19/11/2008
"Mais je ne peux pas être ton amie. Tu es trop bizarre. Tu me fais peur."
Mêlant à la fois fantastique et réalisme, Mauvais rêves de la romancière Anne Fine met en scène un "rat de bibliothèque" , Mélanie, que ses profs estiment un peu trop solitaire et une nouvelle arrivée, Imogène que tout le monde trouve étrange... Forcée de s'occuper de cette dernière, Mélanie ne va pas tarder à trouver la raison de cette bizarrerie que personne ne s'expliquait vraiment (et qui a rapport avec les livres...). A sa manière directe, voire brutale, l'adolescente prendra-t-elle le risque de sacrifier leur amitié naissante pour sauver Imogène ?
L'amour des livres et de la lecture est très joliment rendu dans ce roman même si j'ai trouvé la dimension fantastique peu convaincante. Ce thème de la différence aurait pu , à mon avis , être exploité sans passer par là .
Anne Fine . Mauvais rêves. Edition Neuf de l'école des loisirs. 195 pages.
Une citation au passage : "Quand quelque chose te tarabuste, , jette-le sur le papier. ça aide toujours."
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : anne fine, mauvais rêves, lecture, amour des livres, amitié, fantastique
19/09/2008
"et je me dis que tenir à une grand-mère, c'est pas plus reposant que tomber amoureux."
La peste (Camus), La promesse de l’aube (Gary) , Le vieux qui lisait des romans d’amour (Sepulveda), c’est en partageant la lecture de ces trois romans que Germain, le balourd, l’abruti quasi analphabète et Margueritte, la vieille dame fluette et cultivée, vont tisser des liens sur un banc de jardin public.
Germain qui a La tête en friche, va peu à peu évoluer grâce aux livres , dans ses relations avec les autres mais aussi en réfléchissant sur lui-même.
Le joli roman de Marie-Sabine Roger nous montre que le vocabulaire nous permet d’affiner nos pensées et par là même nos actes.L’auteure peint avec tendresse les relations quasi filiales qui s’établissent entre ces personnages en apparence si dissemblables
De jolies trouvailles linguistiques quand Germain malmène la langue mais aussi un sentiment de facilité et de fatigue dû ce torrent de langage grossier qui se déverse sur nous. Une réussite en demi-teinte.
06:05 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : tendresse, personnes âgées, lecture, pouvoir des mots, la tête en friche, marie-sabine roger