20/09/2009
Un copain de plus
Tout le troupeau est en émoi et se prépare avec fébrilité :trois nouveaux moutons vont arriver !Mais les réjouissances tournent court quand chacun se rend compte que les nouveaux-venus sont...noirs ! Seul Robert , l'agneau, ira à la rencontre d'Olga car il espérait trouver un nouveau copain et même si elle "n'est qu'une fille", il ne sera pas déçu par les aventures dans lesquelles l'agnelle va l'entraîner !
Réussir à traiter d'un seul coup du racisme et du féminisme , sans pour autant tomber dans le didactique ennuyeux, voilà qui n'est pas donné à tout le monde et Agnès Laroche gagne son pari haut la main! Ses personnages sont malicieux et astucieux et les dessins pleins d'humour et de fraîcheu de Philippe Bucamp accentuent l'aspect délicieusement champêtre de l'histoire.
A lire sans hésitation avant de l'offrir à un petit lecteur ! (5/ 7 ans).
Un copain de plus, Agnès Laroche, Philippe Bucamp, Editions Talents hauts, collection Livres et égaux.
16:30 Publié dans Jeunesse | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : agnès laroche, philippe ducamp, amitié, racisme, féminisme
29/09/2008
"Le succès, c'est comme la vie, cruel et merveilleux."
Merrete Pryds Helle transpose l'histoire de Roméo et Juliette de nos jours au Danemark, sous fond de racisme. Roméo est ici un jeune chauffeur de taxi iranien, et Juliette termine sa thèse de médecine légale mais se révèle surtout être la fille d'un extrémiste de droite à l'orée d'une carrière politique.
Juliette partage beaucoup de points communs avec les héroïnes de la chick litt mais éprouve néanmoins un certain désenchantement qui la rend plus mélancolique que beaucoup de ses consoeurs en célibat. Le personnage de Roméo est lui aussi fort attachant et ce que l'on devine de son passé lui donne de la densité.
Oh Roméo aurait pu être une excellente idée si l'auteure n'avait montré autant de raideur dans son traitement du drame. En effet, d'emblée, la présentation systématique des personnages à la façon d'une pièce de théâtre m'a paru à la fois lourde et inutile. Il faut savoir de temps en temps faire confiance aux cellules grises du lecteur . En outre, nous montrer les deux pères de famille agir exactement de la mêm manière au même moment , dans le but de souligner les rares points communs qu'ils peuvent avoir m'a paru fort artificiel. Le style, du fait de la traduction ? , m'a semblé souvent empesé. Bref, j'ai pesté contre cette déception !
Merci à Clarabel pour le prêt .
06:36 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : roméo, juliette, racisme, danemark, oh roméo, merete pryds helle