25/11/2009
Une fois deux
"D'une pierre deux coups, elle s'était débarassée des deux personnes qui comptaient le plus pour elle.
Essayez donc d'en faire autant !"
L'histoire d'amour entre Senta et Thomas ne pouvait commencer que dans la ville de Berlin, cette ville qui porte encore les traces de son ancienne déchirure...En effet, rien ne prédisposait ces deux quadragénaires (perso au début, je les imaginais plus jeunes) à se rencontrer. Situation classique donc mais que Iris Hanika va dynamiter avec un bel aplomb. La rencontre, figure imposée de la littérature amoureuse n'a jamais été racontée d'une manière aussi surprenante et mérite d'emblée d'entrer dans les anthologies !
Las, après l'éblouissement de la rencontre viennent les atermoiements de Senta, reine des autodestructrices (et des pleureuses), car elle se rend compte qu'elle est tombée amoureuse d'un homme qui n'est pas son genre...La description de l' héroïne battant du lait en mousse pour son amant, action domestique toute simple qui va tourner au désastre apocalyptique , et son explication ensuite, valent absolument le détour!
Iris Hanika nous promène dans la ville de Berlin comme elle nous balade de scène de théâtre en article d'encyclopédie voire en discours entreprenarial féministe comme en rêverait d'en entendre un jour !, le tout entrelacé de citations de chansons.
Et si comme Antigone, j'ai regretté les quelques longueurs, je me suis beaucoup divertie à la lecture de ce roman bourré d'énergie et d'humanité. Autre petit bémol: Senta la pleureuse impénitente a eu parfois le don de m'agacer mais bon...
Une fois deux, Iris Hanika, traduit de l'allemand par Claire Buchbinder, Les Allusifs, mai 2009, 277 pages fantasques et bourrées d'énergie.
Merci Antigone !
L'avis de Cuné, conquise elle aussi !
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24/11/2009
Le testament caché
"Voyez-vous, contre moi aussi on a prononcé la peine de mort."
L'établissement psychiatrique dans lequel Roseanne Mc Nulty a été internée durant soixante ans va être détruit. Le docteur grene doit évaluer sa patiente, pour voir si elle est apte à réintégrer la société dont on l'a exclue quand elle avait quarante ans.Le psychiatre n'est pas dupe, il sait pertinemment que certains de ses malades ont été "internés pour des raisons sociales plus que médicales." Pourtant, il ne sera pas au bout de ses surprises quand il se mettra en tête d'élucider les raisons de l'internement de Roseanne.Quant à cette dernière, si elle se montre réticente face aux questions du psychiatre, elle rédige avec un mélange de fièvre et de sérénité le récit de sa vie, constituant ainsi son Testament caché.
C'est tout un pan de l'histoire irlandaise qui se donne à lire ici, une histoire pleine de violence et d'exclusions, histoire dans laquelle s'imbrique inextricablement l'existence de celle qui "devrait être un lieu de pélerinage et une icône nationale", comme le pense son médecin.Mais plus que cette histoire de relégation ce qui se donne à lire ici est une réflexion sur les écrits et la crédibilité qu'on doit leur accorder.
En effet, s'entrecroisent dans le roman de Sebastian Barry les notes du Dr Grene, qui analyse aussi au passage tous les textes écrits sur Roseanne, en particulier par le Père Gaunt, artisan du malheur de la jeune femme, et le récit de vie de sa patiente.Grene s'interroge non seulement sur l'exactitude des faits rapportés, confrontant les différentes versions d'un même événement, mais aussi sur la sincérité des scripteurs.
Il se dégage de tout cela une impression troublante car le lecteur , au fur et à mesure, doit remettre en question ce à quoi il accordait sa confiance. Ainsi ai-je failli arrêter ma lecture au récit de la tentative de viol, car il s'en dégageait une étrangeté perturbante, étrangeté soulignée bien plus loin dans le récit par le psychiatre.
En outre, le lecteur n'aura pas forcément les réponses à toutes ses questions (mais cela est-il vraiment possible? !) mais,s 'il accepte de se laisser dérouter par ce récit il y gagnera au change, tant l'écriture de Sebastian Barry est captivante. Seul bémol, la révélation finale qui établit un équilibre de manière quelque peu artificielle à mon goût. Un récit riche en péripéties et en personnages troubles.
Le testament caché, Sebastian Barry, traduit de l'angalis (Irlande) par Florence Lévy-Paoloni. 329 pages troublantes.
Merci à Guillaume de Babelio et aux éditions Gallimard.
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : sebastian barry, irlande, psychiatre, femme
23/11/2009
Les belles choses que porte le ciel
"Nous avions toujours été plus à l'aise avec les tragédies du monde qu'avec les nôtres."
Trois amis ayant dû fuir leur pays, l'Ethiopie ,dans des circonstances dramatiques s'efforcent de trouver leur place dans la banlieue de Washington. lls se réunissent dans la petite épicerie de Sépha, le narrateur et tentent d'oublier qu'ils vivent en suspension entre deux mondes en "jouant "à se remémorer les coups d'Etat et les dictateurs africains qui ont jalonné l'histoire du continent africain. Ce fragile équilibre va être rompu par l'arrivée dans ce quartier modeste d'une jeune femme blanche et de sa fille métisse...
Ni rêve américain ni cauchemar Les belles choses que portent le ciel, allusion à La divine comédie de Dante, est un roman en demi-teintes, d'une dignité émouvante. Pas de misérabilisme mais une grande retenue dans les émotions, beaucoup de pudeur dans le malheur. Ainsi la scène où le narrateur va pour la première fois voir son ami serveur dans un illustre restaurant et où, en un regard, tout est dit des espoirs évanouis.Un très joli premier roman.
Les belles choses que porte le ciel, Dinaw Mengestu, traduit de l'anglais (Etats-unis) par Anne Wicke, 282 pages sensibles.
L'avis de Saxasoul
Merci à Suzanne de Chez les filles et au livre de poche.
L'avis de Cuné qui vous conduira vers plein d'autres !
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : dinaw mengestu, ethiopie, etats-unis
22/11/2009
Nouveau cas d'envoûtement ?
Dans ma boîte à lettres, ça meuglait, ça chahutait...Normal: tout un troupeau de vaches laitières envoyé par Mary et Alain , qui ont pensé à moi au salon du livre de Lyon ! De superbes photos et plein d'infos sur la fabrication du fromage ! Comme je suis une grande curieuse, je vais me régaler !
Meuuhhhhhhhhrci beaucoup pour cette très gentille surprise !
06:00 Publié dans la galerie des vaches | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : des vaches, du lait, du fromage...
21/11/2009
L'année de la pensée magique
"Lis,apprends, révise, va aux textes.Savoir, c'est contrôler"
Toute sa vie, la romancière Joan Didion a ,de son propre aveu, mes croy"développé une technique pour tenir à distance toutes mes pensées, toutes mes croyances, en les recouvrant d'un vernis de plus en plus impénétrable". La mort soudaine de son mari va tout remettre en question et Joan Didion va mettre une année complète à remettre en question "toutes les convictions que j'avais jamais pu avoir sur la mort, sur la maladie,sur la probabilité et le hasard, sur les bonheurs et les revers du sort, sur le couple, les enfants, la mémoire, sur la douleur du deuil, sur la façon dont les gens se font et en se font pas à l'idée que la vie a une fin, sur la précarité de la santé mentale,sur la vie même."
L'année de la pensée magique est donc le récit sans fard de cette recherche sur elle même, de sa manière de refuser la mort de son mari puis de l'apprivoiser petit à petit grâce à l'écriture et à la lecture,car elle cherche sans cesse à comprendre dans les plus petits détails les raisons de cette mort subite.
Elle prend conscience de la différence entre la douleur et le deuil : "La douleur était passive. La douleur survenait. Le deuil, l'acte de faire face à la douleur, demandait de l'attention."
Elle devient moins dure vis à vis des réactions des autres face à la mort : "Je me souviens de mon dédain, de ma sévérité envers sa façon de " s'apitoyer" de "geindre" de "s'appesantir" (...)Le temps est l'école où nous apprenons".
J'ai beaucoup aimé l'écriture de Joan Didion (je vais évidemment lire ses romans) et sa ténacité à vouloir faire face, à vouloir mettre des mots sur ses sentiments et ses croyances les plus irrationnelles.
Un texte magnifique qui a obtenu le prix Médicis essai 2007.
Sorti en poche !
L'avis de Cathe
06:00 Publié dans le bon plan de fin de semaine | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : joan didion, deuil, l'année de la pensée magique
20/11/2009
Fragments de bleu
"On perd un à un des morceaux de soi."
Il est des livres que l'on voudrait garder jalousement pour soi. Parce qu'on a l'impression que l'auteure s'adresse directement à nous, que les mots qu'elle a inscrits sur la page sonnent juste, juste comme on aurait aimé les trouver.
Parce qu'elle parle du temps, de ces fragments de vie, vie que l'on devine au plus près de la sienne, de ces fragments de bleu qui vibrent malgré la douleur du monde , que l'on devine en filigrane mais qui résistent malgré tout.
Parole d'une femme qui redit son amour de trente ans à l'homme qui l'accompagne. Parole d'une mère pour qui les enfants sont tour à tour et simultanément des adultes en devenir mais aussi le nouveau-né qui a failli mourir.Permanence des émotions par de-là le temps. Richesse des sensations de la vie quotidienne où l'on guette le facteur ,"Je crois toujours qu'il va m'apporter une merveille." où l'on est au plus près des saisons: "Printemps, été , automne, hiver, quatre horizons, quatre voyages, forment des paysages changeants, mobiles, renouvelés. On se replie dans le gris, on se déploie dans les couleurs, on avance, on tourne avec les jours, on marque les temps pour que la valse nous entraîne."
Quant aux mots de l'écriture, "Ce sont des mots gardés, des mots goûtés, des mots sauvés, des mots choisi un à un pour former une flèche touchant au coeur. les mots écrits préservent le silence. Les mots parlés emportent la pensée. le monde est un puzzle dont on détient tous une pièce, un fragment de vérité." Ces mots dont Catherine Leblanc, psychologue auprès d'enfants en difficulté , connaît particulièrement la valeur.
Une écriture fine et précise, lumineuse et généreuse. Une très belle découverte qui va m'accompagner longtemps, j'en suis sûre.
Fragments de bleu, Catherine Leblanc, Editions le temps qui passe, 2008, 143 pages où piocher quand les couleurs semblent vaincues.
Le site de l'auteure.
06:00 Publié dans Les livres qui font du bien | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : catherine leblanc
19/11/2009
L'échappée belle (Gavalda vs Gavalda)
In Cold Blog m'avait confié ici une mission: comparer les deux versions du (très ) court roman d'Anna Gavalda. la première version , destinée à un club de lecture (et entre temps devenue"culte"), je la relis régulièrement pour me redonner la pêche. La seconde, avec sa couverture très colorée, Cuné a eu la bonne idée de me l'envoyer ! :)
Rassurez-vous , je ne me suis pas livrée à une étude loupe à la main, traquant les changements de ponctuation, les précisions ajoutées ou les chansons citées (elles ont changé, sisi!), non, je me suis juste laissée porter par la lecture, notant dans un coin de ma tête ce qui me paraissait nouveau.
Bon, l'esprit est le même, ce "rab de bonheur" que vont s'octroyer, en se faisant la belle d'un mariage ,une fratrie de frères et soeurs que la vie a quelque peu malmenés, n'a rien perdu de son charme. Si les francs ont cédé la place aux euros, si meetic est apparu dans le monde de la célibattante, rien que de très normal. Mais je n'ai pas supporté le langage que se croit parfois obligée d'employer Gavalda. Et là, je suis allée dénicher la version 2001 où l'on trouve, entre autres, : "Sitôt la guitoune du péage franchie, j'ai enfoncé ma cassette dans l'autoradio", devenu en 2009, "Sitôt la guitoune du péage franchie, j'ai enquillé la zique dans l'autoradio."Et je vous passe l'écriture phonétique de lexique à la mode qui a le don de m'énerver. Franchement, je ne vois pas l'utilité. Les bornes, style "mille bornes" imprimées pour séparer les étapes du récit ne m'ont pas paru absolument indispensables non plus.
Par contre, ne pas louper , comme dans les génériques de films, la dernière intervention d'un personnage, après la fin du roman, clin d'oeil facétieux qui m'a permis de relativiser mes agacements précédents. Quelques péchés véniels donc qui n'empêcheront pas les lecteurs moins pointilleux que moi de se régaler.
L'avis de Cuné que je remercie encore.
celui de Bellesahi
Et de Laure
Ps: vous avez deviné quelle version, je relirai cet été...:)
L'avis de Juliette.
06:00 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : la comparaison qui tue, gavalda
18/11/2009
Mort en lisière
"Selon son bon plaisir, elle mettait le feu aux toits et s'enfuyait avec le butin."
Elles attaquent fort les nouvelles de Margaret Atwood ! Pour ferrer le lecteur et l'embarquer dans ces récits traitant des relations hommes /femmes avec le regard aigu que l'on connaît à la grande écrivaine canadienne.
Ce sont des mondes disparus, les années 60/70, mais les situations ont-elle vraiment évolué? A la journaliste qui a réussi, est devenue une vedette du petit écran, un ami confie: "Ils veulent savoir si tu portes des dessous de caoutchouc. Si tes crocs brillent la nuit. Si tu es vraiment une super salope. Alors Percy se met à bafouiller et dit qu'il t'arrive de te montrer sympa."Toute ressemblance...
En outre, "C'était ce qu'ils voulaient : se libérer du monde de leurs mères, du monde des précautions, des fardeaux, du destin et des lourdes contraintes que les femmes faisaient peser sur la chair.Ils voulaient une vie sans conséquences. jusqu'à une époque récente, ils étaient parvenus à leurs fins." Mais le monde finit par rattraper les inconséquents et leurs vies basculent soudain...Les femmes ne sont pas pour autant des victimes, elles ne sont pas dupes ,sont pleines d'énergie ,savent lutter mais soudain, leurs forces semblent laminées, anéanties et le pire, ou quelque chose qui pourrait l'être, advient...
Constat doux-amer qu'il faut prendre le temps de savourer à petites doses.
Mort en lisière, Margaret Atwood, pavillons poche, 371 pages toujours actuelles.
06:00 Publié dans Nouvelles étrangères | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : margaret atwood, femmes
17/11/2009
J'écris pour mon chien
"On pardonne aux animaux ce qu'on ne pardonne plus aux hommes."
Parce qu 'ils ont une vie de chien, même s'ils se donnent un mal de chien pour s'en sortir ou juste marquer une pause, les héros de Natacha Andriamirado cherchent auprès des canidés l'amour et l'attention qui leur sont refusés par les humains.
Le chien comme pansement des peines d'amour, mouais...
L'auteure se montre beaucoup plus convaincante quand elle s'essaie à l'humour grinçant, ainsi la nouvelle "le cadeau", à faire lire d'urgence aux enfants et petits-enfants de veuve pas si éplorée que ça...Quant au "Paufcon", il n'est pas forcément celui qu'on croit...
Rien de follement original donc mais il y a dans ces dix nouvelles très courtes un rythme musical, phrases reprises, rimes qui chantent à nos oreilles, qui font que malgré certaines facilités, qui auraient pu être évitées, on retiendra quelques jolis passages: "Je pourrai manger à ma faim sans paraître gourmande, je pourrai rire à gorge déployée sans craindre des remontrances. Je pourrai me rouler dans la boue sans avoir à me laver, être sale , avoir les ongles noirs, me fermer à l'impeccable."
On aurait aimé écrire que ce recueil avait du chien, à tout le moins, ce n'est pas de la bouillie pour les chats !
J'attends donc avec curiosité et espoir le prochain titre de cette auteure.
J'écris pour mon chien (mais pas que!) Natacha Andriamirado, Editions Maurice Nadeau, 63 pages qui ne nous rendent pas d'une humeur de chien.
Merci à Cuné , la sorcière !, pour ce joli moment de lecture:)
06:00 Publié dans Nouvelles françaises | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : natacha andriamirado, chiens, chiens et compagnie
16/11/2009
On a de la chance de vivre aujourd'hui
"Tina ne croyait pas en Dieu, ne croyait pas en grand chose au fond, hormis qu'il fallait être bon avec les petits enfants et les vieux chiens. les adolescents et les chats, elle n'en avait cure."
Huit nouvelles de Kate Atkinson, ça ne se refuse pas !
Et ça commence sur les chapeaux de roues avec un benêt nommé Franklin sur qui une certaine Connie va jeter son dévolu. Du coup le benêt envisage son avenir marital avec béatitude: "Il nageait dans le marais génétique des Kingshott comme une loutre heureuse caressée par le soleil."Mais très vite il basculera d'un monde à la Jane Austen , sa dulcinée étant dotée de soeurs fort enthousiastes, à une atmosphère radicalement différente, pour le plus grand bonheur du lecteur. Le tout mené par une Kate Atkinson au mieux de sa forme !
Deux nouvelles revisitent ensuite le mythe de la Génèse, de manière quasi poétqiue, voire pour la seconde sur un mode fantastique, déjà exploré par l'auteure dans son recueil Ce n'est pas la fin du monde, mais toujours avec un humour et une ironie mordante.
Comment réactualiser le thème de l'immaculée conception à la sauce british, c'est le propos de "La lumière du monde", propos fort réjouissant !La tonalité s'assombrit néanmoins avec "La guerre contre les femmes" où l'inexorable oppression des femmes du monde entier va de facto être comprise par leurs consoeurs britanniques...le tout sans pathos mais avec efficacité et émotion.
Les femmes âgées et en contrepoint les jeunettes qu'elles ont été il n'y pas si longtemps que cela ,nous valent deux nouvelles très différentes; l'une mélancolique, "Je ne suis pas une Joan" l'autre plus acide, "L'amour à mort"mettant en scène une très jeune actrice, mélange de toutes ces Lolitas carburant avec entrain aux substances illicites pour mieux oublier le monde factice dans lequel elles évoluent. Et les perdantes ne sont peut être pas celles qui brodent d'affreux coussins roses...
Bref, Kate Atkinson possède un talent ébourrifant, elle nous fait rire, nous émeut, nous fait réfléchir, le tout avec un bel entrain communicatif !
Un recueil qui va évidemment trouver sa place sur l'étagère des indispensables !
On a de la chance de vivre aujourd'hui, Kate Atkinson, traduit de manière pétillante par Isabelle Caron, Editions de Fallois.
06:00 Publié dans Les livres qui font du bien | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : kate atkinson, pour sourire, rire et même réfléchir