09/01/2009
"J'ai rendez-vous avec une bombe. Si tu foires, je te fume!"
SEGPA, CPA autant de sigles inconnus* pour Chefdeville, auteur d'un unique roman policier (quinze ans déjà !), et qui va pactiser avec l'ennemi de toujours, à savoir l'Education Nationale, en acceptant d'animer des ateliers d'écriture dans des sections en difficulté.Même si l'animateur improvisé est un fameux lascar,"...je décidai que c'était le moment de mettre mon grain de sel. Mais moi je ne fonctionnais qu'au gros sel et je visais toujours entre les deux yeux.", la réalité va le frapper de plein fouet et il aura fort à faire pour que tout son petit monde prenne la plume entre deux conflits verbaux !
Tirant à boulets rouges avec une verve réjouissante sur les institutions , bien moins sur certains profs, derniers des Mohicans à tenter de préserver des îlots de culture, Chefdeville s'en prend aussi aux écrivains : " Ce sont souvent des gens prétentieux et nombrilistes, pas autant que les théâtreux, ça c'est impossible, mais ils en tiennent tout de même une sacrée couche."ça fuse de partout, c'est bourré d'énergie et ça m'a fait éclater de rire à de nombreuses reprises du début à la fin ! Un feu d'artifice pour qui ne craint pas l'écriture non académique ! Et, s'il vous plaît Monsieur Chefdeville, le prochain roman, pas dans quinze ans !
Un énorme merci à Cuné pour cet envoi revigorant !
*cachant des tribus bizarres et quelque peu laissées en friche par l'Education Nationale.
L'atelier d'écriture,Chefdeville, Le dilettante, 253 pages à dévorer !
06:05 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : chedeville, l'atelier d'écriture, ah que j'ai ri ! j'endemande, vite !