Rechercher : best love rosie
Best Love Rosie
A rater sous aucun prétexte, avec une très jolie couv' de surcroît ! Billet ici !
21/03/2010 | Lien permanent | Commentaires (11)
L'effet Rosie
"- Je laisserai la thalidomide dans le placard.
-Tu as de la thalidomide ?
-C'est une blague, Don, une blague."
"-Nous sommes enceints, a-t-elle dit." Et Don de commencer à tout prévoir en bon planificateur qu'il est , pour pallier à la désorganisation chronique de Rosie.
Mais si Don est imbattable sur alimentation d'une femme enceinte, l'évolution du fœtus, pas sûr qu'il soit capable d'établie une relation interpersonnelle avec le bébé à venir, la faute à son syndrome d'Asperger.
Si l'aspect loufoque est moins présent que dans le premier volume (lecture non indispensable pour la compréhension mais ce serait dommage de s'en priver), Don, à force de cachotteries pour éviter de stresser Rosie, va se fourrer dans de beaux guêpiers dont il parvient toujours à se tirer in extremis avec des moyens bien à lui ! Scènes d'anthologie à foison (entraînement à l'accouchement, voyage en avion, choix du prénom...) !
Si la tonalité est parfois un peu plus sombre, on passe un excellent moment de lecture avec Don,Rosie et leurs amis !
27/04/2015 | Lien permanent | Commentaires (3)
#RosieUneEnfanceAnglaise#NetGalley
"Voilà le monde où nous venions d'entrer, un monde où rien ne se produisait en apparence, mais où, sous la surface, d'énormes plaques tectoniques d'émotions dérivaient."
La découverte en 1994 du Royaume interdit avait été pour moi, comme pour beaucoup d'autres un choc émotionnel. Là, sous des dehors très policés, une auteure envisageait un thème ,quasi inédit en littérature : le fait qu'une petite fille voulait devenir un garçon.
J'ai suivi ensuite, de loin en loin, les romans de Rose Tremain, qui s'était ensuite beaucoup tournée vers des romans historiques, ce qui n'est pas du tout ma tasse de thé.
Quel plaisir de renouer avec son écriture dans ce récit de son enfance au sein d'une famille bourgeoise aisée, où l'argent circulait plus facilement que les sentiments.
Sans autoapitoiement, Rose Tremain, née en 1943, revient sur ses relations avec sa mère, analysant avec précision les parcours de cette femme malaimée par ses propres parents, incapable d'aimer ses deux filles, posant un couvercle sur ses sentiments et aussi, il faut bien l'avouer, furieusement égoïste et futile, même si ces mots ne sont jamais écrits.
Pas de règlements de compte donc, mais une prise de conscience tardive, lors d'une rencontre avec une autre écrivaine, Carolyn Slaughter, que celle qui a offert généreusement un socle affectif, qui a été "un ange gardien", "la personne à qui [elle] devait [sa] santé mentale- et sans doute celle de [sa] fille unique Eleanor" était sa gouvernante adorée, Nan.
Grâce à elle, Rosie et sa sœur ont pu affronter la séparation de leurs parents et l'attention en pointillés qu'ils accordaient à leurs enfants.
Mais, c'est vers l'art et plus précisément vers la fiction littéraire que Rosie se tournera quand, envoyée dans différents pensionnats, plus ou moins confortables, elle ne pourra réaliser son rêve: aller à Oxford; destin refusé par sa mère, qui refuse d'en faire "un bas bleu" difficilement mariable.
La dernière partie relate, un peu trop rapidement à mon goût, l'émancipation de Rosie, qui deviendra Rose, mais il n'en reste pas moins que j'ai pris beaucoup de plaisir au récit de cette vie, marquée par la capacité de résilience d'une auteure que j’ai envie de redécouvrir.
JC Lattès 2019, 212 pages, traduction de Françoise Du Sorbier
04/06/2019 | Lien permanent | Commentaires (3)
Loving Frank
"Quelle perte cela aurait été de ne pas l'avoir rencontré ou de ne pas avoir connu son amour ! pensa Mamah."
Quand Mamah Borthwick Cheney quitte son mari et ses enfants pour vivre son amour avec l'architecte Frank Lloyd Wright, lui même marié et père de six enfants, c'est le scandale. La presse s'en donne à coeur joie et l'Amérique puritaine se repait de ces articles outranciers. La vérité est toute autre: les amants sont certes emportés par la passion mais aussi taraudés par la culpabilité. Le tout se terminera d'une manière tragique et brutale, presque invraisemblable.
Rien n'a beaucoup changé entre le début du XXème siècle et notre époque. la presse est toujours à l'affût des histoires d'amour lucratives et semble toujours prête à tout pour vendre ses feuilles de choux. Mais c'est surtout le portrait , tout en nuances, que brosse ici Nancy Horan dans cette fiction historique de Martha (dite Mamah) Borthwick Cheney qui a retenu toute mon attention. Trilingue dès la maternelle, ayant fait de solides études, ayant enseigné, dirigé une bibliothèque, cette femme disposait d'un potentiel et d'une personnalité que son mariage semble avoir complètement mis sous cloche. Pourtant comme le lui dira sa soeur "Tu avais tout. Un mari fantastique qui t'adorait, deux beaux enfants en bonne santé. La liberté. Aucun souci financier. Une gouvernante et une bonne. Tu n'avais pas besoin de travailler et Edwin n'exigeait jamais rien de toi. As-tu conscience de tout ce que tu as abandonné pour Fank Wright ? Le genre d'existence dont rêvent la plupart des femmes, y compris les féministes !".
Mais à vouloir vivre selon ses convictions , Mamah, en tant que femme et en tant que mère, devra payer le prix fort, car être la compagne d'un génie de l'architecture ne va pas sans contreparties négatives...
Un livre puissant , plein de vie, mais aussi très pessimiste...
les avis enthousiates d 'Amanda, Cuné, Fashion.
un coup de coeur pour Esmeraldae !
24/09/2009 | Lien permanent | Commentaires (16)
”Loves letters” by Metronomy
Aux manettes, Michel Gondry, bien sûr. Apparemment bricolé, mais tout est hyper précis et fluide ! J'adore les gens qui dansent et battent des mains en arrière plan !
Une superbe énergie !
19/04/2014 | Lien permanent | Commentaires (1)
Comment (bien) gérer sa love story
"Si vous avez jamais eu un cadeau d'anniversaire plus pourri que ça, écrivez-moi.
ça me fera plaisir."
Les vacances (désastreuses) sont finies, et Maxime a tout pour être heureux : une petite amie (en première année de psycho alors que lui est en terminale... ), un smartphone, une guitare, des amis, dont le fameux Kevin, pour qui j'ai une tendance toute particulière . En effet," Kevin est délinquant routier,( et il en est très fier)." et il a surtout un peu (beaucoup) de mal avec le second degré, second degré dont est friand Maxime.
Mais, évidemment, notre héros, fidèle à sa réputation de loser va tout faire foirer et il devra affronter la réalité économique et "...l'omerta gynécologique", ce qui n'est pas rien !
J'étais très contente de retrouver mon ami Maxime mais il m'a quand même fallu 93 pages pour vraiment rentrer dans l'ambiance , savourer les métaphores, (un exemple au hasard : "-On dirait Dark Vador qui s'est pris les couilles dans une porte.
On peut toujours compter sur elle pour apporter une touche de raffinement et de sophistication à une conversation."
apprécier à leur juste valeur les notes en bas de page, les adresses au lecteur, bref tout ce qui fait le charme et l'humour d'Anne Percin.
93 pages, le temps de digérer sans doute le titre et son "gérer" qui sent l'arnaque marketing et oublier le bandeau rouge annonçant triomphalement "saison deux" , comme si notre Maxime avait quelque chose à voir avec les séries télé, pff !
Un bon cru donc où notre héros ,dans le désordre ,verra le loup, provoquera l'ire (et la jalousie) maternelle, fêtera ses dix-huit ans , et vivra les hauts et les bas d'une histoire d'amour. Cerise sur le gâteau, parce qu'il est évidemment beaucoup question de musique dans ce roman, la compile de la teuf généreusement fournie en fin de roman !
Comment (bien) gérer sa love-story, Anne Percin, Le Rouergue 2011, 246 pages hérissées de marque-page, pour lutter contre la morosité et regarder ses ado d'un oeil plus indulgent !
Ps: j'anticipe : oui, on peut le lire sans avoir dévoré le premier mais c'est mieux de suivre l'évolution du personnage !
07/11/2011 | Lien permanent | Commentaires (13)
Loving Frank ...en poche
"Quelle perte cela aurait été de ne pas l'avoir rencontré ou de ne pas avoir connu son amour ! pensa Mamah."
Quand Mamah Borthwick Cheney quitte son mari et ses enfants pour vivre son amour avec l'architecte Frank Lloyd Wright, lui même marié et père de six enfants, c'est le scandale. La presse s'en donne à coeur joie et l'Amérique puritaine se repait de ces articles outranciers. La vérité est toute autre: les amants sont certes emportés par la passion mais aussi taraudés par la culpabilité. Le tout se terminera d'une manière tragique et brutale, presque invraisemblable.
Rien n'a beaucoup changé entre le début du XXème siècle et notre époque. la presse est toujours à l'affût des histoires d'amour lucratives et semble toujours prête à tout pour vendre ses feuilles de choux. Mais c'est surtout le portrait , tout en nuances, que brosse ici Nancy Horan dans cette fiction historique de Martha (dite Mamah) Borthwick Cheney qui a retenu toute mon attention. Trilingue dès la maternelle, ayant fait de solides études, ayant enseigné, dirigé une bibliothèque, cette femme disposait d'un potentiel et d'une personnalité que son mariage semble avoir complètement mis sous cloche. Pourtant comme le lui dira sa soeur "Tu avais tout. Un mari fantastique qui t'adorait, deux beaux enfants en bonne santé. La liberté. Aucun souci financier. Une gouvernante et une bonne. Tu n'avais pas besoin de travailler et Edwin n'exigeait jamais rien de toi. As-tu conscience de tout ce que tu as abandonné pour Fank Wright ? Le genre d'existence dont rêvent la plupart des femmes, y compris les féministes !".
Mais à vouloir vivre selon ses convictions , Mamah, en tant que femme et en tant que mère, devra payer le prix fort, car être la compagne d'un génie de l'architecture ne va pas sans contreparties négatives...
Un livre puissant , plein de vie, mais aussi très pessimiste...
04/02/2011 | Lien permanent | Commentaires (9)
L'effet Rosie/Le théorème de la cigogne/Comment devenir le père idéal...en poche
Trois titres pour un roman...
"- Je laisserai la thalidomide dans le placard.
-Tu as de la thalidomide ?
-C'est une blague, Don, une blague."
"-Nous sommes enceints, a-t-elle dit." Et Don de commencer à tout prévoir en bon planificateur qu'il est , pour pallier à la désorganisation chronique de Rosie.
Mais si Don est imbattable sur alimentation d'une femme enceinte, l'évolution du fœtus, pas sûr qu'il soit capable d'établie une relation interpersonnelle avec le bébé à venir, la faute à son syndrome d'Asperger.
Si l'aspect loufoque est moins présent que dans le premier volume (lecture non indispensable pour la compréhension mais ce serait dommage de s'en priver), Don, à force de cachotteries pour éviter de stresser Rosie, va se fourrer dans de beaux guêpiers dont il parvient toujours à se tirer in extremis avec des moyens bien à lui ! Scènes d'anthologie à foison (entraînement à l'accouchement, voyage en avion, choix du prénom...) !
Si la tonalité est parfois un peu plus sombre, on passe un excellent moment de lecture avec Don,Rosie et leurs amis !
Graeme Simsion, Pocket 2016.
09/04/2016 | Lien permanent | Commentaires (4)
”Personne ne sait ce que je ressens .(...)ça donne encore plus de saveur aux efforts que nous faisons pour être ensemb
Même si Rosie a atteint ce qu'on peut raisonnablement considérer comme étant le milieu de sa vie, elle n'a toujours pas trouvé de modus vivendi avec sa tante Min qui l'a élevée dès sa naissance. En apparence du moins, car il va suffire que les deux femmes se retrouvent - Min vieillit mal- pour que, sans que cela soit concerté, elles échangent leur rôles. A Min qui vient d'atteindre soixante-dix ans et n'avait jusque là jamais voyagé ou presque ,de vivre son rêve américain . A Rosie, qui a posé ses bagages, de s'inquiéter pour sa tante , tout en se ressourçant dans une maison isolée, berceau de sa famille, bien au calme pour écrire un livre de développement personnel destiné aux quinquagénaires...
Truffé de personnages tour à tour émouvants et drôles (ah la vengeance de la fiancée qu'on laisse tomber pour une jeunette !), Best love Rosie confirme ici tout le bien que je pensais déjà de Nuala o'Falain. Ses réflexions sur la cinquantaine font mouche et l'apaisement des personnages principaux qui , chacune de manière différente, parviennent à trouver un équilibre ,même fragile, même brinquebalant, donne le sourire aux lecteurs*ou lectrices. Seul petit pincement au coeur, ce roman sera le dernier de Nuala o'Falain puisque l'auteure est décédée.
Donnez-moi un roman où le héros trouve sa demeure et où ,en plus, rôde un chien et je suis la plus heureuse des lectrices !
* ce livre m'a été prêté par mon beau-frère, que je remercie au passage, et qui l'a beaucoup aimé aussi.
L'avis de Cuné qui le place en bonne position dans son classement 2008.
Celui de Kathel qui vous mènera vers plein d'autres (dont celui de Bellesahi !)
Nuala o' Falain . Best Love Rosie. Editions Sabine Wespieser.529 pages qui coulent de manière fluide...
19/12/2008 | Lien permanent | Commentaires (29)
”Un bon livre a bien plus d'effet sur toi que n'importe quel antibiotique.”
Dans Cherche auteur désespérément,les membres de l'agence littéraire, parlant des livres en devenir se réfèrent sans cesse à des best-sellers. Adoptons donc cette attitude et disons que le roman de Debra Ginsberg s'apparente évidemment au Diable s'habille en Prada, par le portrait sans complaisance du monde de l'édition et par le personnage de Lucy, manipulatrice de haute volée, mais aussi par son aspect "Love story " gentillet à "Vous avez un message", le film avec Meg Ryan. S'y ajoute néanmoins une intrigue prenante qui fait que j'ai lu ce livre d'une traite mais avec des réticences quant au style. (Avancer tout en freinant n'est pas facile ! :))
Même s'il s'agit d'une citation d'un livre reçu par l'héroïne, Angel, , je hurle de rire en lisant ceci : "Elle agrippa son immense virilité et la conduisit en elle, par le corridor humide et brûlant." ! La narratrice chargée de juger le texte en question ne bronche même pas et on sent que l'auteure s'est sans cesse bridée pour ne pas écrire de la même façon. J'ai retrouvé (entre autres) dans sa prose un "évanescent" digne des romans de Delly (ancêtre de Barbara Cartland et consorts) du plus bel effet !
Ce roman avait tout pour être un cran au-dessus de la littérature pour poulettes , personnages bien croqués, récit bien agencé, dommage qu'il patauge dans l'eau de rose.
L'avis de Cuné.
Celui de Clarabel
02/06/2008 | Lien permanent | Commentaires (14)