11/11/2006
J'aurais aimé aimer...
Dans France récit d'une enfance Zahia Rahmani, née en Algérie en 1962 , croise les récits de sa mère et les siens.
La
4ème de couverture de ce livre paru aux éditions Sabine Wespiesser ,
l'émission de radio où l'auteure avait parlé avec sensibilité de son
enfance française, de ses relations difficiles avec un père harki , de
son accès à la culture comme libération, tout cela m'avait donné envie
de lire ce récit.
Déception. Je suis restée totalement extérieure au
livre qui alterne phrases courtes et simples, et longues envolée
lyriques. Pire encore, Zahia Rahmani n'a jamais réussi à me toucher et
je suis restée totalement hermétique à ses reflexions sociologiques,
empêtrée que j'étais dans ses métaphore imcompréhensibles. Le temps m'a
paru long et il m'a fallu tenir bon pour venir à bout de ce récit qui
avait pourtanttout pour me plaire.
07:00 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (6)
25/09/2006
chick List ?
Tania de Montaigne, on a pu l'apercevoir à la télé aux côtés du
regretté Bernard Rapp, ou aux côtés de Michel Field . On a aussi pu
l'entendre à la radio ou son rire inimitable nous mettait le coeur en
joie. Tania écrit aussi des bouquins rigolos (souvent) et faciles à
lire (toujours).
J'avais beaucoup aimé Patch (et pas
seulement parce que sur la couverture y avait un bulldog anglais),
c'est donc avec un plaisir anticipé que je me suis lancée dans Tokyo c'est loin.
L'héroïne
vient d'être quittée comme ,nous l'informe la 4 ème de couverture ,une
femme l'est dans le monde toutes les trois minutes. C'est pas gai comme
info . Et les hommes , ils sont quittés toutes les combien de minutes ?
Mais bon, ce n'est pas vraiment le sujet du livre, juste le point de
départ de l'héroïne qui va aller à la recherche de souvenirs de son
père jusqu'au Japon car son père était un champion d'art martial.
L'intrigue,
s'il y en a une , n'est guère passionnante, même si Tania nous régale
de "morceaux de bravoure" qui font sourire (comment dormir quand on est
une géante comparée au gabarit japonais, dans un de ces hôtels
capsules, ou bien la malédictions des Péruviens et de leur flûte de pan
que l'héroïne entend à peine sortie du train au Japon...).
La
narratrice est dépressive et on n'est pas loin de le devenir aussi car
même si Tania de Montaigne est très sympathique, qu'elle nous régale de
notations fort justes sur les a priori pleins de bons sentiments sur
l'équation Noire + Banlieue = jeunesse en difficulté, qu'elle aun style
plein d'allant, il lui faut trouver une intrigue digne de ce nom pour
nous satisfaire totalement.
Tokyo c'est loin, Tania, mais tu y es presque ! A bientôt !
07:27 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (4)
19/07/2006
treizième message
Je ne suis pas superstitieuse mais là, je commence à douter du
chiffre treize, car c'est la quatrième fois que j'essaie de vous parler
de La photo De Marie Desplechin. (Un petit clin d'oeil à Delphine
grâce à qui je sais maintenant insérer un lien dans une note, c'est
vraiment gentil de m'avoir aidée !).Pendant que j'y pense, il existe
dans la série Mon écrivain préféré que l'on trouve parfois
gratuitement chez les libraires ou dans les médiathèques un volume
consacré à Marie Desplechin où l'on voit que la personne est aussi
attachante que ses livres. Pour briser la "malédiction du 13", je
stoppe là pour ce matin, on verra si j'arriverai à développer La photo
cet après-midi.
11:37 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (0)
15/07/2006
Enfer et damnation !
Voilà ce que c'est que d'habiter loin des grandes villes: pas de Senso ! Pas grave, je vais quand même vous parler d'Anna Gavalda. Avant de commencer, il faut que je vous avoue: je suis snob; à savoir que quand tout le monde se met à parler d'un écrivain, je me méfie...Donc, je rôdais autour des nouvelles de Gavalda, sans arriver à me décider, alors que les nouvelles constituent une part importante de ma "nourriture". Finalement, c'est la couverture qui m'a fait craquer (que celle qui n'a jamais acheté un livre pour son apparence, me jette le dernier Benoîte Groult, ça m'évitera d'attendre sa sortie en poche !).
Les couvertures du Dilettante sont particulièrement à mon goût mais leur transposition en poche est une véritable catastrophe. Quand on regarde la couverture du livre d'Anna Gavalda qui m'a vraiment conquise Ensemble, c'est tout, on a l'impression qu'on a trempé la photo dans un bain de rose pisseux à vous dégoûter de lire ce roman qui vous fait croire aux bonheurs de l'existence. Hé oui, Hermione, on a beau être fille, on n'aime pas tous les roses !
En attendant lundi, je m'en vais relire un texte d'Anna Gavalda qui était paru chez France Loisirs et que j'avais trouvé à la fois drôle tendre et émouvant: L'échappée belle où une fratrie "sèche" un mariage pour mieux se retrouver...Le portrait de la belle-soeur dont on se moque gentiment est un vrai bonheur (rien à voir avec les miennes de belle-soeurs, je tiens à le préciser).
10:26 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : anna gavalda