19/05/2008
"Si tu ne sais pas reconnaître ce que tu as, tu ne mérites pas d el'avoir."
Soit un groupe de femmes (et d'enfants)plutôt disparate mais qui "structuré par le hasard, avait résisté et s'était révélé trop solide pour être facilement démantelé. C'était un arrangement à la va-comme je te pousse,, une espèce d'improvisation libre et folle qui s'était métamorphosé en un réseau d'attachements qui conférait à chacune, de manière indéterminable, des valeurs sûres et un sentiment d'appartenance."
Soit un homme séduisant et riche, Adam, le bien nommé, qui va agir en catalyseur et va inciter chaque membre du groupe à réenvisager sa vie sous un autre angle...
Les vendredis d'Eleanor est un livre chaleureux qui peint le quotidien de femmes ayant fait des choix différents
et qui, chahutées par la vie, trouvent réconfort et amitié dans ces réunions du vendredi soir. Joanna trollope a le chic pour nous rendre familiers les univers de chacun de ses personnages de l'executive woman à la fan de house music , se penchant sur chacun d'eux avec une curiosité bienveillante. Elle analyse avec finesse et lucidité les recoins des âmes et quand le roman se termine nous n'avons qu'une envie: retrouver Eleanor, Paula Lindsay et tous les autres...
Un peu déçue par le Cuné , la vile tentatrice !
Ps: la photo de couverture m'a rappelé ceci !
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18/05/2008
Un barbu pas barbant m'a envoyé ceci...
06:03 Publié dans collection de noms de rues | Lien permanent | Commentaires (10)
17/05/2008
rattrapage 2
Vos désirs sont des ordres, Dame Cuné ! Alors voici une deuxième fournée de sorties en poche !
Pour la fête des mères ? ! :Kate Long, Manuel de la mauvaise mère
Pour faire un tour gourmand en Inde :Kalpana Swaminathan Saveurs assassines
Pour se détendre les neurones :Gail Parent Sheila Levine est morte et vit à New-York
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Made in Normandy
Des vaches normandes dans ma BAL ? Envoyées par Dame Cuné, bien sûr ! Meuhhhrci encore !
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16/05/2008
Les femmes et les enfants d'abord
Quel est le point commun entre Lettre à mon chien de François Nourissier, Bleu comme l'enfer de pHilippe Djian et Deux jours à tuer de François d'Epenoux ?
Réponse: j'ai failli tous les balancer par la fenêtre. Le seul mérite du dernier ayant été de me faire mettre le doigt sur ce qui me dérangeait dans chacun d'entre eux : la complaisance. Complaisance dans le chouchoutage de son nombril pour le premier, complaisance dans la violence pour les deux autres.
Mais revenons au roman de D'Epenoux.
Dans un premier temps, j'ai trouvé l'intrigue astucieuse: cet homme qui "pète les plombs" le week-end de son anniversaire a finalement un raison plutôt originale de le faire mais peu crédible à mon avis. Se faire haïr pour, salto arrière,se faire d'autant plus aimer, très peu pour moi. d'autant que,si au début j'ai apprécié l'humour caustique du narrateur, j'ai détesté la spirale de violence qui se met bientôt en place, violence dont les principales victimes sont les femmes et les enfants. Certes l'auteur prend la peine de souligner que ça lui fend le coeur au narrateur ,mais faut pas exagérer.Le coup de pied dans le berceau de la petite dernière qui fait rouler à terre le bébé et le fait hurler de terreur, non là ça suffit.
"Roman dérangeant"est-il écrit sur la 4 ème de couv'.Certes. Mais quel est l'objectif de l'auteur ? Nous faire admirer sa virtuosité narrative ou se complaire dans la violence physique infligée aux femmes et aux enfants ?
(Tiens cette nuit m'est revenu le titre d'un livre noir (très noir) paru il y a quelques années et qui est la réponsede la bergère aux bergers : une femme qui se rebelle contre la violence faite aux femmes : Dirty week-end...d'Helen Zahavi.)
Anne avait eu un énorme coup de coeur pour le livre et pour le film.
06:02 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (18)
15/05/2008
Séance de rattrapage
Grâce à Solenn, j'ai appris la sortie en poche aujourd'hui d'un roman que j'ai relu plusieurs fois ponctuellement pour le plaisir de retrouver les personnages...
Pas de coups de théâtres fracassants, tout est feutré dans Jours de juin
de Julia Glass. Ce roman se divise en trois étés qui vont bouleverser
la vie d'une famille écossaise.Des décès vont entraîner des
réajustements entre les personnages, réajustement des places de chacun
au sein de la famille et aussi de la vision , forcément parcellaire et
myope, que chacun a des autres.
Ce très beau texte aurait aussi pu reprendre le titre de Sylvie Doizelet Chercher sa demeure
car chacun dans le roman de julia Glass peine à trouver le pays
(Ecosse, Grèce, Etats-Unis, France) qui lui donnera la sérénité.
Si
vous aimez l'atmosphère des vielles demeures écossaises, les chiens de
berger, la musique et les livres,vous trouverez votre bonheur dans ce
livre qui n'est ni triste ni mélancolique. On y trouve même des pointes
d'humour quasiment anglais .
Julia Glass est américaine mais elle
mériterait presque qu'on lui accorde l'étiquette de romancière
anglaise, c'est dire si j'ai aimé...
06:02 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (14)
14/05/2008
"on dirait que l'hôpital psychiatrique est le lieu de toutes les émotions."
Anna , 8 ans, Paula (la narratrice dont on apprendra le prénom fort tard...),6. Une chute dans l'escalier.Anna qui a voulu protéger sa quasi jumelle devient aphasique:"Anna a perdu l'équilibre et notre famille a basculé dans l'escalier".
A l'adolescence, la situation s'inverse: pour protéger sa soeur, Paula va endosser son identité et aller passer un court séjour en hôpital psychiatrique."J'essayais de rentrer dans la langue d'Anna, de penser comme elle[...]Je voulais tout essayer, regarder par ses yeux, entrer vraiment dans son monde."
Quête de l'identité, réajustement des places dans une famille où la cadette a l'impression que toute l'attention est tournée ver sa soeur, difficulté à admettre que l'enfant, même handicapée a grandi et n'a plus besoin de ses parents, Eva Kavian traite ses thèmes avec une langue rare et qui sonne juste. Pas de pitié malséante, elle se glisse avec aisance et humour dans la peau d'une ado qui doit faire face à l'euthanasie d'un grand-père mais est aussi dévorée par l'envie de sa première sortie en boîte...
Eva kavian nous propose également une vision décapante de l' H P , de ses soignants parfois débordés et de la solidarité qui peut s'établir entre malades. Un livre lumineux.
Une auteure belge francophone dont j'avais déjà lu deux romans mais qui à chaque fois sait renouveler son écriture pour mieux nous surprendre.
L'avis de Laure
06:01 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (15)
13/05/2008
Lunatic Princess
Point n'est besoin d'avoir lu récemment Les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos pour apprécier le roman épistolaire de Camille de Peretti ,Nous sommes cruels.
Deux jeunes gens,Julien et Camille (de Peretti, tiens, tiens), fervents admirateurs du classique précédemment cité, vont se donner le projet de séduire puis d'abandonner des "proies", le but du jeu étant d'obtenir des trophées écrits :courriels, lettres ,textos...qui seront bien évidemment produits comme preuves de leur réussite.
Entre-temps,nous aurons droit à d'autres correspondances qui révèleront au passage que Julien ne joue pas toujours franc-jeu, d'où de subtils rebondissements ,et qui dévoileront en outre d'autres aspects moins noirs de Camille.
Pour se dédouaner de cette cruauté, Camille écrit à une amie : "Il faut bien se faire les griffes quand on n'a pas eu la chance de naître avec ta bonté." La jeunesse est en effet la seule excuse qu'on peut leur trouver, mais le jeu deviendra vite dangereux...
Traversé de références classiques, "Le jeu de l'amour et du hasard", "Belle du seigneur", mais aussi Marguerite Yourcenar et Colette que sa grand-mère Nini conseille à Camille de lire"ça t'apprendrait les choses", Nous sommes cruels est aussi un livre sur la beauté et le pouvoir des lettres:"Rien ne remplacera une lettre avec du vrai papier qui a voyagé et qui peut se froisser et se plier et se mettre sous un oreiller et dans sa poche ou sur son coeur...".
Franchement, je ne m'attendais pas à être aussi séduite par ce livre mais j'y ai trouvé des personnages pas du tout caricaturaux, flirtant avec le désespoir parfois, mais avec panache, "Je sourirai quoiqu'il advienne , après tout on dit que c'est la plus belle manière de montrer ses dents à son adversaire."Un récit qui s'il emprunte la forme et le fond du roman de Choderlos de Laclos (qu'au passage je n'avais jamais apprécié) sait très vite s'en affranchir et montre une réelle maîtrise de l'intrigue et de la psychologie des personnages. L'humour et la tendresse y sont bien présents, en particulier dans la correspondance décousue, tendre sans être cucul entre Camille et sa grand-mère et cela fait du bien de pouvoir lire des phrases telles que celle-ci : "Je pense que la prochaine fois que je chercherai un boulot, je l'écrirai sur mon CV: "grande expérience des fous en tous genres". C'est un atout non négligeable." Bref une très agréable surprise, j'attends déjà avec impatience la sortie en poche du nouveau roman de Camille de Peretti qui s'est cette fois inspirée du roman de Perec,Les choses.
L'avis d'Antigone
06:02 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (14)
12/05/2008
Bridget mène l''enquête
Une couverture attrayante, une 4 ème de couv' où j'ai pêché "enquêtrice au foyer façon Desperate Housewife", une allusion à "Millénium" (en termes de chiffres de vente, il est vrai), et j'étais cuite : La princesse des Glaces était pour moi.
"Princesse des glaces", Alex l'est à plus d'un titre : par sa beauté et sa froideur soudaine et parce qu'on la retrouve suicidée dans une baignoire d'eau gelée...
Son amie d'enfance , Erica,la découvre et va être chargée par la famille de rédiger un texte à la mémoire de la défunte, bon prétexte pour mener l'enquête sur le passé d'Alex.
Camilla Lackberg tresse avec habileté trois intrigues: la policière, de facture classique mais riche en rebondissements ,même si Erica fait souvent fi des règles en vigueur dans la police ; la sentimentale avec une héroïne clairement donnée comme écho de Briget Jones:la trentaine bien entamée, célibataire, des kilos en trop...et un amoureux d'enfance qui a eu la bonne idée de devenir policier; une intrigue familiale enfin car Erica vient de perdre ses parents et refuse de vendre la maison familiale, contre la volonté de sa soeur,manipulée par un mari pas si bien sous tous rapports que cela (il est même carrément ignoble). Le tout traité avec pertinence, alternant émotion et humour.
La traduction est parfois lourde, on se demande si les deux traducteurs ont travaillé en harmonie, mais l'ensemble se lit avec plaisir. Une fois encore les auteurs nordiques se montrent moins frileux (je sais c'est facile!) que leurs confrères français et ne rechignent pas à évoquer des thèmes tels que la violence conjugale dans les milieux apparemment sans histoires.
J'avais deviné rapidement quel avait été le problème d'Erica mais l'auteure a su injecter une dose de noirceur supplémentaire et traiter ce thème ,devenu hélas courant,avec sensibilité .
Nous sommes loin de la réussite de Millénium mais il ne faut pas bouder son plaisir.
En prime, un conseil précieux pour ne pas attraper de cystite quand on doit s'asseoir quelque part par temps froid : glisser ses gants sous ses fesses. On ne sait pas ce qu'on doit faire pour les doigts gelés par contre...Avoir deux paires de gants ?
06:02 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (23)
11/05/2008
Surprise !
20:05 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (17)