Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/12/2009

pico bogue, question d'équilibre

Chic, une nouvelle Bd de Pico Bogue !
Enrichie de nouveaux personnages, ainsi Antoine, l'ami de la famille, que Pico veut laisser à la porte car: "Mais sérieusement s'il entre, il va tout bouffer!" ,avec lesquels Pico discute de religion ou de l'existence ou non du père Noël.51cG5UVd2IL._BO2,204,203,200_PIsitb-sticker-arrow-click,TopRight,35,-76_AA240_SH20_OU08_.jpg
En effet, l'automne et l'hiver sont cette fois en pleine actualité mais on peut compter sur Pico , son humour et sa poésie habituels pour revisiter "les marronniers" avec originalité. Qui d'autre que lui pourrait se déguiser "en effort d'imagination" pour Halloween ? Le recueil se clôt sur une thématique "Noël" avec un repas de famille qui pourrait tourner à l'aigre mais que Ana Ana va métamorphoser avec astuce et tendresse.
Une BD à lire en famille pour ne pas oublier que quand on a l'âge de Pico " ...c'est vraiment pas un problème de ne pas avoir embrassé une fille" "Mais ce qui me rend triste , c'est que jamais une fille n'a essayé de m'embrasser".

Merci Cath !

Pico Bogue, Question d'équilibre, 2009, Dargaud.

 

14/12/2009

Le dernier rêve de la colombe diamant

Une fille qui en a . Du tempérament bien sûr.

Emily Tempest, fille d'une aborigène et d'un chercheur d'or porte bien son nom : partout où elle passe la violence se déchaîne !
En tout cas, elle est fermement décidée à découvrir qui a assassiné le leader de la communauté aborigène où elle était revenue poser son sac après avoir bourlingé autour du monde.51H8T0K2gzL._SL500_AA240_.jpg
C'est tout l'envers du rêve australien que nous montre ici Adrian Hyland: la pauvreté des aborigènes, leurs relations tendues avec les autorités de tout poil pour la reconnaissance de leurs droits territoriaux.
J'ai mis un peu de temps à entrer dans ce roman policier truffé de métaphores hautes en couleurs mais finalement la forte personnalité d'Emily  a emporté le morceau. Bien m'en a pris car j'aurais loupé l'amoureux ranger à tomber qu'Emily se déniche !
L'action peine donc un peu à se mettre en route  mais, une fois lancée on ne l'arrête plus. Un final digne de James Bond !

Le dernier rêve de la colombe diamant, Adrian Hyland, traduit de l'anglais par David Fauquemberg, paru directement en 10/18. 410 pages pleines de fureur et de bruit.

13/12/2009

Craqué juste pour l'illustration , pfff !

Le site de l'illustratrice, clic !51aMm9jQ3hL._SL500_AA240_.jpg

51pXyzqBkML._SS500_.jpg

Et vous, quelles couvertures vous ont fait craquer ? Vous nous les montrez ?41qxkxFm1UL._SL500_AA240_.jpg41QCZMKLd7L._SL500_AA240_.jpg51-rCcAaVqL._SL500_AA240_.jpg

 

 

51mujyNbmFL._SL500_AA240_.jpg

51XGV42EWAL._SL500_AA240_.jpg

41PC5S6jTIL._SL500_AA240_.jpg
51ectUO6NZL._SL500_AA240_.jpg41ZRJnk-aBL._SL500_AA240_.jpg

44575001_p.jpg51PVXExBvqL._SL500_AA240_.jpg41oiCq3A21L._SL500_AA240_.jpg
51LCca8U+aL._SL500_AA240_.jpg41YgN0apRfL._SL500_AA240_.jpg

12/12/2009

Je vais tuer mon mari...

"Vois-tu,la parole me fait autant que je la fais."

 

La résolution initiale, Je vais tuer mon mari , n'est pas le fait d'un coup de sang. Non, elle est le résultat logique d'une réflexion argumentée.Pourtant au fil de cette semaine sainte durant laquelle la narratrice, qui est aussi écrivaine, va dresser le constat d'un couple que tout oppose, cette volonté va peu à peu mollir et se transformer en une force de vie qui balaiera tous les reproches. "Regimber c'est vivre" affime la fugueuse, qui manifeste un féroce appétit de vivre , que ce soit dans les bras de ses amants ou dans son dialogue avec une mère quelque peu intrusive.41q5kqcJo+L._SL500_AA240_.jpg

Alors, il ya quelques longueurs, il faut s'approprier ces paragraphes sans virgules,mais c'est aussi la découverte d'une vraie voix, d'une écriture pleine d'inventivité et d'énergie, en témoignent les (très ) nombreuses pages cornées.

Je vais tuer mon mari..., Claire Fourier ,Omnia 2009,( 10  euros) paru pour la première fois en 1997.186 pages ardentes.

Ps: réaction sentencieuse de mon macho en herbe à la lecture du titre : "Il faut censurer ce livre ." :)

 

 

11/12/2009

cahin-caha

"S'il paraît que le bonheur c'est du chagrin qui se repose, le blues pourrait être son hamac."

Une petite troupe de croches et de bancals, dont le narrateur, La Tremblote, part en stage d'équitation en Armorique.
Drôle d'idée apparemmment pour ces éclopés de la vie qui font face, chacun à leur manière, au mauvais tour que leur a joué la loterie génétique.
L'occasion pour le narrateur de se débarrasser des vieux schémas qui sclérosent sa vie et de découvrir que , même s'il aime se  noyer dans le blues"...on n'est jamais à l'abri d'un joli feu d'artifice."51SmhCze9rL._BO2,204,203,200_PIsitb-sticker-arrow-click,TopRight,35,-76_AA240_SH20_OU08_.jpg
Sur un sujet casse-gueule, des ados atteints de  pathologies lourdes, Anne Lenner a écrit un premier roman alternant émotion et humour, rempli de jolies formules, sans jamais tomber dans le pathos. Elle aborde avec une justesse confondante la manière dont les jeunes mais aussi leur famille vivent avec la maladie, parfois avec cynisme mais jamais avec auto apitoiement. Il faut accepter de se couler dans le langage familier du narrateur et une fois ceci admis, on est bel et bien ferré. Un roman qui ne va pas Cahin-caha mais qui file, pan, droit dans le coeur !

Cahin-caha, Anne Lenner, Pocket 2009, 191 pages  et une larmichette au bout !

 

 

10/12/2009

Les visages

"Mais vous ne pourrez jamais tout à fait comprendre à quel point cet hiver m'a changé en profondeur, car encore aujourd'hui je ne le comprends pas moi-même."

Ethan Muller, directeur d'une galerie d'art ignore qu'en révélant au public une seérie de dessins  à proprement parler géniaux, il va mettre en branle toute une mécanique qui bouleversera totalement sa vie, le mettant sur la piste d'un tueur d'enfants.
Plus qu'un énième roman sur un serial killer, Les visages traite à la fois du monde de l'art et des secrets familiaux. le narrateur, il le reconnaît lui-même, n'a rien d'un détective traditionnel et son récit pointe du doigt avec humour les principaux écueils du genre, entraînant une distanciation des plus heureuses.41ZhHLb2AML._SL500_AA240_.jpg
Un roman qui alterne passé et présent, avec des personnages à multiples facettes et qui n'est jamais complaisant. Un style agréable et élégant pour passer un bon moment de lecture.

Les visages, Jesse Kellerman; Editions Sonatine, 472 pages  traduites de l'anglais(Etats-Unis) par Julie Sibony.

Merci à Amanda et

à Cuné !

09/12/2009

Manhattan

"A force de bâtir le discours sur moi, je n'y suis plus vraiment."

Parce que sa vie repose sur du vide et qu'une maladie la jette dans l'urgence, une jeune femme quitte tout pour lutter contre le chaos.
Beaucoup de billets ont déjà fleuri sur Manhattan , premier roman que l'auteure a eu la bonne idée de nous proposer.31x08w1+7YL._SL500_AA240_.jpg

Comme de nombreuses lectrices, j'ai beaucoup aimé le style de ce texte (en témoignent les nombreuses pages cornées) et les ruptures de ton ne m'ont pas dérangée outre mesure. Bien au contraire, elles témoignent du détachement progressif de l'héroïne de tout ce qui faisait sa vie.

L'adjectif "maternelle"  n'intervient qu'une seule fois ,qui nous permet d'identifier le destinataire de la lettre ,celle qui sut si peu l'être qu'elle livra sa fille à des mains douces et perverses. Seule la propriétaire du logement loué, qui n'a pas eu d'enfants, paradoxalement , saura trouver les gestes et les mots pour accompagner l'héroïne.
Un beau livre donc, mais comme Laure, je regrette l'aspect un peu trop convenu du secret sur lequel repose en partie le vide de cette jeune femme et qui fait perdre un peu de sa force à ce récit  tout en émotion contenue.

Manhattan, Anne Révah, Arléa, 90 pages qui résonnent encore en nous une fois le livre refermé.

L'avis d'Antigone.

celui de Sylire

 

08/12/2009

L'âme soeur

"-Maman, est-ce que tu m'aimerais encore si je travaillais dans un pressing ? "

Fille unique, Angèle, qui n'a rien d'un ange, comme le dit avec tendresse De Gaulle le cuisinier  de la maison, vit en Afrique en compagnie de ses parents. Son père est écrivain et sa mère vaccine à tour de bras pour le compte  de la Croix Rouge.
La solitude ne pèse pas à la fillette car elle est dotée d'une imagination fertile et d'une précocité qui alarme un peu ses parents. Mais tout son petit monde va s'effondrer quand ses parents décident d'adopter une petite africaine, Gloria." C'est sûr, je ne comblais pas mes parents. A dix ans, j'étais déjà une fieffée ratée et ma vie promettait d'être un bel échec, si prévisible que mes parents avaient jugé bon de prendre une fille de rechange, au cas où. Une police d'assurance en cas de descendance défaillante."51x4CaC4d4L._BO2,204,203,200_PIsitb-sticker-arrow-click,TopRight,35,-76_AA240_SH20_OU08_.jpg
Quand Gloria arrive, le duel commence car l'ex-orpheline  ne correspond pas du tout aux idée toutes faites d'Angèle  et va se montrer tout aussi retorse qu'elle. Un texte piégé comme ces bonbons qui pétillent soudain dans la bouche...
Un livre sur la magie de l'enfance et le pouvoir des mots, ces mots que le père ne trouve plus, ces mots qu'Angèle  utilise comme des projectiles pour contrer les questions paternelles: " BLANC ! criais-je à tous les coups".
Humour, tendresse sont au rendez-vous dans ces 159 pages  jubilatoires et pleines d'invention qui se dévorent d'une seule traite !

Emprunté à la médiathèque, sur la seule foi de la couverture !

L'âme soeur, Anne Lenner, Le Dilettante.

L'avis de Pagesàpages.

 

PS:Dans la foulée, j'ai lu le premier, autour duquel j'avais tourné sans me décider, la faute à une couv' peu engageante ,et paf! voir le blogit-express! Billet à venir!

07/12/2009

L'argent, l'urgence

"Votre vie perforée soudain d'un vide."

Une créatrice, parce qu'elle se soumet aux rêves des autres (L'argent, l'urgence), parce qu'elle aime un homme prétendument trop fragile , "un homme à élever" , intègre une grande entreprise qui va peu à peu laminer sa personnalité, la rendre au sens propre malade. Bientôt ses rêves se réduiront à cela :

"Errer, ne parler à personne, marcher jusqu'à tomber dans un sommeil qui guérit de tout,dormir jusqu'à ce que votre esprit se défroisse, se déplie, se détende, se remette à vivre. Vous souriez. Ce matin ça a marché. Debout tôt.Deux heures. Presque le voyage."

Il lui faudra longtemps pour admettre que ce travail que tous lui envient (ses amis, l'homme à élever), qui lui apporte une sécurité financière qu'elle ne recherche même pas, (elle sait se contenter de peu) mais qu'elle s'impose elle même pour apurer des dettes (dont on devine qu'elles ne sont pas forcément les siennes), que ce travail donc est en train de la détruire lentement mais sûrement.La description des rapports de force au sein de l'entreprise est d'une violence contenue mais par-là même totalement efficace.21ZX6XFZXAL._SL500_AA240_.jpg

 

Impossible également de trouver refuge dans son atelier "sa chambre à soi" comme disait Virginia Woolf, son espace intime ayant été colonisé par l'homme à élever dont elle  mettra aussi longtemps à reconnaître la toxicité. Pas facile de lutter contre ce qui est présenté comme positif par la société et le discours ambiant, que ce soit le travail ou l'amour...

Hésitations, rythme haché , parenthèses enfermant la voix intérieure de l'héroïne, seul endroit où elle ose exprimer ses vraies pensées ,miment ici l'asphyxie qui peu peu la submerge et détruit sa force créatrice. Force créatrice qui, pourtant n'a pas dit son dernier mot...
Un récit hypnotique et salvateur simultanément.  Une écriture à découvrir de toute urgence.

 

L'argent, l'urgence, Louise Desbrusses, P.O.L, 2006 170 pages denses.

 

Merci à Anne

 

ainsi qu'à Aifelle

et Antigone.

Laure n'a pas aimé, et c'est son droit !:).

 

06/12/2009

Oh, deux tags en un !

46765053_p.jpg

Liliba et Aifelle ont eu la même idée: me taguer au nom de l'amitié et je les en remercie !

Par contre, il  a fallu que je me mette la rate au court-bouillon (sisi) pour trouver 7 révélations nouvelles ...alors on tente le coup :

1/J'ai postulé pour travailler dans un sex-shop. Librairie spécialisée disait l'annonce.

2/Je ne suis jamais aussi bien coiffée que quand je ne me coiffe pas. De toutes façons, le vent est mon ami...

3/ Quand j'ai commencé à bosser, certains de mes élèves étaient plus vieux que moi. Ce n'est hélas, plus le cas .

4/ Je parle aux araignées et elles m'écoutent. Témoignages à l'appui.

5/J'ai été végétarienne (et pourrai très bien le redevenir sans problèmes).

6 et 7 j'ai toujours à proximité (dans mes poches, mon sac, ma voiture, la cuisine, la salle de bains, ma chambre, ouf !) une crème pour les mains et un baume pour les lèvres. Je les teste tous et toutes . Sans trouver l'idéal.

Ce sera mon dernier tag de l'année et je ne désigne personne car je veux éviter de faire souffrir vos p'tits coeurs fragiles en n'en désignant QUE  7 !:)

Ps:Bonne fête à tous les petits garçons ! Photo, ici !