15/02/2011
L'héritage impossible
"L'ethnique atteint de tout nouveaux sommets ! cria-t-il."
Après une scène initiale forte et poignante, le dernier volet de la trilogie d'Anne B. Ragde perd un peu en puissance.
Si le personnage de Torunn, héritière de la ferme, aux prises avec un travail harassant dans un ferme délabrée, tout en s'occupant d'un vieil homme quasi mutique, est toujours aussi attachant, ses oncles, malgré leur bonne volonté apparente ne lui sont guère utiles et leur comportement frôle souvent la caricature.
L'auteure semble peiner parfois à renouveler ses thèmes et lance parfois son récit dans des voies de garage qui ne lui apportent rien. Néanmoins la peinture du monde agricole est comme toujours très réussie (ah, ces descriptions de porcelets !).
Ce n'est pas qu'on s'ennuie vraiment mais on a hâte de connaître le destin que va se choisir l'héroïne et en cela la fin est quelque peu décevante car je m'attendais à quelque chose de plus enthousiasmant pour elle. Une réussite en demi-teintes donc.
L'héritage impossible, Anne B. ragde, traduit du norvégien par Jean Renaud, Balland, 2010, 348 pages.
Emprunté à la médiathèque.
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : anne b. ragde, ferme, porcs, héritage
15/06/2010
La ferme des Neshov
Ayant été quelque peu échaudée par la traduction calamiteuse du précédent volume, j'ai sagement attendu que La ferme des Neshov me tombe sous les yeux.
Et là, en un rien de temps j'ai retrouvé mes repères et suivi avec passion les rebondissements de cette saga familiale placée ici sous le signe du changement.
Débarrassés du lourd secret qui plombait l'ambiance , les personnages vont en effet évoluer de manière parfois radicale. Chacun d'entre eux devient encore plus attachant-même Margido le croque-mort !- et l'on apprend au passage comment décorer de manière originale une vitrine , les rudiments du dressage canin ou l'art et la manière de sauver des porcelets.
La transmission de la ferme devient un problème crucial et Anne B. Ragde joue avec nos nerfs en terminant ce volume sur un suspense insoutenable. De la belle ouvrage !
La ferme des Neshov, Anne B. Ragde, traduit du norvégien par Jean Renaud, 380 pages qui donnent envie d'aller faire un tour en Norvège.
l'avis de Cuné.
Emprunté à la médiathèque.
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : anne b. ragde, ferme, saga familiale