27/08/2006
Bonne fête Monike !
Bon, aujourd'hui, c'est mon anniversaire et c'est la fête des
Monique. Problème: j'ai une amie très chère qui s'appelle Monike mais
si je lui envoie une carte ça fait genre: "Hé,t'as pas oublié mon
anniv, par hasard? ". Alors je compte sur internet et le hasard car
elle ne sait pas que mon blog existe (oui, je sais c'est compliqué...).
Pour
vous remercier de votre fidélité à mes p'tites bafouilles, allez, je
suis folle et je vous envoie une photo de moi.Promis, juré, j'ai
à peine changé: les cheveux sont toujours bouclés et aussi peu
disciplinés, quant aux lunettes, elles sont fichées sur mon nez depuis
belle lurette (la rançon de la lecture à tout crin).
PS: demain, je reprends le boulot, c'est trop injuste, comme dirait Calimero, quand on a atteint un âge canonique comme le mien, on devrait avoir droit à un jour de congé supplémentaire pour se remettre ! Oui, je sais: j'exagère, mais quand on demande beaucoup , on obtient un peu, non ? ;)
06:30 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (14)
26/08/2006
Brisons là
Mardi matin, je le jure, j'étais d'humeur joyeuse et en plus c'était
la réouverture de la médiathèque , c'est dire si ça commençait bien. En
plus, comme d'habitude, les bibliothécaires , même si c'était leur
rentrée, étaient toujours aussi souriants et disponibles , ce qui est
fort agréable.Je ne garantis pas que je leur
ressemblerai lundi 28 août quand je reprendrai le harnais...mais stop,
j'ai décidé quand j'ai commencé ce blog de ne pas parler du boulot.
C'est donc avec un grand sourire que j'ai vu sur la colonne des nouveautés Coupe gorge de Carol O' Connell.
Ce
qu'il y a de bien avec un personnage récurrent, c'est qu'on retrouve
ses petites habitudes, on se le réapproprie comme on le fait avec un
vieux pull bien aimé. Certes. Mais parfois, les vieux pulls ça gratte
et même s'ils ne grattent pas , on finit par s'en lasser.
Autant, j'ai de plaisir à retouver Kurt Wallander, le héros de Henning Mankell,
parce qu'il évolue (même si l'éditeur a eu la "bonne" idée de nous
donner la série dans le désordre), autant je trouve Kathy Mallory
monolithique. Sans doute ai-je trop lu de Carol O' Connell, et son
héroïne qui imprime la crainte ou le respect ne me surprend plus. Je
l'ai lâchement abandonnée à la page 58, je suis allée vérifier mes
hypothèses quant à la suite de l'histoire à la fin (que j'avais à peu
de choses près quasiment devinée, à force, on a l'habitude des
"ficelles "de l'auteure) et basta.
06:48 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (2)
25/08/2006
Taupière or not taupière ?
Bien qu'issue d'une lignée citadine, Kiki-la Doucette , alias
Bambou, est devenue une redoutable chasseresse à la campagne. Il
a fallu pour cela un entraînement intensif.
1ère étape:
la capture d'une proie inoffensive mais néanmoins retorse: la paire de
chaussettes en boule.L'animal se terre dans un panier dont le dessus
est percé d'une ouverture rectangulaire étroite. Il faut donc, la patte
en cuiller, arriver à harponner la proie, puis la maintenir solidement
avant de parvenir à l'extraire. Ensuite, c'est un jeu de châton que de
courir en dribblant comme un footballeur fou (pléonasme ?), tout le
long du couloir et d'un coup de patte, expédier la boule dans le canapé
du rez-de chaussée. Cacher ensuite la proie dans les coussins et
attendre patiemment les cris de surprise.
2ème étape:
après avoir épaté l'homme par la capture des chaussettes sauvages,
conquérir son coeur (et par la même occasion, une place dans son lit)
n'est qu'une formalité.
3ème étape: apprendre à
éviter les coussins de formes diverses, voire les oreillers qui vous
sont lancés pour cause de dissension sur l'heure du début dela journée:
4 H pour le chat, 6 H 30 pour les autres occupants du lit.
Un accord sera finalement trouvé: Bambou n'occupera le lit que durant la journée, optimisant ainsi l'achat du meuble.
4ème étape (la plus rigolote):
tenter de rendre fou Tobie-chien en l'attaquant par surprise (attaque
éclair style piqûre de moustique), foncer se mettre à l'abri et feindre
de n'avoir rien fait en marchant tranquillement.
5ème étape: consoler Tobie-chien qui perd toujours à chat-perché en lui léchant consciencieusement les oreilles.
Dernière étape: mettre
en pratique toutes les techniques dûment testées en s'attaquant à la
gent trotte-menu qui hante le jardin : souris des maisons et des
champs, musaraignes,rats, et surtout épater la galerie en attrapant des
taupes ! Bien étaler les dépouilles entières ou non. Attendre les compliments qui en sauraient tarder.
06:08 Publié dans Faune et flore de mon cottage ;) | Lien permanent | Commentaires (13)
24/08/2006
Piquons-les à nos enfants !
Les enfants, c'est sympa (souvent), embêtant (parfois) , mais ça
présente un gros avantage: on leur offre des livres ou en emprunte pour
eux dans les bibliothèques. En gros, ils peuvent nous servir d'alibi
pour assouvir nos envies de livres d'enfants !
Lundi, le petit
dernier a fait son tri de livres: ceux destinés au grenier, les livres
à donner ( bien répartis entre Clémentine, Merlin et Marius) et les
livres qu'il m'a donnés sachant que je les aimais particulièrement. Chou
mignon, non ? ! En outre, mine de rien, il pourra aller les relire ces
livres "de petits"...
Dans le désordre, j'ai ainsi récupéré:
Bébé d'amour D'antoine Guilloppé , (des photos pour montrer le monde (rose ou pas )), Je veux une maman de Janet et Allan Ahlberg, très poétique , L'abécédire,
un abécédaire pas comme les autres , mêlant photos et images justes là
pour permettre d'inventer des histoires, et les plus rigolos (parce que
les animaux n'ont pas été déguisés, ce que je trouve humiliant, mais
les photos retouchées), Le chat et La vache , dans la collection "de la tête aux pattes", chez "Le petit musc".
De quoi, me souvenir du temps bénit où mes loustics étaient petits...
Et vous, quels livres avez-vous envie de "piquer" aux enfants ?
06:46 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (10)
23/08/2006
Cherchez l'erreur...
Sur la 4ème de couverture du dernier livre de John Grisham, la liste
des succès s'étale comme les médailles sur la poitrine d'un général de
l'armée soviétique. Jamais lu mais entendu parler de John Grisham, dont
certains titres ont été adapté au cinéma. Plus rien à lire ou plutôt
plus rien de facile à lire, tiens si je lisais Le clandestin que m'a prêté François ?
Je
me disais que de toutes façons, au bout de 150 pages, si je n'avais pas
accroché, tant pis. Eh bien, non, j'ai tenu jusqu'au bout et j'avoue
même qu'à la fin je m'inquiétais pour la vie du héros !
Une histoire
d'espionnage, de politique, de manipulation mais surtout un personnage
central qu'on sort de prison pour voir qui va le tuer et ainsi
éclaircir une histoire vieille de six ans. Joel Backmann est tombé de
haut: de lobbyiste sans morale , il se retouve en prison où on essaie
de hacher menu sa volonté. Exfiltré en Italie, il montrera son humanité
et sa capacité de résilience en s'adaptant dans un premier temps à sa
nouvelle vie et dans un deuxième temps en essayant de sauver sa peau...
C'est
donc une chasse à l'homme classique mais maligne , où l'auteur se
permet même d'égratigner au passage certaines institutions
américaines.De la belle ouvrage à lire en édition de poche pour se
changer les idées.
06:38 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (9)
22/08/2006
Cultivons notre jardin
Chère Madame la Podagraire,
Grâce à Cathy et au Larousse Nature en poche des fleurs sauvages, j'ai enfin réussi à mettre un nom sur vous.
A quoi cela m'avance-t-il ? J'aime pouvoir identifier mes ennemis, c'est tout.
D'après
Neil Fletcher, vous êtes "capables de [vous]propager sur de grandes
surfaces, à l'aide de [vos]stolons souterrains" et à la longue "la Podagraire peut être envahissante dans les jardins".Je confirme.
Durant
les deux ans où le jardin a été laissé en jachère (entre le précédent
propriétaire et nous), vous en avez profité pour emmêler vos racines à
celle des framboisiers, vous assurant ainsi une quasi totale
immunité.Normal.
Par contre, quand vous vous êtes attaquée aux
physallis et à leurs lanternes orangées, là j'ai dit:" stop !".J'ai
entrepris patiemment de démêler vos racines des leurs , mais tout comme
l'ortie, un seul petit bout de racine laissé en terre et vous voilà
repartie de plus belle. Tant pis pour les physallis et tant pis pour
vous surtout, j'ai désherbé à nouveau et recouvert le sol dégagé de
votre présence d'un voile foncé spécial jardinier paresseux.
C'était
il y a deux ans et je n'ose toujours pas soulever cette tenture
mortuaire, craignant que, comme tous les méchants dans les films
d'épouvante, vous ne surgissiez à nouveau sous mes yeux exorbités,
agitant vos petites feuilles vertes et molles (beurk, en plus
elles puent !).
Mais là, la grange sur laquelle s'appuyait les
framboisiers ayant été abattue récemment, vous vous sentez gagnée par
une fénésie de conquête et vous vous attaquez à de plus vastes espaces.
N'ayant pas l'intention de recouvrir tout mon jardin, je vais donc
devoir passer à l'action.
Non, non, je n'utiliserai pas de produits
chimiques, vous vous en moquez, je le sais, en plus, ça coûte cher et
c'est dangereux. Non, j'utiliserai mon arme secrète absolue: l'eau de cuisson des pommes de terre, bouillante tant qu'à faire ! (Dans le Nord, pas de vrai repas sans pomme de terre!)
Et les framboisiers ? Hélas, ils sont vieux et ne produisent plus guère, mais j'essaierai au maximum de les épargner.
Vous
voilà prévenue et comme d'herbe folle, vous êtes devenue herbe
voyageuse, je vous prierai de plier bagage et d'aller dans un autre
jardin , plus à même d'apprécier vos qualités culinaires (il paraît que
jadis on vous consommait comme une sorte d'épinard).
Je ne vous salue pas
06:27 Publié dans Faune et flore de mon cottage ;) | Lien permanent | Commentaires (5)
21/08/2006
De tout, un peu...
Yoga, meurtres etc. de Milena Moser, je tournais autour, hésitant un peu , n'ayant pas été convaincue par Coeur d'artichaut du même auteur, Milena Moser.
Cathy, bien qu'à 900 kilomètres de moi, a un sens infaillibible pour tomber pile sur le
bouquin que j'hésite à acheter et me l'offrir. Si elle n'est pas
la reine de l'intuition, je boirais une tasse de café à la santé de
Victor G.
Ce qu'il y a de bien avec les romans se déroulant à
l'étranger, c'est qu'on apprend au passage tout un tas de petits
détails qui rendent les personnages crédibles et intéressants. Ce
d'autant plus que la narratrice, comme l'auteure ,est une
Suissesse transplantée à San Francisco. Elle a donc la distance
nécessaire pour prendre du recul et comparer avec la mode de vie suisse.
L'intrigue
policière (des meurtres sont perpétrés lors d'un cours de yoga) , un
peu languissante n'est qu'un prétexte pour rassembler toute une
faune déjantée et sympathique.
L'héroïne et ses amis cumulent des
situations familiales extrêmement complexes et pittoresques, (on
y apprend entre autres que les défunts fréquentent les réunions des
Alcooliques Anonymes...).
Je n'ai pas retrouvé dans ce roman l'impertinence que j'avais aimée dans L'île des femmes de ménage , mais il m'a permis de passer un bon moment .Merci encore , ma grande!
06:19 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (2)
20/08/2006
Economisons notre temps..
Sur la 4ème de couverture de Poésie à bout portant, il est mentionné que l'auteur , Victor Gischler, "buvant du café à longueur de journée(...) ne dort que sept minutes par nuit". Grand bien lui fasse.Quand on nous présente l'auteur comme un grand (! ) original, j'ai tendance à me méfier. Surtout quand il s'agit de préférences alimentaires.
Bien que n'ayant jamais bu de café (voilà qui est
original, non ?, surtout quand on est Ch'ti), j'ai quand même réussi à
tenir jusqu'à la page 214 avant de déclarer forfait.
L'idée
de départ pouvait sembler intéressante: un jeune Noir, "petite frappe"
s'empare de l'identité d'un futur étudiant en poésie, dans l'espoir de
changer de vie. Au passage, il râfle aussi un kilo de cocaïne à son
chef, ce qui augure mal de son avenir et de sa motivation.
Les récits d'impostures sont difficiles à traiter et l'auteur ne fait ici qu'effleurer le problème.
Gischler,
enseignant à l'université, en profite pour brosser au passage des
portraits plus lourdingues les uns que les autres des profs de fac.
On
ne s'attache pas à ces fantoches sans épaisseur qui ne pensent qu'à
boire ou à baiser ou aux deux . ça s'agite beaucoup, ça castagne, ça
pétarade ...mais dans le vide.
Et la poésie dans tout ça ? Elle est
évoquée accessoirement et est aussi utile à la narration qu'une paire
de palmes dans le désert.
07:01 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (4)
19/08/2006
De l'art de manipuler (et de se faire manipuler)
Il paraît que les jeunes délinquants français, gavés de films
et feuilletons américains appellent les juges "Votre Honneur"... Si
comme moi, vous n'aimez ni les films ni les bouquins de procès, vous
allez avoir un léger recul en voyant le thème et le héros du nouveau
bouquin de Michael Connelly, La défense Lincoln.
En effet,
l'auteur a délaissé (provisoirement ?) son inspecteur Hiéronymus Bosch
pour un dénommé Mickey Haller , avocat de la défense.
"Comment
fais-tu pour être un avocat de la défense bien crapoteux avec deux ex
et une fille de huit ans et qu'on t'aime toutes encore." Voilà
résumée par une de ses ex femmes, elle même avocate ,mais de
l'accusation,la situation de notre héros. Parce qu'il est plutôt sympa
, Mickey, et il manipule avec dextérité tous les rouages de la justice
américaine et les gens qui l'entoure de la même manière pour subsister
avec ses clients pas très en fonds.
Alors le jour où un client très
riche fait appel à lui, il croit qu'il va toucher le pactole et
pouvoir payer sans difficultés, enfin, les traites de sa maison avec vue
(un point commun avec Bosch).Evidemment, tout va se compliquer et
Mickey va se retrouver dans une situation inextricable ,face au
Mal.
Le lecteur suit sans difficulté aucune le héros dans les
subtilités du système judiciaire américain et se laisse allègrement
manipulé par Connelly. Rien n'est manichéen dans ce texte où le
héros en vient à remettre en cause son propre fonctionnement .
Si
vous n'avez pas comme moi la chance d'avoir un beau-frère fan de
Connelly (merci, François) et que votre budget livres est en train
d'exploser, attendez un peu, ce livre sortira bientôt en poche...
07:50 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (2)
18/08/2006
Petit clin d'oeil aux libraires (et à leurs clientes)*
"Ma meilleure amie est à Saint A., où on lui a fait une double mastectomie.Elle adore les romans policiers, mais uniquement avec des détectives femmes, et dans lesquels on ne fait aucun mal ni aux animaux ni aux enfants.Oh, à la réflexion, peut être pas d' histoires de couteaux..." Jours de juin (p.128).
Voici une de ces "demandes incongrues" qui, d'après Fenno le libraire, l'un des personnages principaux du roman de Julia Glass, "Comme la climatisation [...]semblent inhérentes à ce pays." (Les Etats-Unis).
Et vous, amies libraires ou clientes de librairie avez-vous déjà
entendu ou formulé de telles demandes ? J'ai hâte de vous lire !
Evidemment, tout ceci concerne aussi les bibliothécaires et ceux qui fréquentent les biblios!
07:18 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (5)