse
A force de lire sa série policière se déroulant dans le sud de l'Afrique, on en oublierait que Alexander Mc Call Smith est écossais.
44 Scotland street tombe à point pour nous le rappeler avec brio.
D'emblée, dans la préface,l'auteur nous rappelle qu'au départ ce roman est paru en feuilleton, nous indiquant au passage l'interaction qui s'est mise en place avec certains lecteurs, ce qui donne un côté très sympathique à l'entreprise.
Genre largement tombé en désuétude au XXIème siècle, le roman feuilleton retrouve ici un souffle , une énergie et un humour qui font plaisir à lire.
Pas le temps de s'ennuyer, les personnages sont très variés , tant en âge, que par leur situation sociale et l'auteur arriverait presque à nous faire croire que tous les écossais sont pittoresques,avec ou sans kilt (porté avec ou sans slip...). Se croisent ainsi à Edimbourgh, une jeune fille qui entame sa deuxième année sabbatique,un agent immobilier narcissique, une anthropologue qui n'a pas sa langue dans sa poche, un galériste vélleitaire,une tenancière de café autodidacte, un psychiatre,une mère d'enfant précoce ... mais pas de raton laveur.
L'auteur porte un regard enjoué et parfois caustique sur ses personnages que la découverte d'un tableau peut être de valeur, va se faire télescoper en un ballet déjanté.
Cette peinture drôlatique des édimbourgeois se termine trop vite et on n'a qu'une envie que la suite arrive très vite pour que nous en sachions plus sur ce qui est resté en suspens...
Un seul regret: bien que paru chez 10/18 , ce roman n'est pas en format poche .
06:28 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (17)