27/11/2008
"Quand j'y repense, c'est vrai, je n'ai pas pleuré, j'ai vomi."
Une atmosphère lourde, épaisse. celle d'une cité. Pas de noms, juste des numéros: "Cité 12 et ciel de Meuse. Département 62." Et une fille qui boxe : Angélique. Contraste entre le prénom empli de douceur et le mal être qui s'exprime d'une manière quasi animale, et ce dès l'école primaire. Alors forcément Angélique s'est attiré des ennuis.
Sa manière de vouloir s'endurcir, "durcir, encore et toujours,jusqu'à ce que tout se brise sur elle, sans que rien ne l'égratigne. Et tant pis pour les autres. Ils l'avaient voulue comme ça , ils n'avaient qu 'à compter leurs abattis." ne pourra cependant pas éviter qu'un jour la vie la mette au tapis...
Alternant récit et prise de parole du personnage, Angélique boxe est un roman dense et noir où subsiste pourtant une flamme tremblotante d'espoir. En effet, même rouée de coups, au propre ou au figuré, L'adolescente se relève car elle a une énergie vorace .
La violence de l'héroïne est cependant présentée d'une manière dérangeante : "à se chercher comme ça, comme de jeunes lionceaux qui jouent aux grands, il y avait quelque chose de sain, qui désamorçait au lieu d'envenimer. Une manière de dire les choses au lieu de les laisser moisir, sans pour autant que cela touche à la violence, la vraie. Mais ça , les grands, ils comprennent pas, ils ont du mal." Cette violence qui se donne à voir au sein de l'institution scolaire ne peut évidemment être tolérée par le maître d'école. L'auteur nous indique auparavant que les frères d'Angélique eux ""pouvaient"se battre", mais il faut noter qu'ils le font en dehors de l'école. On laisse donc entendre qu'Angélique ne peut être violente car elle est une fille. Il est évident que les bagarres au sein de l'école ne sont pas tolérées qu'elles concernent filles ou garçons.
En outre, la langue qu'utilise le personnage qui, certes a progressé au cours de sa scolarité, est très riche et on se demande bien pourquoi elle a choisi de s'exprimer avec ses poings plutôt qu'avec des mots.
Bilan mitigé donc, non sur la forme ,mais sur le fond.
Angélique boxe Richard Couaillet. Actes Sud Junior.
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26/11/2008
"Bonjour le programme essorage ! Plus de gras, des couleurs ravivées...et la tête à l'envers."
Il a suffi d'un petit "clic", celui d'un appareil photo intégré à un téléphone portable ,pour que Manon se prenne une grosse claque : voir la photo de ses fesses circuler à travers tout le lycée.
Par réaction, l'ado crée un blog et sous le pseudo de Grauku, balance à la tête de ses lecteurs ses kilos en trop et son mal être qu'elle combat à coups de plaques de chocolat. une certaine Kilodrame va l'aider à perdre du poids et va l'entraîner , par la même occasion ,dans une drôle de spirale...
Avec un style vigoureux Sophie Laroche nous brosse le portrait sans complaisance ni mièvrerie d'une ado à la fois forte (on sent une vraie personnalité) et faible devant la nourriture et le regard des autres.
Les relations amicales sont fouillées au scalpel, tout le monde en prend pour son grade, mais on sent néanmoins une véritable tendresse qui se dégage de cette histoire.
Sophie Laroche n'a pas oublié -rare privilège - ce qu'était l'adolescence et elle nous en offre une vision franche et juste. Une vraie découverte !
Le Carnet de Grauku. Sophie Laroche. Editions Mic_Mac
Merci à Cuné pour l'envoi !
Ps : lu et approuvé par Madame ma fille ! :)
06:00 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : kilos en trop, anorexie, adolescence, le carnet de grauku, sophie laroche
21/11/2008
Bonne nouvelle
"La grosseur du caratère a été spécialement étudiée pour faciliter une lecture à voix haute." ,certes mais elle donne aussi un vrai confort de lecture pour tous ces ados qui rechignent à ouvrir un livre car " C'est écrit trop petit". En plus les volumes de la collection "D'une seule voix" chez Actes Sud Junior sont très minces (entre 60 et 70 pages) et abordent des thèmes originaux suceptibles d'intéresser les ados. De quoi convertir les plus réfractaires à la lecture ?
* Rien que ta peau. Cathy Ytak.76 pages.
Difficile pour toutes les mères de voir leur fille grandir et devenir une femme. Mais cela l'est encore plus pour la mère de Louvine car cette dernière est lente,obsédée par les couleurs et qu'elle a du mal à se décider. Certains la jugent même idiote ...
Cathy Ytak dans une écriture au plus près des sensations donne voix à Louvine et nous emmène dans son monde si particulier et si riche.
*La piscine était vide.Gilles Abier. 65 pages.
Accident ou pas ? Le jugement vient d'être rendu : Célia n'a pas poussé Alex dans la piscine vide. Libre, l'adolescente revient qur l'enchaînement des faits qui ont fait qu'elle, petite jeune fille délurée , a été accusée de meurtre par la mère d'Alex.
Gilles Abier ne cherche pas à nous rendre les personnages sympathiques mais, avec une grande sensibilité, il leur confère une humanité qui nous les rend proches .
Merci à Bellesahi pour cette découverte.
06:00 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : la piscine était vide, gilles abier, cathy ytak, rien que ta peau, adolescence, émotion
14/11/2008
Lettre à Ralph
Cher Ralph,
Grâce à Amanda, que je remercie au passage, j'ai pu dévorer la suite de tes aventures commencées ici. Sept ans ont passé et une fois encore Stoney Calhoun va se trouver aux prises avec des cadavres. Mais dans Casco Bay, il ne mène plus l'enquête en franc tireur car le Sherif Dickman va l'enrôler comme adjoint , ce qui nous vaut une hilarante improvisation de serment :
"-Moi, Stonewall Jackson Calhoun, je jure solennellement de faire respecter toutes les lois de l'Etat du Maine qui me semblent sensées, dit Calhoun. Je jure de faire ce que tu me demandes de faire, pourvu que ce ne soit pas trop stupide. je jure que si, à tout moment, tu veux que je démissionne,je donnerai ma démission sans faire d'histoires. Je jure que pour l'essentiel je te dirai la vérité. Je jure de ne pas être d'accord avec toi quand je te trouverai stupide. je jure que si tu me demandes mon opinion , je te la donnerai , même si je pense que ç apeut te blesser. (Il haussa les épaules) Bon, j'ai tout dit, hein ? "
L'enquête, il faut bien l'avouer est menée de manière assez paresseuse et le meurtrier vient quasiment de jeter dans les bras de Calhoun, bras qu'il a fort musclés car il fend régulièrement du bois de chauffage, autant dans un but utilitaire que pour se vider la tête. Heureusement qu'en bon chien , tu es là pour relancer l'action, Ralph, je dois dire que j'ai tourné fébrilement les pages au moment de ta disparition ! c'est bien aussi l'un ses rares moments où Calhoun a perdu de son flegme, autrement il est d'une sérénité exemplaire, même quand il ne comprend pas sa chérie qui le malmène. Elle ferait bien de faire attention d'ailleurs, car je ne suis pas la seule à juger Calhoun éminemment sexy,( quoi qu'en pense certaine Dame qui se gausse :)). J'ai beaucoup apprécié aussi ta manière à la fois ferme et efficace, mais sans hargne , de mâchouiller les coucougnettes du meurtrier. A croire que la sérénité de Calhoun t'a été transmise par osmose. Serait-ce l'influence de Ralph Waldo Emerson, en l'honneur de qui tu as été nommé? celle de Thoreau? Ou bien un autre effet du coup de foudre auquel ton maître a survécu mais en perdant la mémoire ? Quoi qu'il en soit, cela le rend fichtrement intéressant comme homme et comme apparemmment il a terminé sa lecture de l'anthologie littéraire ,pas de problème, je peux glisser ma Pal dans une ou deux valises et aller le rejoindre. Un homme qui aime parler de pêche ou de chiens et qui vit dans une maison au fond des bois ne peut pas être totalement mauvais.
L'avis de Laure
Casco bay William G. Tapply. Gallmeister. 291 pages
06:00 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : casco bay, william g tapply, sérénité, homme sexy, épagneul breton, une déclaration, ma déclaration
29/10/2008
"La voix des enfants et leur pureté."
Un flic à la retraite,au cuir épaissi -du moins le croit-il, un jeune flic drogué mais très doué, voilà un de ces improbables duos comme nous les aimons. Ce qui va les rapprocher ? Le meurtre d'un chilien d'origine allemande, chef de choeurs de garçons de plusieurs églises dans Paris. Piste politique? Piste pédophile ? Chacun des flic a sa préférence mais la réalité va vite s'emballer et dépasser toutes leurs hypothèses...
Jean-Cristophe Grangé est au mieux de sa forme dans Miserere. Certes, il emploie des procédés classiques (la relation père-fils qui s'établit entre les deux héros, les fausses pistes) mais c'est pour mieux tromper son lecteur qui , ainsi mis en confiance, ne peut que se laisser surprendre par les chausse-trappes que l'auteur a ménagés.
Ses héros trimballent leurs zones d'ombre mais elles ne sont évoquées qu'en pointillés et leur élucidation nous explose à la figure au moment où nous les avions preque oubliées. Kasdan, le vieil arménien retraité et Volokine, le jeune loup russe, évoluent principalement dans un décor urbain, très cinématographique, et les péripéties se succédent, toujours plus étonnantes. L'intensité monte dans l'horreur, mais sans complaisance. Grangé utilise certains thèmes historiques qui pourraient sembler rabâchés mais il les dynamite,les poussant à l'extrême , sans pour autant tomber dans les excès pseudo ésotériques du Concile de pierre. Un roman profondément pessimiste sur l'âme humaine, un roman traversé par la musique, un roman que vous ne lâcherez pas une fois que vous l'aurez commencé et dont vous sortirez groggy . Ames sensibles s'abstenir !
Miserere. Jean-Cristophe Grangé.Albin michel.524 pages
06:05 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : miserere, jean-cristophe grangé
24/10/2008
"...la famille, c'est si bon."
"Ressasser le passé, c'est ternir ce qui fut, présumer de l'avenir, c'est compromettre ce qui sera." Apppliquant cette formule, Solange , dont le père n'est pas revenu de déportation, refusera toujours le secours de l'écriture pour "dissoudre l'indicible dans le papier"et cela même si les mots chantent en elle. Plus que des mots, elle veut des actes et pour cela, patiemment, elle mettra à jour le secret de Max, compagnon des derniers instants du père disparu, n'hésitant pas à aller "De Lunéville à la Lune, par-delà la mer".
L'ordre des jours , quête de vérité et de justice, est aussi une superbe histoire d'amour, marquée par le destin, entre Solange et Simon, lui aussi enfant de déportés. Ils ne pouvaient que s'accorder car "Il n'y a qu'elle pour comprendre, il n'y a que lui, car les mots manquent, des mots tout simples, attends-moi, je reviens, je pense à toi, au-revoir." . Simon empruntera des chemins différents de sa compagne car "Il y a dans cet homme, un homme caché qui n'a jamais osé chercher sa place au soleil.", et qui croira la trouver jusque dans la guerre d'Indochine.
Finalement, le Destin se montrera à la fois cruel et clément...
Gérald Tenenbaum fait revivre ici l'immédiat après-guerre dans l'Est de la France, peignant avec une délicatesse extrême la vie de familles juives qui tentent de se (re)construire, de faire face malgré le silence, malgré l'antisémitisme qui rôde encore. J'appréhende souvent l'évocation de la Seconde Guerre mondiale et de ses conséquences et de moi même je ne serais pas allée vers ce roman. J'aurais eu tort car j'aurais raté tout à la fois une écriture rare, qui joue parfois avec les mots ,mais jamais de manière gratuite, qui se tient en équilibre entre émotion et pudeur (et pourtant à un moment particulièrement émouvant je me suis écriée : "Oh,non !") et un récit plein de péripéties qui éclaire au passage les actes de résistance des Juifs durant et après ce conflit. Un roman tout à la fois chaleureux et poignant à découvrir de toute urgence.
L'ordre des jours. Gérald Tenenbaum. Editions Héloïse d'Ormesson. 212 pages
06:03 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : l'ordre des jours, gérald tenenbaum, après guerre, impossible deuil, lutte des juifs
20/10/2008
"Ma petite fille en fer blanc".
Delphine Bertholon, dans le roman Twist,traite d'une de nos angoisses les plus profondes quand on est mère ou père de famille : l'enlèvement d'enfant. Mais heureusement il ne sera pas question de pédophilie ici : R. qui a enlevé Madison, 11 ans, est bien évidemment un être dérangé mais il n'a pas l'intention de faire le moindre mal à la fillette qu'il gardera prisonnière durant cinq longues années.
Même si ce roman fait écho à des faits d'actualité, l'auteure dépasse le simple fait-divers en l'envisageant de manière polyphonique. Par le biais d'abord des lettres que la mère écrit secrètement à sa fille qu'elle refuse de croire morte, par les cahiers que Madison parvient à extorquer à son ravisseur car "Ecrire (...) m'emploie les mains et la cervelle, ce qui m'évite de taper dans les murs et de tourner sur moi même jusqu'à ne plus tenir droit."En effet, elle a du répondant Madison, elle a du caractère et ce qui lui permet de tenir bon et de manipuler tant bien que mal R.
Le dernier point de vue , qui prendra toute sa signification à la fin du livre, est celui du professeur de tennis pour qui la fillette avait le béguin. A la fois proche et extérieur, il offre un regard plus distancié: "Son prénom devint une marque déposée, le code-barre en sept lettres d'une société déglinguée".
L'évolution psychologique des personnages et particulièrement bien rendue et l'apect dramatique de la situation est contrebalancé par des pointes d'humour qui évitent tout pathos : "(Et un mec qui lit Auto-moto pour s'endormir ne peut vraiment pas être normal.)"
A mille lieues du thème exploré dans son précédent ouvrage, Delphine Bertholon confirme tout le bien que j'avais pensé d'elle car, tout en finesse, elle réussit à établir la bonne distance entre émotion et pathos. Une totale réussite même si j'ai trouvé le roman un tout petit peu trop long.
Merci à Clarabel pour le prêt.
06:00 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : delphine bertholon, twist? enlèvement d'enfant
16/10/2008
"Ressaisissez-vous, nom d'une écrevisse !"
La France a été envahie , pacifiquement, par des Nods qui ne veulent que notre bien . Mais la résistance s'organise , demanière quelque peu iconoclaste certes mais elle s 'organise car "Ils veulent nous aider à évoluer dans le bon sens ? Qu'ils aient celui d enous foutre la paix, clamaient ses chefs de file".
Après une scène initiale où nous entrons dans le cerveau en ébulltion d'une pervenche qui jubile à l"idée de mettre un procès à une maison sur le point de dépasser sa durée limite de staionnement, où nous croisons une poubelle dotée de peseudopodes et de pensées, le récit démarre sur les chapeaux de roues ! (Une petite baisse de régime en fin de parcours qui sera pardonnée).
On croisera au passage quelques allusions clin d'oeil à des faits d'actualité concernant un président en exercice( mais qui ne sont que pure fiction, bien entendu), mais le propos de Guillaume Suzanne est davantage de nous montrer que ceux qui nous gouvernent et veulent notre bonheur malgré nous ne sont pas toujours dotés de bonnes intentions...
J'ai retrouvé dans ce texte la folie déjantée de Douglas Adams (je garde en mémoire un canapé coincé à vie dans un escalier !) et j'ai passé un excellent moment, le sourire aux lèvres.
Les poubelles pleurent aussi. Comment résister à titre aussi loufoque? Surtout s'il est relayé par un billet enthousiaste de Fashion qui aura su vaincre mes réticences en matière de science-fiction !
Le site des Editions Griffe d'encre
L'avis de Brize qui a insisté ! :)Guillaume Suzanne
06:00 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : science-fiction, poubelles, humour, les poubelles pleurent aussi, guillaume suzanne
11/10/2008
"J'aime bien Christian , à côté de lui, j'ai l'impression d'être une génie."
"Je reçois deux SMS : "Je bosse, signé Lisa" et "je t'aime, signé maman". j'aurais préféré que ce soit l'inverse."Hé oui, on le comprend, Paul ! Pas encore sorti des joggings que lui impose son père (mais la révolte gronde !) comment pourrait-il , pauvre petit seconde "séduire la plus belle fille du lycée ? ".
Dans son journal intime, Paul se pose en observateur des us et coutumes des lycéens, de celui qui "fume des Craven A pour faire style , et mange des pim's framboise pour faire genre." aux "adorateurs de Satan : pantalon noir, esprit sombre, idées noires".
Sa famille recomposée ne lui pose pas de problème, même si sa belle-mère est une fan absolue des gratins , capable de préparer un repas entièrement composé de gratins (!). Non, ce qui le travaille c'est l'amour et pour entrer en contact avec la belle Lisa Tapir, Paul ira juqu'à s'inscrire à un club de théâtre.
Journal d'un garçon, de Colas Gutman, est une merveille de drôlerie .Le narrateur est doté d' unhumour pince-sans rire hilarant et croque en quelques phrases toute une situation de manière percutante :"Je pense que tout part d'un malentendu . mon père a rencontré ma mère qulnd il avait encore des cheveux. Elle l'a trouvé beau. Ils nous ont faits, ma soeur et moi. Et quand elle en a eu marre de regarder mon père faire ses comptes, elle est partie. Ensuite, il s'est remarié avec la première femme qui pouvait réussir un gratin dauphinois sans le brûler.
La classe."
A conseiller à tous ceux qui ont un ado , mâle ou femelle, au lycée et à tous ceux qui ont envie se remonter le moral !
Merci à l'Encreuse pour cette découverte !
Je m'en vais de ce pas fouiner à la médiathèque pour découvrir d'autres romans de cet auteur.
06:00 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : adolescence, amour, humour, journal d'un garçon, colas gutman
09/10/2008
Mes chers parents, je pars...
Par amour pour Mahalia, Sylvain a décidé de quitter ses parents. Il a tout planifié, de la répartition des fêtes passées dans l'une ou l'autre famille au jour qu'il compte leur consacrer, car, il ne faut pas s'y tromper : il aime sa famille.
Tout planifié sauf...qu'il a douze ans , un petit frère qui l'aime beaucoup et un petit coeur d'ado-artichaut.
La lettre qu'il écrit à ses parents est hilarante de sérieux et d'organisation. Tout comme l'avertissement de l'éditeur d'ailleurs. Le récit avance à toute allure et l'on suit, le sourire aux lèvres ce petit Roméo qui va devoir constater que Nous ne grandirons pas ensemble.
Un roman épistolaire tout en finesse et émotion d'Arnaud Cathrine.
A partir de 9 ans.
Un grand merci à Laure pour cette découverte.
06:13 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : adolescence, amour, humour, arnaud ctahrine, nous ne grandirons pas ensemble