09/06/2009
comment Cuné a failli se manger un bras
Souvenez-vous, chers amis : Cuné était tellement sûre que ce roman me plairait qu'elle s'était engagée à un acte d'auto-anthropophagie si d'aventure je n'éprouvais pas le même enthousiasme qu'elle pour ce roman...
Au bout de cinquante pages, je mollissais déjà car je retrouvais -en moins bien, hélas- une atmosphère , voire même des scènes (le couronnement de la Reine fêté par des Sujets de sa grâcieuse majesté à l'étranger) déjà rencontrée dans un roman pour lequel j'avais eu un gros coup de coeur: Le grand incendie
Et puis, parce qu'une Cuné manchote ça aurait singulièrement ralenti et ses lectures et ses billets, malgré quelques coquilles agaçantes, malgré des facilités de style (pas beaucoup, je vous l'accorde et ne me les demandez pas, je ne les ai pas notées), malgré des personnages que j'avais déjà eu l'impression de rencontrer, j'ai poursuivi l'histoire de ces Anglais à Hong-Kong qui , en 1941,dansent sur un volcan mais que la guerre et ses horreurs vont rattraper. Dix ans plus tard une nouvelle venue dans cette microsociété va, petit à petit,renouer les fils du passé par le biais de son amant le beau boîteux, William. Bon, je me gausse (un peu) car j'ai trouvé les personnages un peu stéréotypés au début mais finalement j'y ai trouvé mon compte, particulièrement dans l'évocation de l'invasion japonaise , période trouble où chacun va révéler sa vraie nature. J'ai apprécié aussi l'entrecroisement des époques et les péripéties du roman, avec de vraies révélations inattendues !
Ouf, tu peux respirer, Cuné et merci pour le prêt !:)
Le professeur de piano, Janyce Y.K. Lee, Plon,357 pages que je ne regrette pas d'avoir lues jusqu'au bout!
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : le professeur de piano, janice y.k.lee, hong-kong, 2nde guerre mondiale