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05/05/2009

"L'essentiel était l'authenticité."

La mort de Peter Hansome va causer bien de la peine : à sa femme, à sa maîtresse et au bel iranien venu se réfugier chez la veuve officielle,  Bridget.41D7ACF5N0L._SL500_AA240_.jpg
Traité à la française ce point de départ donnerait au mieux un vaudeville sautillant, au pire une gaudriole grasse. A l'anglaise , cela nous donne un roman explorant toutes les combinaisons du chiffre trois, roman plein d'humour et de surprises où l'on rencontrera un ramoneur amateur de poésie, un spectre revenu discuter avec sa  veuve, un artiste bourru, un pasteur  lubrique et une voisine pleine  de ressources.
Et si vous revez d'un bon crêpage de  chignon entre l'a veuve et la maîtresse, passez votre chemin car "la simplicité constituait l'un des traits saillants de sa personnalité [il  s'agit de Bridget], au point que certains la jugeaient brutale."
Au fil du roman, les couples se font et se défont,  en combinaisons pas  si improbables  que cela,  comme les pièces d'un kaléidoscope. Mon seul regret ? Que mon personnage préféré ne  trouve pas la sérénité dans les bras de celui qu'elle aime...

Trois et caetera, Salley Vickers, Jean-Claude  Lattès 2003, 348 pages pétillantes

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