18/01/2024
Les pistes
"Clandestine l'écriture, signes d'autres langues, mots étrangers, mots sentences, lois et ordres parsèment le paysage de pièges. Elle s'adapte, se délie, elle délivre, suit les pistes et cailloux semés par tous les enfants perdus. "
Trois personnages : Eve et son verre; Piotr et sa chemise; un enfant, Tom , son vélo. Quarante- deux pistes, quarante-deux courts récits où les tonalités diffèrent, où les références se devinent parfois (Sylvia Plath, Shining, Unica Zürn et Hans Bellmer...), où les définitions de l'écriture clôturent souvent les pistes.
On pense à l'Ouvroir de LIttérature Potentielle, bien sûr et l'écriture singulière dans sa ponctuation peut dérouter au début , mais bien vite on apprécie la singularité et la virtuosité. Reste que l'émotion est parfois absente.
Éditions Art et Fiction 2024.
06:00 Publié dans Objet Littéraire Non Identifi | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : perrine le querrec
07/12/2010
Traité culinaire à l'usage des femmes tristes
"Il est des jours où tu te lèves avec une tête de tempête..."
Des femmes il en sera beaucoup question. De cuisine un peu moins. Et la tristesse dans tout ça ? Elle est provoquée généralement par les hommes qui, ici, n'ont pas le beau rôle !
"Le travail est la cachette qu'ont trouvée les hommes pour ne pas vivre sur un rythme plus humain et plus décent. C'est leur façon de pouvoir être seuls sans avoir à dire qu'ils veulent être seuls.", affirme l'auteur..
Héctor Abad Faciolince , de manière tantôt posée, tantôt poétique, avec humour aussi (difficile de trouver de la viande de mammouth!) prodigue ses conseils aux femmes tristes et les incite à accepter leur âge mais aussi à savoir profiter de la vie. C'est rempli de bon sens et j'ai rarement lu une telle défense des femmes et une telle incitation, à mots couverts, à l'infidélité et au mensonge par omission !
Sous couvert de références scientifiques dont on est en droit de mettre en doute l'authenticité , mais qui s'avèrent savoureuses, il titille notre curiosité (cf le linguiste mentionné en passant et ses histoires de mots hantés) et nous concocte un pot-au feu-, sancocho dans le texte. Quelques banalités relevées de pépites.
Traité culinaire à l'usage des femmes tristes, Héctor Abad Faciolince, traduit de l'espagnol (Colombie) par Claude Bleton, Jean-Claude Lattès 2010, 178 pages qui ne m'ont pas totalemnt convaincue.
06:00 Publié dans Objet Littéraire Non Identifi | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : héctor abad faciolince, femmes