06/08/2006
Faisons le point
La rue du chat qui pêche, par Delphine,
La rue du pont de quatre mètres par Laure,
La rue des trois piliers et la rue des trois canelles, par Cath,
La rue monte à regrets et la rue du cerf-volant , par Korydwenn,
La rue du béguin (Lyon) et la rue du Cherche-midi (Paris), par Alysse
Le passage de la main d'or (Paris), par Mariaba
La rue Marianne toute seule , dont La Mouette a trouvé la ville (Berck)
La rue du Profond sens et la voie dolente
La rue Honhon, à laquelle j'ai pensé grâce à une rue trouvée ici .
Merci à toutes et la recherche continue !
15:56 Publié dans collection de noms de rues | Lien permanent | Commentaires (28)
Merci, Cathy !!
13:08 Publié dans Faune et flore de mon cottage ;) | Lien permanent | Commentaires (3)
05/08/2006
LA SAGA ...
Non, Ch'ti 31 , ce
n'est pas celle de Yannick Noah (Ah, quel bel homme! les plaquettes de
chocolat couleur chocolat...). Ce n'est pas non plus celle de France 2
(pour qui l'été commence fin août) et dont la pub ressemble à celle
d'une eau minérale (espérons qu'elle sera moins insipide).
Non, c'est celle de Lars Saabye Christensen , Le demi-frère.
918 pages de pur bonheur (je ne fais pas dans la demi-mesure) et comme
je ne veux pas écrire de demi-critique (j'en suis à la page 661), je ne
vous en donne qu'un tout petit aperçu: "...elle souriait jusqu'aux
oreilles, ce qui me rendit nerveux (car je sais qu'un tel sourire
n'apporte rien de bon la plupart du temps: avec les méchants, on sait
toujours à quoi s'en tenir, alors que les gentils, ils sont capables
d'inventer n'importe quoi).Faites-en votre miel en cette fin de semaine frisquette
PS:
C'est sorti en édition de poche (c'était mon troisième livre acheté
lundi, pour ceux qui suivent), et ça ne vous fera pas mal aux poignets.
08:36 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (9)
04/08/2006
"Livres durables et livres à jeter"
Partie pour acheter Jardiner Bio Magazine (jai dû visiter
deux
maisons de la presse avant de le trouver), j'ai mis la main sur une
revue que je connaissais un peu . "Livres durables, livres à jeter"
Pensez
bien qu'une accroche pareille sur la couverture d'un magazine ne
pouvait que me forcer à passer à la caisse ! (9 euros quand même La Revue Durable mais bon, c'est un bimestriel pour les mois de juillet-août-septembre (cherchez l'erreur).)
Au
départ, je croyais qu'il s'agissait des "livres-produits", formatés
pour plaire à un public ciblé et dont la durée de vie est éphémère,
l'objectif étant de rapporter le plus de fric en un minimum de temps.
Mais, non. Il s'agit bien de l'objet livre et Frédéric Wandelère(poète,
éditeur et critique littéraire) "balance" allègrement les noms des
éditeurs dont les bouquins (même apparemment bien reliés et d'un prix
conséquent) s'effeuillent lamentablement, faute d'une bonne colle ou
d'un reliure à l'ancienne .Encore un domaine où la qualité est
sacrifiée sur l'autel du profit rapide...
Il n'y pas que cela dans La Revue Durable,
il y a surtout un excellent dossier sur la montagne, très complet et
bien documenté (économie, écologie...). On y apprend que des gens
"contournent" astucieusement et positivement des problèmes (ours,
augmentation de la circulation...) et que ça fonctionne !
Peut être
aurez-vous un peu de mal à trouver ce magazine, mais même si vous
échouez, je suis sûre que vous ne reviendrez pas les mains vides...
07:40 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (2)
03/08/2006
Tanguy, reviens, j'ai les mêmes à la maison !
A quoi reconnaît-on un bon livre ?
Si un livre prêté n'est
jamais rendu, on peut supposer que c'est un bon livre. Donc tous les
livres de Joanna Trollope sont des bons livres car ma voisine d'en face
les conserve précieusement et m'en a dit le plus grand bien.
Elle devra pourtant se débrouiller par ses propres moyens pour lire le dernier en date, La deuxième lune de miel (je
sais , le titre est sirupeux au possible, mais au moins il est
explicite). Je compte en effet le relire quand je me sentirai
triplement et directement concernée , c'est à dire dans quelques années.
De
quoi ça cause ? D'un agent de théâtre et de sa femme ,dont les enfants
ont quitté le nid familial ,et qui s'embarque dans un malentendu:
Monsieur espère donner à son couple, un nouveau souffle (d'où le
titre); Madame, même si elle a l'occasion de redémarrer sa carrière de
comédienne , mise entre parenthèses pour élever ses trois enfants, ne
demanderait pas mieux que les trois lascars reviennent se nicher dans
ses bras...Et bien sûr, pour des raisons économiques ou sentimentales,
le retour au foyer des grands enfants va être envisagé...
Bon, nous
ne sommes pas chez les Groseille et même si les problèmes économiques
des jeunes qui travaillent mais ne gagnent pas assez pour subvenir à
leurs besoins sont envisagés, tout cela baigne quand même dans une
ambiance très "bobo"(cf Ch'ti 31 pour l'explication...), il ne faut pas plomber l'ambiance.
Il
n'en reste pas moins que Joanna Trollope a le chic pour "croquer" ses
personnages et un grand sens de la psychologie.Même si je ne le "prête"
pas à Marilou, c'est quand même un bon livre.
Il n'est pas encore
sorti en édition de poche (mais le fera sans aucun doute), ce n'est
donc pas le 3ème ouvrage acheté lundi , qui compte 900 pages et
que je déguste. Un vrai bonheur par ce temps pluvieux!
PS: Allez voir chez Mariaba, c'est très chouette et elle a eu la gentillesse de répondre à mon questionnaire...
07:51 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (4)
02/08/2006
Exercice périlleux...
Lundi après-midi, j'ai acheté trois livres (de poche, mon banquier
sera content de l'apprendre). Je vous ai déjà parlé du premier hier, au
risque de passer pour une malpolie.
Le second est d'un genre très
différent et d'aucuns pourraient croire qu'après avoir déversé ma bile
hier, je tente de me racheter. Que nenni. Quand j'ai aimé, je le dis
mais quand j'ai éprouvé une déception, je tâche toujours de vous
glisser en douce les références d'un autre titre...Ainsi votre cabas ne
reste pas vide.
Un seul titre donc aujourd'hui pour un roman que
j'ai dévoré d'une traite. Sauf le dernier chapitre que j'ai
volontairement lu après avoir fait une coupure et le repas du soir
accessoirement (hé oui, je ne fais pas que lire...).
Tout dans ce
livre aurait pourtant dû me déplaire : un thème qui broie le coeur de
tout parent, des personnages pas reluisants (la mère se décrit ainsi : "Cindy pensait qu'elle était une plouc, une ivrogne, une cul-terreux" ) , malmenés par la vie , une région hostile, définie comme l'antithèse de Los Angeles...
Le
Bourdon assuré au mois d'août, sortez les violons et la boîte de
mouchoirs en papier pour affronter la litanie de clichés. Hé bien, pas
du tout.
La disparition d'un enfant agit comme un catalyseur sur
chacun des personnages et va leur donner l'occasion de revenir sur
leurs propres pertes, les choix qu'ils ont faits et qui ont fait
basculer leur vie sans qu'il s'en rendent immédiatement compte.
Leslie
Schwartz ne juge pas à l'emporte-pièce, elle éprouve et nous fait
éprouver de la compassion pour ses personnages . Ils pourraient tous
être des stéréotypes (le prêtre, la propriétaire du bar-restaurant, les
lesbiennes apicultrices...), mais chacun d'eux nous devient proche car
il nous est montré avec ses contradictions , ses échecs, ses bonheurs
tout simples. Aucun d'entre eux n'est parfait ni dans le mal , ni dans
le bien. Ils essaient tous de se débrouiller le moins mal possible,
comme nous tous.
Perdu dans les bois est donc un beau moment de lecture .
08:18 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (3)
Jardinons " bio"
Entre autres trésors envoyés par Cathy, il y avait Jardiner "bio" de Michel Beauvais grâce auquel j'ai enfin trouvé une utilisation pour mon increvable absinthe.
Non , je n'ai jamais essayé de la faire périr, mais elle montrait une telle volonté d'expansion qu'il a bien fallu la changer de place trois ou quatre fois. Sans compter qu'elle a une vrai tendance à semer des rejetons dans tout le voisinage...
La macération (nom noins prosaïque que "purin") d'absinthe est donc bonne contre les pucerons, les limaces et les fourmis.
Plein de bons conseils aussi pour le compost (j'apprécie vraiment mon compost qui me permet d'alléger quasiment de la moitié de leur poids mes poubelles et ne me donne pas mauvaise conscience quand je jette des restes de légumes oubliés..., au hasard des haricots que j'ai laissés grossir).
Ce livre donne les grands principes (très simples en fait à appliquer) pour avoir un jardin sain et respectueux de la nature
Une seule restriction: je reste sceptique quand au filet pour protéger les groseilles des oiseaux , censé ne pas coincer leurs pattes. Pour ma part, je me contente de partager avec eux, il y en a bien assez pour tout le monde.
J'avoue quand même que je n'ai pas spécialement apprécié qu'un oiseau qui visiblement (vous comprendrez bientôt pourquoi) venait de boulotter mes groseilles me lache un "souvenir" coloré en rouge sur les cheveux ! Ingrat, va !
06:01 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (0)
01/08/2006
un peu de légéreté
Connard! Oui, je sais, ça surprend, mais si vous êtes
attentif (je suis obligée d'écrire au masculin, même s'il n'y
apparemment qu'un courageux( n'est-ce pas Ch'ti 31?!) à venir se perdre
sur mon blog...et bien sûr, cette injure ne lui est pas destinée), si
vous êtes attentif, donc, vous avez remarqué qu'il s'agit d'un titre de
livre.
Nous sommes loin des titres poétiques de Françoise Sagan,
qui sont ,si je ne m'abuse ,des citations empruntées à de grands
auteurs classiques.
Avec Baise-moi , c'est le genre de bouquin qu'on
espère ne pas avoir à réclamer à sa libraire préférée.
Quoique...Je me vois bien réclamer Morue (la suite de Connard)
à une certaine libraire qui a cru que je me moquais d'elle quand je lui
demandais un bouquin édité au "Sourire qui mord". Elle, ya pas de
danger qu'elle entrouvre ses lèvres rouge sang pour sourire, elle a été
livrée sans zygomatiques, mais avec un esprit tordu qui fait qu'elle
range les livres de son rayon n'importe comment pour être sûre que
quand elle n'est pas là, personne ne s'y retrouve. Voilà comment
assurer son petit pouvoir de façon mesquine. Je m'égare.
La 4ème de
couverture nous assure qu'Arièle Buteaux( dont on nous précise,
pour nous rassurer en nous donnant une caution culturelle, qu'elle
bosse à France Musique) a inventé je cite"le roman-nouvelles". Alors
là, je pouffe, je me gausse, je m'exaspère toute seule !
Faut sortir un peu , rédacteur de 4 ème de couverture! N'as-tu pas lu les Ecrits fantômes de David Mitchell? Un peu ardu à ton goût ? Bon alors, précipite-toi sur les livres de Vonne Van Der Meer: La maison dans les dunes et Le bâteau du soir. Si tu ne pars pas en vacances parce que tu es puni pour tes mensonges écrits,
voilà
de quoi te consoler.Une maison de location sur une île (ainsi que
différents objets que l'on va retrouver d'un texte à l'autre) , tel est
apparemment le seul point commun entre les différents locataires de
cette demeure. L'auteure, avec beaucoup de sensibilité, nous peint les
portraits de ses personnages et de leurs fêlures.La maison d'édition
annonce une suite; je me régale d'avance.
Et Connard!
dans tout ça ? C'est souvent agaçant, les héroïnes , quand elles ont un
homme, en voudraient un autre mais elles sont tiraillées par la
culpabilité, alors elle savent pas sur quel pied danser...L'auteure
analyse bien les sentiments de ses personnages et leurs petits recoins
cracras , il ya quelques petits moments d'émotion (la visite chez les
ex beaux-parents) mais les nouvelles se cassent la figure quand elles
se lancent dans l'exercice risqué de la nouvelle à chute.
Et moi aussi car je n'ai plus d'inspiration pour terminer cette chronique; Un partout, la balle au centre !
PS: allez chez Clarabel pour avoir des critiques plus "fouillées" de Vonne Van der Meer !
08:11 Publié dans Nouvelles françaises | Lien permanent | Commentaires (5)
"Au cours des quarante-huit heures précédentes, il avait perdu son ordinateur portable, son portefeuille, son roman, sa maison, son identité". on comprend que la chouette en couverture de Les choses s'arrangent mais ça ne va pas mieux de Kate Atkinson, ait un air dubitatif.
A partir de ce qui aurait pu être un banal accident de la circulation, deux témoins, Alex Brodie, le détective déjà rencontré dans La souris bleue , et Martin Canning, auteur de romans à la chaîne, vont se retrouver entraîné dans un imbroglio d'intrigues où vont se croiser des comédiens pas très doués, des femmes de ménage, des promoteurs immobiliers, des matriochkas, des ados , un rottweiller et un chat pelé.
Cette énumération pourrait donner le vertige mais Kate Atkinson maîtrise totalement son intrigue jusqu'à la pirouette finale et ses personnages ne sont pas de simples marionnettes. On s'attache à chacun d'eux et on suit avec intérêt les relations qui se nouent ou se dénouent entre eux.
06:20 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (0)
31/07/2006
Conservons nos listes de courses !
Qui n' a jamais trouvé dans son chariot de supermarché, une liste de
courses plus ou moins constellée de fautes d'orthographe, parfois
banale, parfois inquiétante:
-Anniversaire de B.
-oeufs
-farine
-chocolat
-mort-aux-rats
- chrysanthèmes
Pour peu qu'un collectionneur de listes de courses (si, si ça existe), tombe dessus, vous êtes mal.
Pour
peu qu'un écrivain en mal d'inspiration passe par là, vous êtes mal
aussi car la liste est très à la mode en ce moment en littérature et il
se fera un plaisir de glisser votre billet de commissions(un fragment
du réel) dans son prochain ouvrage.
Il n'est que de voir Meg Cabot qui, dans Embrouilles à Manhattan,
nous gratifie de telles listes (très chics, bien sûr), de recettes de
cuisine, voire carrément d'addition de restaurant en fac similé. C'est
rigolo, ça fait son petit effet mais ça sent surtout le cabotinage (je
sais, c'est facile vu le nom de l'auteur), tous ces gens qui ne vivent
que par les étiquettes (de marques bien sûr) qu'ils portent ou
achètent, ça devient lassant.
Presque aussi décevant, le texte
d'Anna Gavalda, que Laure m'a si gentiment envoyé.Dans cette nouvelle
inédite "Ma douce France", elle commence par énumérer toute une liste
de clichés fleurant bon la France stéréotypée, rurale et
franchouillarde. Pour mieux la pulvériser ensuite. Mouais. Au moins
j'aurai appris qu'il existe un magazine "Sabots", "le magazine des
ânes, chevaux de traits et autres animaux du terroir".
Plus
intéressant (mais je vous préviens, plus difficile à se procurer), le
fascicule de Sarah d'Hayer et Domique Gilliot (Editions RitaGada): Inventaires à bascule, pour mémoire.
A
travers 46 listes très diverses et pleines d'humour ( qui existaient avant le projet) se
dessinent deux personnalités attachantes et originales, ne serait ce
que pour cette notation appartenant à la liste 6 intitulée Prix(pour comparatif ultérieur) : un pantalon Emmaüs Dunkerque: 1 euro 50. Toutes les fashion victims peuvent aller se rhabiller.
C'est un livre qui donne envie de dresser des listes, je vous aurai prévenues !
07:53 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (5)