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Le journal secret d'Amy Wingates...en poche
"...à qui j'ai envie d'abandonner mon self-contrôle, le bon sens qui m'a étranglée depuis tant d'années, ma solitude , aussi, vide , aride."
Elle qualifie parfois son journal de "divagations psychologiques à la noix", dépréciant ainsi le contenu du texte qui l'aide à canaliser le flot de ses pensées et à satisfaire la curiosité du lecteur. Elle ? Amy Wingate, prototype parfait de la vieille fille coincée . Du moins en apparence. Car la trop sage Amy qui analyse, sans concessions les liens qui l'unissent à sa riche et jeune amie un tantinet condescendante à son égard, qui use d'elle comme d'un faire-valoir, sait aussi se montrer impulsive et passionnée.
Willa Marsh , avec un style parfois délicieusement suranné (qui fait encore des emplettes de Noël ? ) nous brosse ici un portrait à la fois plein de charme et de causticité. Un régal dont j'ai savouré la lecture en la faisant durer le plus longtemps possible pour ne pas quitter trop vite cette Amy aux multiples facettes. Si délicieusement british !
20/02/2014 | Lien permanent | Commentaires (12)
Le journal secret d'Amy Wingate
"...à qui j'ai envie d'abandonner mon self-contrôle, le bon sens qui m'a étranglée depuis tant d'années, ma solitude , aussi, vide , aride."
Elle qualifie parfois son journal de "divagations psychologiques à la noix", dépréciant ainsi le contenu du texte qui l'aide à canaliser le flot de ses pensées et à satisfaire la curiosité du lecteur. Elle ? Amy Wingate, prototype parfait de la vieille fille coincée . Du moins en apparence. Car la trop sage Amy qui analyse, sans concessions les liens qui l'unissent à sa riche et jeune amie un tantinet condescendante à son égard, qui use d'elle comme d'un faire-valoir, sait aussi se montrer impulsive et passionnée.
Willa Marsh , avec un style parfois délicieusement surranné (qui fait encore des emplettes de Noël ? ) nous brosse ici un portrait à la fois plein de charme et de causticité. Un régal dont j'ai savouré la lecture en la faisant durer le plus longtemps possible pour ne pas quitter trop vite cette Amy aux multiples facettes. Si délicieusement british !
Merci Cuné !
De la même auteure : ici !
19/11/2010 | Lien permanent | Commentaires (17)
meurtres entre soeurs
"Elle ne sait pas qu'il s'agit d'une prophétie."
Une famille recomposée des années 50: Mo et Pa, Olivia et Emily, deux demi -soeurs qui après quelques ajustements parviennent à bien s'entendre . Tout ce bel équilibre va être remis en question à la naissance de Rosie, petite princesse, chouchou de Ma et Po. Sans se concerter, les fillettes vont tenter d'assassiner celle qui empoisonne l'existence de toute la famille. Est-ce pour cela que , même adulte, Rosie n'aura de cesse de ruiner leur existence ?
Manipulations à gogo, vengeances, machinations tortueuses sont au rendez-vous dans ce qui commence comme un comédie , scandée par les répliques pince-sans rire de Pa :
"-Je me fais beaucoup de soucis pour les filles, confie Mo à Pa dans la soirée
-Peut être que tu aurais dû épouser un médecin." ou les leitmotives:
"Elles sont à un âge délicat
Tous les âges sont délicats, soupire Pa."
et va peu à peu prendre une tonalité plus sombre mais non dénué d' un humour , acide et réjouissant. On ne s'ennuie pas une minute et on ne lâche pas ce roman aux allures d'arsenic et vieilles dentelles contemporain.
Une réussite !
Meurtres entre soeurs (Sisters under the skin) , Willa Marsh (alias Marcia Willett), traduit de l'anglais parDaniel Wargny, editions Autrement, 206 pages réjouissantes.
Merci à Clarabel pour le prêt.
09/09/2009 | Lien permanent | Commentaires (14)
De tout , un peu...
Beaucoup les ont lus, en ont parlé ,alors juste quelques mots, en passant...
*Les intéressants, bon gros roman de 564 pages, où je ne me suis pas ennuyée une minute. Une analyse fine des liens d'amitié et de leur évolution au fil du temps, entre des personnes, ayant parfois de grandes différences de niveau social. Merci encore à Papillon pour l'envoi !
*Dans la foulée, j'ai déniché, du même auteur, La position, où Meg Wolitzer envisage les répercussions sur une fratrie de la découverte d'un Kama-Sutra pour lequel leurs parents, en pleine vague de libération sexuelle, ont posé. La scène primitive est bien évidemment un choc et chaque membre de la famille en paiera le prix. L’alternance des points de vue ne nuit pas à la fluidité du récit, mais certains personnages sont mieux lotis que d'autres quant à l'analyse de leur évolution et c'est un peu dommage.
*Enthousiasme quasi général de a blogosphère pour L'homme du verger qui m'a laissée un peu sur ma faim. L'atmosphère est bien rendue ,mais une certaine langueur imprègne le récit et ce manque de rythme m'a un peu déçue. Clara avait été conquise.
*Gros coup de cœur pour De la beauté, de Zadie Smith. Je suis immédiatement entrée de plain pied dans cet univers universitaire où les hommes semblent avoir le pouvoir mais où les femmes sont bien plus courageuses. Le billet tentateur en diable de Papillon. Par contre, nouvel échec pour Sourires de loup, du même auteur...
*Ennui poli pour Le prix de l'innocence de Willa Marsh. Pas du tout convaincue par ces personnages qui sentent la naphtaline.
16/08/2015 | Lien permanent | Commentaires (9)
Une famille délicieuse...en poche
"Oh, comme les cachotteries et notre volonté de préserver l'image que nous avons de nous-mêmes peuvent faire de nous des prisonniers !"
Leur sœur Georgie, atteinte de démence sénile, va venir faire un court séjour chez Mina et Nest qui vivent dans une apparente quiétude au milieu de la lande, à deux pas de la mer. L'occasion d'évoquer pour les trois sœurs leur enfance idyllique dans cette demeure familiale en compagnie d'une mère aimante et d'un père nettement plus distant , sans oublier une sœur et d'un frère aujourd'hui disparus ,mais aussi la crainte que Georgie ne révèle des secrets douloureux...
En contrepoint de cette tension , les relations avec leurs neveux et nièces apportent un ancrage plus contemporain et souvent plein d'humour. Les personnages de Lyddie, qui travaille dans l'édition et vit une relation amoureuse compliquée avec Liam, ou celui de Jack qui tente de tenir tête à son adorable tyran de petite fille : "-Merci. Il n'y a rien que j'aime davantage que de me faire tordre violemment les deux oreilles pendant qu'un paire de petits talons d'acier me pulvérise la clavicule.", sans oublier quatre chiens, croqués de manière très vivante, sont des personnages qu'on n'oubliera pas de sitôt !
Un style enlevé, un brin d'excentricité , un soupçon d'ironie et beaucoup d'empathie, tous les ingrédients sont réunis pour nous régaler !
Une famille délicieuse, Willa Marsh, traduit de l'anglais par Eric Mc Comber, autrement 2014 , 477 pages savoureuses ! J'ai lu 2016
05/03/2016 | Lien permanent | Commentaires (6)
Meurtres au manoir
"J'ai tout de suite senti que je tuerais pour l'avoir."
Clarissa, jeune célibataire à la vie sentimentale desespérement placée sous le signe de l'échec, a su habilement manoeuvrer pour conquérir le coeur de Thomas, veuf de fraîche date à défaut d'être de première fraîcheur. Mais plus que de l'homme, c'est surtout de son manoir qu'elle est tombée amoureuse. Quant aux deux tantes âgées qui font partie du lot, elles ont l'air de délicieuses chéries et entreprennent aussitôt de cajoler la nouvelle arrivante.Pourtant Clarissa va bientôt se rendre compte que les vieilles dames ont de bien étranges" petites manies" et que "Les vifs et les morts sont liés les uns aux autres pour l'éternité.". Y aurait-il quelque sorcellerie dans l'air ?
Les cent premières pages de ce roman sont un pur délice d'atmosphère délicieusement surannée (l'intrigue se déroule au XXème siècle, mais au coeur de ce paysage de "boisé"menaçant, on se sent quasiment hors du temps) et de manigances féminines. Nous naviguons dans une atmposphère à la croisée d'Arsenic et vieilles dentelles et de L'ile aux trente cercueils* avec un bonheur sans pareil, même si à force de fourberies et de rebondissements, l'intrigue s'essouffle un peu. Mais un livre où les femmes se sortent vite de leur "apathie tisanière" et font carburer leurs neurones à toute allure pour mieux se jouer des hommes est un bonheur qu'on ne peut se refuser !
Meurtres au manoir, Willa Marsh, (pseudonyme de Marcia Willet), traduiut de l'anglais par Henry Dougier et Emmanuel Dazin, autrement 2012, 275 pages dévorées d'une traite !
*Grosses ficelles et sorcellerie païenne à deux balles, j'assume !:)
Du même auteur: Meurtres entre soeurs
06/01/2012 | Lien permanent | Commentaires (17)
Trouville palace
Maurice n'a vraiment pas de chance : le voilà contraint par une scarlatine et des parents empêchés de partir à Trouville chez sa grand-tante Willa, 60 % mauvais poil, 40 % mauvais caractère !
Finalement le séjour s'avérera plus agréable que prévu car bien sûr Willa est plutôt pince-sans -rire que méchante et en plus elle habite un ancien hôtel de luxe , le Trouville Palace , superbe décor pour un enfant plein d'imagination qui sait traverser les portes fermées...
Beaucoup d'humour et de poésie dans ce délicieux roman qui file à toute allure et plaira sans nul doute aux enfants à partir de dix ans.
Trouville Palace , Malika Ferdjoukh, neuf, Ecole des loisirs, 67 pages pleines d'une douce mélancolie.
L'avis de Clarabel
17/09/2010 | Lien permanent | Commentaires (3)
#LaDanseDuTemps #NetGalleyFrance
"Elle avait éprouvé la même chose durant son enfance; elle avait l'impression d'être une adulte responsable dans le corps d'une petite fille."
Entre un père très (trop) doux et une mère psychiquement instable, Willa a très jeune fait le choix d'être pacifique.
Son existence sera donc une suite de renoncements apparents jusqu'à ce que la soixantaine atteinte, Willa qui devenue veuve s'est remariée et a deux grands fils qui entretiennent avec elle des liens sporadiques, reçoive un jour un coup de fil.
Une très ancienne petite amie de son fils a besoin de son aide pour s'occuper temporairement de celle qui aurait pu être sa petite fille. Voyant là l’occasion de se rendre utile, Willa quitte sa vie confortable et va découvrir une toute autre vie à Baltimore, au grand dam de son mari qui entend bien que l’expérience ne s'éternise pas.
Choisissant des moments marquants de l'existence de cette femme, Anne Tyler choisit la toute fin de son roman pour lui impulser une soudaine embardée, montrant ainsi que rien n'est irrémédiable.
Un roman confortable qui peut parfois agacer mais qui ne fait pas pour autant la part belle aux bons sentiments.
06/05/2019 | Lien permanent | Commentaires (6)
Chaque soir à 11 heures
"Si c'est ça grandir, je me pends tout de suite."
Willa Ayre croit être insignifiante. Elle a pourtant attiré l'attention du beau gosse du lycée, Iago. Mais à une fête, notre héroïne rencontre un garçon ténébreux, marqué par le destin, Edern. à partir de cet instant, la vie de Willa va prendre une tournure étrange et dangereuse...Aïe aïe aïe, clichés vous voilà ? Que nenni !
Amour, supense mais aussi humour, inventivité langagière, rebondissements en cascade sont au rendez-vous dans ce nouveau roman de Malika Ferdjoukh. Un bon gros roman, 402 pages, comme on les aime, plein de personnages haut en couleurs, parfaitement croqués, naviguant entre la famille Adams (la maison d'Edern est à elle seule quasiment un personnage) et une vie quotidienne ancrée dans une réalité très enjouée sans pour autant sombrer dans la guimauve. On sourit, on s'émeut, on fait durer le plaisir car l'auteure revisite les codes du cinéma d'horreur façon classiques en noir et blanc, le tout sur des airs de jazz qu'on a illico envie d'écouter !
Malika Ferdjoukh a le chic pour nous donner envie de faire partie de ces familles où le bizarre et l'humour sont de règle : une mère qui cornaque des Miss en province (rien à voir avec une certaine Geneviève), un père artiste qui donne à ses oeuvres des titres improbables comme Obturation de l'espace temps , une famille d'enfants vivant seuls dans une grande et vieille maison sous l'autorité bienveillante d'un aîné (tiens tiens, clin d'oeil aux Quatre soeurs?!) . Willa est un personnage fort qui navigue avec grâce dans un univers qui tient à la fois du gothique et d'une réalité jamais édulcorée (toujours évoquée avec délicatesse), le tout saupoudré d'un humour inoxydable . Un grand bonheur de lecture à chiper à nos filles ou à s'offrir sans chichis !
Chaque soir à onze heures, Malika Ferdjoukh, Flammarion 2011.
07/09/2011 | Lien permanent | Commentaires (11)
La bibliothèque idéale d'Anna Gavalda #1
Recension effectuée d'après un article de Elle N°3540 (manque toute la saveur de ses commentaires parfois surprenants ...)
-Margaret Mitchell,Autant en emporte le vent
-Jane Austen, Orgueil et préjugés
-Karen Blixen, La ferme africaine
-Nick Hornby, Haute fidélité
-Brady Udall, Le destin miraculeux d'Edgar Mint
-David Nicholls, Un jour
( One day,(en VO) )
- Angela Huth, Les filles de Hallows Farm
- Françoise Sagan, Les Faux-Fuyants
- Willa Cather, Mon Antonia
- Laurie Colwin, Franck et Billy, Une vie merveilleuse, Une épouse presque parfaite, Comment se dire adieu ?
- Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac
-Roald Dahl, Matilda
-Jim Harrison, Dalva, mais pas que.
-Alessandro Baricco, Soie
10/11/2013 | Lien permanent | Commentaires (4)
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