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Finnigan et moi
Finnigan , "un tiers humain, un tiers animal, un tiers gobelin de livres de contes pour enfants", "espèce (...) sauvage et indomptée répandant le chaos sur son passage" a passé un pacte avec Answell quand ils étaient enfants . Faire le mal sera l'apanage de Finnigan, le bien celui d'Answell.
Ce dernier, sous la coupe de parents qui veulent tout contrôler, se réjouit dans un premier temps de cette alliance. mais quand une vague d'incendies et de méfaits vient semer la zizanie dans cette petite bourgade australienne, Answell va essayer d'arrêter son ami.
Finnigan existe-t-il vraiment ? La question de l'identité, celle de la responsabilité sont au coeur de ce roman qui brouille les frontières entre fantastique et réalité.
Une écriture poétique puissante qui sait créer un climat étouffant, un roman tout à la fois beau et angoissant sur le passage de l'enfance à l'adolescence.
Finnigan et moi, Sonya Hartnett, traduit d el'angalis (Australie) par Bertrand ferrier, Le serpent à plumes 2009, sorti en poche.
Un des rares romans à avoir échappé à la malédiction de la PAL qui fond !:)
Merci Cuné !
Tout le monde l'avait lu, sauf moi !
30/06/2010 | Lien permanent | Commentaires (15)
L'enfant du jeudi
"Comme on dit, l'ignorance, c'est le bonheur. Dehors, ma fille, c'est là qu'est ta place."
Selon une comptine anglaise"L'enfant du jeudi voyagera loin."Obéissant à cette prédiction Tin, le plus jeune enfant de la famille Flute ,choisit très vite de partir en exploration. C'est sous terre qu'il se creusera son propre royaume, s'éloignant de plus en plus des siens, mais maintenant toujours un lien avec sa soeur, Harper, la narratrice du roman.
Nous sommes en Australie, au moment de la Grande Dépression et le père de la famille Flute va apprendre à ses dépens, mais aussi à ceux de sa femme et de ses enfants ,qu'on ne s'improvise ni fermier ni éleveur...
Au début Harper m'a un peu fait penser à Fifi Brindacier par son caractère enjoué et débrouillard mais très vite le récit prend une orientation beaucoup plus dramatique et la tonalité devient de plus en plus pesante. La Nature se révèle féroce et les mauvaises décisions du père , trompé un peu comme la mère dans Un barrage contre le Pacifique, vont entraver de plus en plus le destin de ses enfants. Mais Harper relève toujours la tête ...
Le style de Sonya Hartnett est ample et vigoureux. Très visuel, il rend prégnant cette atmosphère lourde et ,même si on est oppressé de bout en bout, on ne peut que poursuivre ce roman puissant et fascinant.
L'enfant du jeudi, Sonya Hartnertt, traduit de l'anglais (Australie) par Valérie le Plouhinec. les grandes personnes 2011, 221 pages chthoniennes.
17/08/2011 | Lien permanent | Commentaires (10)
Revue de presse
En vrac: une interview de Daniel Pennac et une autre de Delphine de Vigan (qui réalise son premier film cet été) dans Marie-France numéro de juillet-août.
Dans Muze de juillet-août-septembre :- un dossier sur l'Australie,( l'occasion de noter des titres de romans ou de films venus de ce territoire métissé) avec une interview de Sonya Hartnett (clic). - un autre dossier sur les sportives (avec , entre autres, une interview croisée de Joy Sorman et de Maylis de Kerangal , auteures de Femmes et sport). - une enquête sur les sorcières qui nous mène en particulier dans le seul musée qui leur est consacré en France (il se trouve dans le Berry, clin d'oeil à Keisha !)...Une rencontre avec Maryse Condé auteure de Moi, Tituba , Sorcière et avec , dans un tout autre registre Pascal Fioretto "artisan pastichier") qui évoque de manière précise et sans langue de bois "cette critique littéraire de l'intérieur" comme disait Proust. Du coup, son interview m'a donné envie de lire ses recueils de pastiches !
Enfin, pour celles qui auraient envie de se dégourdir les neurones et les doigts, Muze organise un concours d'écriture , rendez-vous ici (en principe) pour les modalités.
25/06/2012 | Lien permanent
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