02/09/2008
"C'est une maison dont l'aspect change selon nos besoins."
Cette maison, c'est La maison des temps rompus. Une maison comme un havre . Pour s'y blottir, s'y reconstruire. Voici ce que nous découvrons dans la première partie du roman de Pascale Quiviger. Puis, alors que nous étions confortablement lovés dans cette villa de bord de mer, nous embarquons brusquement dans d'autres récits qui vont patiemment tisser des liens entre passé et présent, réel et imaginaire. La maison va se peupler de voix féminines. Des femmes qui s'aiment d'amour ou d'amitié , qui sont traversées par le flux de la vie et celui de la mort.
"J'écris pour mes femmes aimées, celles qui participent sans bruit à la transmission de menus savoirs à propos du courage et de la lenteur des nuits, de l'étroitesse des jours, de leur lumière. Elles sont présentes ou absentes de la même manière, celle de l'eau, du lait ou de la chouette, celle des horloges. Chacune existe dans un corps temporel où peut se glisser la naissance ou la mort qu'elle contient."
Une écriture au plus près des sensations, qui parfois m'a rappelée celle de Chantal Chawaf par sa poésie et sa densité. Un livre qui reste longtemps en mémoire.
Merci à Cuné pour l'envoi.
L'avis de Clarabel , celui de Joëlle.
Pas de photo de la couv' ,vraiment trop moche, ce qui est un scandale !
06:05 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : maison, femmes
08/03/2008
Illettrée
Battues
Violées
Humiliées
Voilées
Lapidées
Excisées
Niées
Insultées
Sous-payées
Réifiées
Dénudées
Exploitées
Pourquoi, ici, le féminin l'emporte-t-il sur le masculin ?
Cathulu
06:17 Publié dans Croqué sur le vif | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : femmes