30/04/2009
"La maison ...? J'écris un livre sur la maisonoù la maison s'efface."
"Aujourd'hui la globalisation des échanges, la facilité des transports et le tourisme engendrent un nouveau nomadisme. Pour autant, le principe d'un habitat n'est pas remis en cause. Il faut un terrier. Une adresse." Et puisque l'accès à sa maison de famille lui est interdit, Gilles Clément se construit une cabane de pierres dans la campagne creusoise dans les années 70. Cette habitation va lui permettre d'interroger les liens qui unissent l'intérieur et l'extérieur de la maison,ainsi que les rapports qu'elle entretient avec les plantes que les animaux, la manière dont s'inscrit la maison dans ce paysage. Il lui faudra aussi faire face aux règlements kafkaïens, qu'il contournera avec aisance et habileté, sans conflits...
De très jolis portrait de paysans viennent émailler ce récit atypique. Atypique, tant par la vision de la maison qui nous est proposée que par la conséquence de 'achèvement de ce "terrier". En effet, à peine l'habitation terminée, Gilles Clément est parti en voyage, renouant ainsi avec le nomadisme qui lui est cher...Une approche originale qui rompt totalement avec les précédents livres de cette collection.
Un grand merci à Ptitlapin et à Aifelle pour cette découverte !
06:00 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : gilles clément, le salon des berces, maison, nature, nomade