15/07/2006
petit clin d'oeil
Petit clin d'oeil à l'internaute belge qui est venu(e) sur mon site , le contenu d'une affichette collée sur la porte d'un magasin de Bonsecours: Interdit aux glaces, aux chiens et aux araignées.
Je vous quitte pour aller voir si mon marchand de journaux préféré a reçu le nouveau numéro de Senso qui contient une nouvelle inédite d'Anna Gavalda ! (merci, journaux.fr ! )
Pour me rendre "en ville", (j'habite à la campagne), je vais étrenner mon nouveau sac rose , mon nouveau bracelet rose, cadeaux d'anniv' offerts hier (en avance) par ma cousinette Agnès. Merci, Agnès !
08:05 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (1)
13/07/2006
Chaussure à son pied / quatre soeurs
Hermione (il va falloir que j'apprenne vite à intégrer les adresses des blogeuses dont je parle, (comment qu'on fait ?) ) aime les livres avec une romance sans qu'on ait à se triturer les neurones. Pas de problème, j'ai ça en magasin. J'ai même trouvé un thème commun à ces bouquins: les soeurs (quand on n'en a pas , forcément, on s'y intéresse...).Commençons par un roman de Jennifer Weiner,Chaussure à son pied qui vient de sortir en format poche avec une couverture à laquelle je décerne sans hésiter le prix de la couverture la plus moche, la plus sexiste et la plus trompeuse du mois. Faute de photo (toujours le même problème) je vous décris l'horreur: une trentenaire vêtue d'un jean brodé, d'un petit haut à impression panthère (chaussures assorties) est nochalamment assise sur...une boîte géante (taille rottweiller) destinée au transport des animaux;dans la cage , un homme, dubitatif. on le serait à moins. A voir cette couverture, on a l'impression que les trentenaires sont vraiment prêtes à tout pour capturer un homme ! Certes, il ya des histoires d'amour dans ce livre, mais la principale unit ces deux soeurs que tout oppose. Un grand classique mais qui fonctionne toujours, voir le roman de Katherine Pancol, Les yeux jaunes des crocodiles, dont les héroïnes sont un peu plus âgées mais qui est tout aussi agréable à lire, en plus comme il est gros, on peut le déguster un peu à la fois, un vrai bonheur de lecture !
Une dernière série: celle des 4 soeurs de Malika Ferdjoukh, (chaque titre porte le prénom d'une des soeurs). En principe, c'est destiné aux ados mais l'alarme ne s'est pas déclenchée à la médiathèque quand je les ai empruntés et la frontière est de plus en plus floue entre les auteurs pour adultes et ados, alors. Là aussi, je me suis régalée car il ya une véritable atmosphère et les portraits des héroînes sont très réussis et attachants.
N'hésitez pas à me suggérer des livres pour l'été !
14:41 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : jennifer weiner, malika ferdjoukh
12/07/2006
Tiens, y a une tranchée devant chez moi...
Je devrais être habituée, depuis le début de l'extension,
régulièrement, en rentrant chez moi, j'avais des surprises: tiens, j'ai
plus de grange, tiens, j'ai plus de muret ni de portail d'ailleurs...
En plus, comme les travaux ont commencé l'hiver dernier, quand je
rentrais , je ne voyais pas grand chose, il me fallait attendre jeudi
matin pour voir l'évolution.
Aujourd'hui, je rentrais de Lille où je
suis allée inscrire mon bachelier , je suis passée par la Belgique où
j'ai trouvé mes sabots roses kitchissimes (repérés au printemps
dernier) soldés (bonne journée donc) et at home -surprise,
cette tranchée, destinée à amener l'électricité jusqu'à la nouvelle
cuisine, qui filait au ras de mes rosiers anciens...
Promis juré, il
y aura une photo de mes trop beaux sabots mais la tranchée sera
-j'espère- rebouchée quand ma photographe attitrée et habilleuse de
blog préférée sera rentrée de vacances.
Edition: La photo tant attendue !
15:52 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (2)
11/07/2006
La postière bionique...
Les livres, on tourne autour, on les feuillette, on les achète et
parfois même on les envoie à des amies...Et c'est là que, sans le
savoir, on entre dans la 4 ème dimension...
J'avais donc décidé d'envoyer, dans une enveloppe matelassée un livre tout beau-tout rose, Les choses de la vie d'une femme De Françoize Boucher, pour remonter le moral en berne de Sylvounette. Sur l'enveloppe, j'avais écrit LETTRE
pour que ça aille plus vite. Arrive enfin mon tour, je prépare mon plus
beau sourire pour l'employée qui a l'air plutôt fatiguée, quand elle me
désarçonne en me demandant : "C'est du matériel ou du document ? "Mes
neurone carburent à toute allure, dans quelle catégorie ranger les
livres ? Ce pourrait être du matériel (pédagogique,par exemple) mais en
même temps ce serait plutôt du document...Finalement, je réponds que
c'est un livre. Elle semble dubitative et palpe l'enveloppe. "Je sens
du métal ", affirme-t-elle en repalpant l'enveloppe. Là, je ne sais
plus si je dois chercher la caméra invisible ou demander si la poste
s'est équipée de postières bioniques aptes à détecter le métal dans les
enveloppes. Je resouris en m'efforçant de garder mon calme et je
propose même d'ouvrir l'enveloppe."Non, non. ce n'est pas pour vous
embêter " (En tout cas , c'est drôlement bien imité), "mais si
c'est du matériel et que je l'envoie comme du document, le
destinataire va devoir payer une surtaxe." comme je persiste à affirmer
que c'est du document, à regret, elle laisse tomber mon enveloppe dans
un grand casier qui doit sûrement être étiqueté "prétendus documents".
Aussitôt
rentrée chez moi, j'ai envoyé un courriel à Sylvounette pour lui narrer
mes aventures et lui conseiller : "au cas où le facteur voudrait te
faire payer la surtaxe, tu ouvres l'enveloppes et tu l'assommes avec le
livre en hurlant : "C'EST DU DOCUMENT PAS DU MATERIEL!!!"". Bon, elle
n'a pas eu besoin de le faire, c'est déjà ça.
15:06 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (5)
10/07/2006
Sucré, salé, poivré...
Ainsi s'appelle l'un des trois romans de Mary Wesley que je relis chaque été. Les deux autres sont Une expérience enrichissante et Souffler n'est pas jouer. Peut être aurez-vous un peu de mal à les trouver (vive internet! (et les bibliothèques)) mais ils en valent vraiment la peine. Dans la série des anglaises impertinentes et totalement politiquement incorrectes, Mary Wesmey est la reine. Oser écrire sur le suicide, la mort d'un compagnon et d'un enfant, ou d'une femme qui fait commerce de ses charmes et de ses talents de cuisinière, le tout avec humour et malice n'est pas à la portée de tout le monde. D'autant que l'auteur a le don de croquer ses personnages et de nous les rendre attachants. Un vrai bonheur de lecture !
15:14 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mary wesley
09/07/2006
Foot !
Histoire de provoquer un peu, voici ce que pense Adamsberg, le commissaire vargassien du sport qui a envahi actuellement les cerveaux estivaux:
" Adamsberg n'avait jamais compris cette affaire de match. Si cela plaisait à des gars de lancer un ballon dans un but, ce qu'il pouvait très bien comprendre, à quoi bon installer tout exprès une autre bande de gars en face pour vous empêcher de lancerce ballon dans le but ? Comme s'il n'existait pas à l'état naturel, assez de gars sur terrequi vous empêchaient sans cessede lancer vos ballonsoù cela vous chantait."
Les bois éternels (p.133).
Bon match ou bonne lecture !
07:11 Publié dans Extraits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fred vargas
08/07/2006
Le tyran domestique
Je hais la Famille
Elle me donne des crampes d'écriture !
Dorothy Parker
S'il y a une écrivaine à qui la famille ne donne pas de crampes d'écriture, c'est bien Anne Fine. Que ce soit dans ses livres destinés à la jeunesse (Madame Doubtfire c'est elle) ou aux adultes, elle en brosse un portrait féroce et réjouissant. Dans un jardin anglais , on voyait une mère de famille qui détruisait allègrement les massifs de fleurs et les illusions de ses enfants, dans Le tyran domestique c'est le personnage de la marâtre qui est revisité. Ici, tous les stéréotypes semblent inversés, le compagnon est un être falot qui courbe le dos, ne voulant fâcher ni son ex-femme ni la nouvelle, qui s'aveugle sur le comportement de ses enfants...Quant à la marâtre qui se coltine les ennuis de tout le monde, elle a bien du mérite mais peu de récompenses à son goût.
Chacun en prend pour son grade et l'auteur mène son récit tambour battant. Savourez bien l'analyse des photos du mariage auquel les parents n'ont pas été invités...
Faudra-t-il que les auteurs français se fassent naturaliser anglosaxons pour aboutir à une tel sommet dans la méchanceté pleine d'humour ?
07:47 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : anne fine
Dans mon corbillon, il y a ...
ou plutôt dans ma besace, il y a pour cet été et plus précisément pour affronter ce dimanche de Coupe de je ne sais plus quoi (de feu ? ...) un bouquin autour duquel je rôdais depuis sa sortie: le dernier Fred Vargas. J'ai pas résisté, j'ai commencé hier soir . Pour l'instant, ça se met en place tranquillement. J'aime beaucoup cet auteur, (rien que le titre Pars vite et reviens tard mériterait qu'on l'envoie comme message à quequ'un qu'on ne souhaite plus revoir...) , car là il n' y a jamais de complaisance dans la violence et son commissaire nonchalant , en apparence, nous change agréablement des bouquins calibrés écrits par des tâcherons américains.
Comme j'avais aimé En vivant, en écrivant d'Annie Dillard, j'ai ajouté dans ma pile d'été Petit traité de philosophie naturelle de Kathleen Dean Moore. Ne vous sauvez pas parce qu'il ya le mot "philosophie"! c'est écrit très simplement mais très charnellement, c'est le type de bouquin où vous trouvez des phrases justes, où vous pensez" Oui, c'est exactement comme ça que j'aurais voulu l'écrire". L'idée est de partir de l'observation de la nature, de petits récits ou descriptions concrets pour , mine de rien, réfléchir au sens de l'existence, rien que ça. Je le déguste, chapitre par chapitre...
Il me reste aussi à terminer Bonté divine d'Elisabeth Crane. Une structure intéressante: à première vue ce sont des nouvelles mais on retrouve le même personnage à différentes périodes de sa vie. Le style est parfois pénible (sutout dans "petite annonce") mais si on s'accroche ça vaut le coup car Charlotte n'est pas du tout un personnage lisse , pas plus que le monde dans lequel elle vit d'ailleurs...
La suite au prochain épisode mais en attendant, je tiens à remercier les commentatrices très sympa qui m'ont prodigué leurs encouragements et souhaité la bienvenue !
07:06 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : fed vargas, kathleen dean moore, annie dillard
07/07/2006
Bon, ça y est , j'me lance...
A force de jouer à saute -mouton de blog en blog, je me suis décidée (merci, Mimi, de m'avoir aidée !). Ici, je donnerai mes coups de coeur ou mes coups de griffe lecture, j'essaierai de vous faire partager mon amour des mots, des bestioles et mes humeurs. J'avancerai doucement dans l'utilisation des liens , photos etc, mais pas de problème, je vous donnerai la liste-très longue- de mes blogs favoris (je les consulte matin et/ou soir).
Petit apéritif:
Liste des mots que j'aime me mettre en bouche :
Ange
Bataclan
Ocean (prononcé à l'anglaise)
Aki Kurismaki
A demain pour une préparation de sac de livres pour cet été...
17:40 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : preum's