08/03/2008
Illettrée
Battues
Violées
Humiliées
Voilées
Lapidées
Excisées
Niées
Insultées
Sous-payées
Réifiées
Dénudées
Exploitées
Pourquoi, ici, le féminin l'emporte-t-il sur le masculin ?
Cathulu
06:17 Publié dans Croqué sur le vif | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : femmes
07/03/2008
"What a glorious day!"
D'abord un peu d'appréhension : vais-je retrouver le charme des yeux jaunes des crocodiles ? Les suites sont si souvent décevantes, davantage dictées par l'économie que par l'envie réelle...
Mais très rapidement la magie opère, grâce aux rappels savamment instillés par Katherine Pancol, on se réinstalle très vite parmi les nombreux personnages de cette Valse lente des tortues , qui nous redeviennent très vite familiers, comme de vieux amis perdus de vue avec qui la conversation reprend comme si nous nous étions quittés la veille. Nous retrouvons avec plaisir Jo(séphine) qui se juge elle même "femme de peu d'éclat"et a bien du mal à s'habituer à la richesse et à la notoriété que lui a apporté son livre, ses filles, la plus jeune découvrant les joies de l'amour,l'aînée celle de la réussite dans son école de mode londonnienne...Quant à Iris,dont le "coeur est un cactus hérissé de sourires", la soeur dominatrice de Jo , elle a bien du mal à encaisser le succès de cette dernière mais n'a pas dit son dernier mot.
Si les sentiments et les relations familiales priment toujours, la tonalité devient parfois plus sombre avec des incursions dans le monde du polar et Katherine Pancol nous fait passer en un clin d'oeil du sourire à l'angoisse. Son roman, comme la vie fourmille d'histoires, on se cultive au passage en apprenant (entre autre)d'où vient l'expression "travailler au noir"*, on croise un chien noir si moche qu'il sera appelé Duguesclin, (je vous laisse deviner pourquoi), chien qui adore le jazz, quelques tortues qui passent mine de rien,à deux ou quatre pattes, des tas de personnages parmi lesquels on évolue sans aucun souci de se perdre, et l'on valse lentement de page en page pour faire durer le plaisir ...
Cuné m'a fait découvrir le terme "page turner", livre qui donne envie de tourner les pages, il faudrait en inventer un autre pour correspondre au roman de katherine Pancol, livre qui donne envie de tourner les pages mais pour lequel on se rationne volontairement pour que le plaisir dure un peu plus longtemps...
le site de l'auteure
*"La chartre des artisans [...]exigeait que le travail ne s'effectue qu'à la lumière du jour.certains maîtres , pour augmenter le rendement de leurs ouvriers, les faisaient travailler à la chandelle, une fois la nuit tombée, ce qui était interdit." (p.531)
06:05 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (21)
06/03/2008
Assise une fesse au bord du
Canapé rouge de Michèle Lesbre. Pas plus. Même si je suis allée au bout de ce roman dont j'ai apprécié l'écriture, je me suis tenue à la lisière de ce texte, y cherchant en vain la lumière promise par la quatrième de couverture.
Trop peu d'émotions dans ces relations justes esquissées, seul compte le voyage et non pas les lieux visités ou la personne à atteindre. Idée banale en vérité, déjà maintes fois traitée.
Même si l'auteure évite les clichés, je suis restée sur le quai et n'ai pas embarqué à sa suite... Il ne me reste plus qu'à relire ce bon vieux Blaise Cendrars pour retrouver la magie du Transsibérien...
L'avis de Clarabel
Celui d'Amanda
celui de Bellesahi
et plein d'autres...que vous trouverez chez Amanda !
06:02 Publié dans je ne regrette pas de les avoir juste empruntés | Lien permanent | Commentaires (27)
05/03/2008
Un enfant qui a perdu sa mère, une mère qui a perdu son enfant
Plus que la thématique "penchons-nous sur le sort des jeunes SDf ", c'est davantage l'histoire croisée d'une enfant sans mère et d'une mère qui a perdu un enfant que j'ai perçue dans le roman de Delphine de Vigan,No et moi.
Franchement, je m'attendais au pire avec la rencontre de cette surdouée de 13 ans et de cette jeune Nolwenn,jeune SDF qui va entrer dans la vie de Lou, à l'occasion d'un exposé. Mais finalement,j'ai trouvé beaucoup de délicatesse dans la manière d'aborder la problématique par l'intermédiaire de Lou qui aime la grammaire car elle structure la langue, elle qui voudrait tant que la vie soit cadrée ...: "Dans les livres, il y a des chapitres pour bien séparer les moments, pour montrer que le temps passe ou que la situation évolue, et même parfois des parties avec des titres chargés de promesses, la rencontre, l'espoir, la chute, comme els tableaux. mais dans le vie, il n'y a rien, pas de titre, pas de panneau, rien qui indique attention danger, éboulements fréquents ou désillusions imminentes. Dans la vie on est tout seul avec son costume , et tant pis s'il est tout déchiré."
En aidant, No, c'est finalement eux que les parents de Lou aident ,thème déjà abordé par exemple par Marie Desplechin dans son roman Sans moi.
Finalement ce que j'ai préféré, c'est le portrait de ces deux jeunes filles que tout semble opposer mais qui, chacune à sa façon, sont en décalage par rapport au monde dans lequel elles évoluent.
L'avis de Laure
qui vous enverra chez plein d'autres lecteurs,(désolée,je suis à la bourre !)
06:03 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (17)
04/03/2008
Roméo et Marilyn
Roméo, tel est le vrai prénom du docteur Greenson, le dernier psychanalyste de Marilyn ,Monroe, bien sûr. Michel Schneider explore dans Marilyn dernières séances, les liens pour le moins bizarres qui s'étaient établis entre la psychanlyster et sa célèbre patiente. ce faisant, il envisage églement les liens qui se sont tisssés dans les années 60 aux Etats-Unis entre cinéma et la science mise au point par Freud,( Freud dont la fille ,Anna aura comme patiente épisodiquement la star hollywoodienne): "Chacun avait partagé la folie de l'autre"...
Mêlant dialogues réels et inventés, chahutant la chronologie , c'est un portrait sensible et d'une intelligence aiguë qui se donne à lire ici.
Même si comme moi on n'est pas spécialement fan de l'actrice, on ne peut qu'être touché par l'intelligence et la fragilité de la femme : "Je vous dirais ce que je peux. Comment répondre à ce qui vous engloutit.", "vous savez, dit-elle à Greenson venu le soir chez elle, j'ai trouvé ma définition de la mort. Un corps dont il faut de débarrasser." ou bien encore: "Quand on se dit qu'on est soi même une erreur, on n'a pas envie de s'entendre dire qu'on fait des fautes."
Avoir une patiente aussi célèbre ne pouvait que flatter le narcissisme de Greenson, qui lui intima : "Laissez-moi faire et décider ce dont vous avez besoin.", essaya de lui donner une place au sein d'une ambiance familiale mais échoua dans son traitement et ne s'en remit pas. Les dernières pages du roman , consacrées à la manière dont Grennson vécut cet échec après la mort de Marilyn m'ont paru un peu longuettes mais je n'ai pour autant pas boudé mon plaisir tant est passionnante cette vision fouillée et attachante.
L'avis de Clarabel .
05:05 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (12)
03/03/2008
"La nouvelle Virginia Woolf ou la nouvelle Florence Nigntingale ? "
"L'existence de Nora tournait en effet autour de deux pôles: le besoin d'écrire et le besoin d'aider les autres. mais elle était incapable de concilier les deux". et en effet car dans les fictions qu'elle r édige, Nora perce à jour les membres de son entourage. Cruauté involontaire, certes, mais pas facile à supporter...Son histoire d'amour avec Isaac y survivra-t-elle ?
Traitant de la création, de ses difficultés, des renoncements nécessaires ou imposés ("les poétesses ne devraient pas se marier, mon ami"), Une fenêtre sur l'Hudson , envisage aussi la relation entre Nora et sa tante en fin de vie.
J'ai lu sans déplaisir ce roman de Brian Morton mais me suis sentie tenue à distance , ne parvenant pas à entrer véritablement dans ce texte. J'ai davantage apprécié la description sans pathos desl iens qui unissent Nora et sa tante, y trouvant davantage de chaleur humaine.
06:01 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (9)
02/03/2008
Trop la honte !
Ludovic Flamant et Emmanuelle Eeckhout (dont les dessins sont trop craquants !) se sont mis à deux pour nous présenter une série de hontes, rigolotes quand ces petits incidents arrivent aux autres mais bizarrement pas rigolotes du tout quand c'est nous qui sommes concernés... De quoi rire et dédramatiser en famille !
Sélectionnée par Ferdi : "C'est trop la honte quand tu parles à quelqu'un et que ton nez fait une bulle sans prévenir."
Et vous quand est-ce que c'est trop la honte ? !
06:04 Publié dans Lu par ferdinand (8ans) | Lien permanent | Commentaires (15)
01/03/2008
Un grand merci, en retard (merci les virus internétiens !)
06:02 Publié dans la galerie des vaches | Lien permanent | Commentaires (9)
29/02/2008
Le clou qui dépasse appelle le marteau
Archie Swift débarque "dans la cour du collège avec son parapluie sous le bras, son journal sous l'autre , et autour du cou un truc innommable (une immonde écharpe grise, triste et terminée par deux pompons- si vous voulez des détails qui tuent!) ". telle est du moins la description qu'en fait Miranda Jones, la rebelle de service de ce collège anglais. Elle n'aura de cesse que de vouloir transformer Archie, considéré par les autres élèves comme un fayot, alors que lui se voit "en avance pour [son]âge". Question de point de vue.
Archie est par ailleurs aux prises avec la petite amie de son père venue avec sa fille, briser la tranquille routine de leur vie "entre hommes".
Peut être que la malice de Miranda Jones parviendra à débarrasser Archie de cette "chercheuse d'or"...
Pete Johnson, dans Croyez-moi, je suis un rebelle fait alterner le journal d'Archie et les lettres que Miranda adresse à "Tanta Prune", rubrique "j'ai un problème"magazine WOW!, présentant ainsi les différents points de vue des personnages . Un roman plein d'humour qui montre comment chacun doit lutter pour trouver et préserver son identité.A partir de 8 ans.
L'avis de Cuné la tentatrice !
06:04 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (6)
28/02/2008
Avis à la population
Il pleut, il fait froid, chouette , on va pouvoir se mettre au coin du feu pour déguster le nouveau Katherine Pancol qui vient tout juste de sortir !
Suite des yeux jaunes des crocrodiles, La valse lente des tortues va se danser dans chaque bonne librairie.
le site de l'auteure
16:13 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (14)