25/05/2012
Sauvages de ma rue
Mauvaises, indésirables, folles, les plantes sauvages s'accommodent fort bien de ces qualificatifs disgracieux, comme elles le font d'ailleurs des conditions de vie difficiles qui sont parfois les leurs en ville.
J'ai toujours été fascinée par cette capacité des plantes à reconquérir en douce les espaces colonisés par l'homme. Un interstice dans un mur leur suffit . Une échancrure du béton fera leur bonheur et c'est avec enthousiasme que certaines, comme le buddléia, se sont échappé des jardins pour partir à la conquête des friches.
Elles se nichent dans les jardinières, sur les toits pour "assurer la continuité entre les populations des plantes des squares ou des jardins." mais bien souvent nous ignorons leurs noms et ne savons pas les identifier.Pour nous aider ce guide des plantes sauvages de la région parisienne nous sera bien utile ! Très pratique, les plantes sont d'abord classées en fonction d ela forme de leurs feuilles, puis par la couleur de leurs fleurs, ce recnsement nous rpécise aussi où on peut les rencotrer et quelles sont leurs éventuelles vertus. De magnifiques photos illustrent chaque article.
à noter que ce projet participatif se poursuit ici ,et pas seulement à Paris !
Sauvages de ma rue, Le passage 2011. 256 pages à glisser dans sa poche avant de partir en exploration dans sa ville.
06:00 Publié dans Faune et flore de mon cottage ;), très utiles! | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : nathalie machon
22/12/2006
Pour voir mes bestioles
10:04 Publié dans Faune et flore de mon cottage ;) | Lien permanent | Commentaires (33)
25/08/2006
Taupière or not taupière ?
Bien qu'issue d'une lignée citadine, Kiki-la Doucette , alias
Bambou, est devenue une redoutable chasseresse à la campagne. Il
a fallu pour cela un entraînement intensif.
1ère étape:
la capture d'une proie inoffensive mais néanmoins retorse: la paire de
chaussettes en boule.L'animal se terre dans un panier dont le dessus
est percé d'une ouverture rectangulaire étroite. Il faut donc, la patte
en cuiller, arriver à harponner la proie, puis la maintenir solidement
avant de parvenir à l'extraire. Ensuite, c'est un jeu de châton que de
courir en dribblant comme un footballeur fou (pléonasme ?), tout le
long du couloir et d'un coup de patte, expédier la boule dans le canapé
du rez-de chaussée. Cacher ensuite la proie dans les coussins et
attendre patiemment les cris de surprise.
2ème étape:
après avoir épaté l'homme par la capture des chaussettes sauvages,
conquérir son coeur (et par la même occasion, une place dans son lit)
n'est qu'une formalité.
3ème étape: apprendre à
éviter les coussins de formes diverses, voire les oreillers qui vous
sont lancés pour cause de dissension sur l'heure du début dela journée:
4 H pour le chat, 6 H 30 pour les autres occupants du lit.
Un accord sera finalement trouvé: Bambou n'occupera le lit que durant la journée, optimisant ainsi l'achat du meuble.
4ème étape (la plus rigolote):
tenter de rendre fou Tobie-chien en l'attaquant par surprise (attaque
éclair style piqûre de moustique), foncer se mettre à l'abri et feindre
de n'avoir rien fait en marchant tranquillement.
5ème étape: consoler Tobie-chien qui perd toujours à chat-perché en lui léchant consciencieusement les oreilles.
Dernière étape: mettre
en pratique toutes les techniques dûment testées en s'attaquant à la
gent trotte-menu qui hante le jardin : souris des maisons et des
champs, musaraignes,rats, et surtout épater la galerie en attrapant des
taupes ! Bien étaler les dépouilles entières ou non. Attendre les compliments qui en sauraient tarder.
06:08 Publié dans Faune et flore de mon cottage ;) | Lien permanent | Commentaires (13)
22/08/2006
Cultivons notre jardin
Chère Madame la Podagraire,
Grâce à Cathy et au Larousse Nature en poche des fleurs sauvages, j'ai enfin réussi à mettre un nom sur vous.
A quoi cela m'avance-t-il ? J'aime pouvoir identifier mes ennemis, c'est tout.
D'après
Neil Fletcher, vous êtes "capables de [vous]propager sur de grandes
surfaces, à l'aide de [vos]stolons souterrains" et à la longue "la Podagraire peut être envahissante dans les jardins".Je confirme.
Durant
les deux ans où le jardin a été laissé en jachère (entre le précédent
propriétaire et nous), vous en avez profité pour emmêler vos racines à
celle des framboisiers, vous assurant ainsi une quasi totale
immunité.Normal.
Par contre, quand vous vous êtes attaquée aux
physallis et à leurs lanternes orangées, là j'ai dit:" stop !".J'ai
entrepris patiemment de démêler vos racines des leurs , mais tout comme
l'ortie, un seul petit bout de racine laissé en terre et vous voilà
repartie de plus belle. Tant pis pour les physallis et tant pis pour
vous surtout, j'ai désherbé à nouveau et recouvert le sol dégagé de
votre présence d'un voile foncé spécial jardinier paresseux.
C'était
il y a deux ans et je n'ose toujours pas soulever cette tenture
mortuaire, craignant que, comme tous les méchants dans les films
d'épouvante, vous ne surgissiez à nouveau sous mes yeux exorbités,
agitant vos petites feuilles vertes et molles (beurk, en plus
elles puent !).
Mais là, la grange sur laquelle s'appuyait les
framboisiers ayant été abattue récemment, vous vous sentez gagnée par
une fénésie de conquête et vous vous attaquez à de plus vastes espaces.
N'ayant pas l'intention de recouvrir tout mon jardin, je vais donc
devoir passer à l'action.
Non, non, je n'utiliserai pas de produits
chimiques, vous vous en moquez, je le sais, en plus, ça coûte cher et
c'est dangereux. Non, j'utiliserai mon arme secrète absolue: l'eau de cuisson des pommes de terre, bouillante tant qu'à faire ! (Dans le Nord, pas de vrai repas sans pomme de terre!)
Et les framboisiers ? Hélas, ils sont vieux et ne produisent plus guère, mais j'essaierai au maximum de les épargner.
Vous
voilà prévenue et comme d'herbe folle, vous êtes devenue herbe
voyageuse, je vous prierai de plier bagage et d'aller dans un autre
jardin , plus à même d'apprécier vos qualités culinaires (il paraît que
jadis on vous consommait comme une sorte d'épinard).
Je ne vous salue pas
06:27 Publié dans Faune et flore de mon cottage ;) | Lien permanent | Commentaires (5)
06/08/2006
Merci, Cathy !!
13:08 Publié dans Faune et flore de mon cottage ;) | Lien permanent | Commentaires (3)
29/07/2006
Bienvenue !
Bienvenue dans la blogosphère à un nouveau blogueur !
Coureur
véloce, garanti sans EPO ni colorant, il joue avec les mots pour le
plus grand plaisir de nos yeux (et de nos oreilles qu'il se
propose de conseiller).
100 % ch'ti 31
(une garantie de qualité...),je lui envoie une photo des roses
trémières issues des graines de l'île de Ré que lui et Cathy ont eu la
gentillesse de m'envoyer...
A bientôt sur la Toile!
09:15 Publié dans Faune et flore de mon cottage ;) | Lien permanent | Commentaires (2)
22/07/2006
Petit bonheur...
Hier, j'ai pu sortir par la porte d'entrée (enfin de sortie, tout dépend du point de vue).
Cela
n'a l'air de rien mais quand on a une maison en chantier c'est
appréciable, croyez-moi. J'en étais au point où je me demandais si je
n'allais pas devoir sortir par la fenêtre de ma chambre, en nouant des
draps. Pour descendre, passe encore, mais remonter, dur,dur...
Explications:
entrée (la pièce) rendue inaccessible car en temps normal c'est l'antre
de la Bête, alias Toby-chien (c'est un pseudo, il veut préserver
son intimité. Son père est passé à la télé (bon, d'accord, c'était dans
feu "C'est mon choix") mais il est resté très simple. Le thème de
l'émission ? Je vis avec un animal bizarre. Sans commentaire. Merci).
Comme je voulais préserver l'intégrité physique et olfactive des
électriciens au moins jusqu'à ce qu'ils aient terminé leur travail,
j'avais exilé l'animal dans le salon et fermé à clé la porte de
séparation. Intégrité olfactive ? Késaco ? Toby-chien, ça fait partie
des caractéristiques des bouledogues français (mais avec les nouvelles
croquettes, ça va mieux merci, on peut l'emmener en voiture) émet des
flatulences quil est le seul à pouvoir supporter.
J'espérais bien
sûr passer par la porte de la cuisine.Impossible: un magnifique tas de
je ne sais quoi qui allait se transformer en chape pour la salle de
bains la rendait impraticable.
J'ai de la ressource, normal:
je suis une femme. J'ai donc fait faire quelques tours de valse à mes
grosses plantes(montées sur roulettes) qui buvaient avidement la
lumière à défaut d'autre chose car j'ai tendance (vilaine que je suis
)à oublier des les arroser, j'ai dégagé la porte -fenêtre et hop,
dehors.
Il me restait juste à me faufiler entre les rosiers d'un côté et des grilles longues et étroites rouillées et hérissées, les pointes en l'air "oubliées" de l'autre côté.
Mon
Homme est un ami d'enfance du chef de chantier et il sait que je ne
suis pas à jour pour mes vaccinations. ceci expliquerait-il cela ?
Arrête d'être parano Cathulu et file à La Grande Ville chercher Senso que tu n'as toujours pas trouvé.
08:28 Publié dans Faune et flore de mon cottage ;) | Lien permanent | Commentaires (3)