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23/09/2009

Petit éloge de la vie de tous les jours

"Ces gens dont je souris témoignent seulement de ce que je suis" est-il écrit en 4 ème de couv'.  Et de nous infliger d'affligeants dialogues "croqués sur le vif" avec une mère qui se gargarise  du prénom de son fils "Sean" prononcé "Chaune",  d'un boucher qui fait preuve d'un humour lourdingue à  devenir  illico  végétarien, sans oublier deux hommes endimanchés,  qui dissertent  à n'en plus finir sur  la différence entre  "cuit" et "à point". Entre temps, on sera allé voir  un champ de pommes de terre, on aura écouté des gens éméchés opposer les mérites respectifs des  vaches du département  de l'Aisne contre celle des Ardennes, ou subi le  dialogue d'un vacancier relatant un repas pantagruélique qui  ne lui aura coûté que cent francs à un interlocuteur dont  la principale intervention  se résume à "tain".41O2ky9VsLL._SL500_AA240_.jpg
On aurait juste envie de prendre à son compte un paragraphe de l'auteur et de l'appliquer à son livre :  "Pendant ce temps,  je me  travaillais  l'appétit aux boulettes maison.Elles étaient molles comme des chiques  de  bouse et contenaient moins  de  chair  que de  vieux pain trempé  à l'eau. Chaque bouchée m'inspirait la même et unique pensée :

"Un pas de plus vers la mort."

Allez plutôt faire  un tour  Au bar des habitudes ou dans La belle maison !