Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22/02/2011

Dans les vignes

"L'enracinement se précise."

Catherine Bernard semble accumuler à plaisir les obstacles: à quarante ans, après avoir suivi une formation , elle quitte sa profession de journaliste et s'installe comme vigneronne dans une région qui lui est étrangère: les coteaux du Languedoc. Elle nous raconte entre humour et colère (contre les incohérences des directives européennes , les produits chimiques employés à tire larigot et les diktats des oenologues) son installation sur cette terre qu'elle va ressentir jusqu'au plus profond d'elle.
Ceci nous vaut de superbes pages où l'auteure sent qu'elle s'enracine au sens propre : " La terre arrime mon corps, l'asservit à ses conditions, mais exactement dans le même temps , libère mon esprit  d'une quête des impossibles de tout genre.  Je n'ai plus réellement besoin de vacances, je suis dans la vacance. Je suis dépaysée au sens propre et figuré."
Catherine Bernard s'interroge aussi sur les rapports qu'entretiennent maintenant le vin et les mots, dans un but purement mercantile, et souligne le fait que maintenant "Boire du vin est devenu un exercice intellectuel et compliqué."catherine bernard,vignes,reconversion,agriculture
Un récit qui va à l'essentiel et même si parfois on aurait aimé en savoir un peu plus (sur sa formation, sa façon de gérer sa vie de mère et de vigneronne) qui peint de manière ni idyllique ni passéiste un monde passionnant, celui du vin.

A recommander aux curieux et aux amoureux du vin, du bio et de la terre en général.

Dans les vignes, Catherine Bernard, Editions du Rouergue 2011, 232 pages pleines de saveur.

 

31/01/2011

B. a - Ba La vie sans savoir lire

"Ainsi donc l'année venait de basculer."

 3 100 000 illettrés en France, trois millions de personnes  de plus de 16 ans qui," bien qu'ayant été scolarisées ne parviennent pas à lire et comprendre un texte portant sur des situations de la vie quotidienne, et ou ne parviennent pas à écrire pour transmettre des informations simples". Plus, comme le souligne l'auteur, "tous les migrants qui travaillent sur les chantiers , dans les cuisines des restaurants ou dans les garages, mais ne savent pas lire leur feuille d'impôts. Pour cela , pas des statistiques mais un dispositif: Les ateliers sociolinguistiques". Et c'est dans un de ces ateliers que Bertrand Guillot, un peu par hasard (mais le hasard existe-til vraiment ? ) va se retrouver à apprendre à lire , sans aucune expérience , à Amah, Ibrahima, Ladi ou Cheikhou.bertrand guillot
J'ai toujours trouvé fascinant ce passage, cette bascule, qui fait soudain qu'un apprenti lecteur sait tout à coup lire et la description du long chemin qu'ont parcouru ensemble le maître et ses élèves pour que ces derniers y parviennent se révèle tout à fait passionnant car plein d'embûches ,mais aussi plein d'humanité.
Les portraits de ces hommes et de ces femmes, qui ,malgré les difficultés de tous ordres, tant du côté des volontaires enseignants que des apprenants, se fixent un même objectif et se donnent les moyens d'y parvenir constitue un message plein d'espoir.
Pas de prêchi-prêcha mais un texte plein d'humour et d'empathie qui donne la pêche ! A découvrir de toute urgence !

Ba ba, la vie sans savoir lire, Bertrand Guillot, Editions rue Fromentin, 218 pages pleines de vie.

L'avis de Cuné, Clara, Fashion...

06:00 Publié dans Récit | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : bertrand guillot

26/01/2011

Et devant moi, le monde

"à ses yeux, je suis quelqu'un à qui on a montré le chemin et qui s'en est délibérément détourné."

A dix-huit ans, Joyce Mainard écrit un long article qui fait d'elle la porte-parole de la jeunesse des années 70 aux Etats-Unis. Ce texte, et la photo qui l'accompagne, lui vaudront une lettre d'un certain  J.D. Salinger. S'engage alors une correspondance qui débouchera bien évidemment sur une histoire de fascination et d'emprise entre la très jeune fille et cet écrivain charismatique de trente -cinq ans son aîné.51kYcIRvGpL._BO2,204,203,200_PIsitb-sticker-arrow-click,TopRight,35,-76_AA300_SH20_OU08_.jpg
Quoi qu'en dise le bandeau accrocheur de l'éditeur "Dans l'intimité de Salinger", ce récit ne tourne pas seulement autour de cet épisode de la vie de Joyce Mainard.
C'est bien plutôt le récit d'une très jeune femme qui mettra énormément de temps à accorder sa vie (marquée par la honte et l'imperfection ) avec le récit édulcoré qu'elle en fait, en brave petit soldat désireux de plaire non seulement à ses parents mais aussi à tous ceux qui la liront. Mainard le reconnaît avec franchise, oui elle a été avide de reconnaissance et de succès, toutes choses qui ne pouvaient que déplaire à l'ascétique Salinger qu'elle a connu. S'il a été le premier à reconnaître en elle un écrivain, la leçon a été plutôt âpre à digérer car, placée sur un piédestal dans un premier temps, la chute n'en a été que plus rude pour Joyce.
Récit pudique mais sincère, Et devant moi, le monde, fait entendre la voix de celle qui s'est échinée pendant des années à écrire comme si quelqu'un regardait par dessus son épaule mais a enfin trouvé le courage d'admettre que non sa vie n'était pas parfaite et que oui elle avait le droit de mettre à mal le mythe Salinger. On pourra la trouver parfois naïve cette très jeune femme , mais jamais elle ne nous agacera et son histoire trouvera forcément de nombreux échos en nous.

Du même auteur , un roman, ici.

Et devant moi, le monde, Joyce Mainard, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Pascale Haas, Philippe Rey 2011, 463 pages.

Merci à Babelio et aux éditions Philippe Rey.ico_critique.jpg

 

 

06:00 Publié dans Récit | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : joyce maynard

18/05/2010

Flaubert est un blaireau

 

Alain Chopin n'a pas demandé à enseigner dans " un lycée classique de jeunes filles en centre-ville". Non, il a enseigné le français en lycée professionnel. Faire passer les oeuvres littéraires classiques à des jeunes issus d emilieux modestes, une gageure? Oui et non car fort de son expérience qu'il nous livre ici sous forme de courts chapitres, comme autant d'instantanés pleins de vie, Alain Chopin nous fait remarquer que "[ses] élèves -17-18 ans connaissent déjà le désir, l'amour, la rivalité, la haine, le malheur, la séparation, la joie, le plaisr. ils le connaissent déjà parfois trop, ou trop brutalement. c'est pour cela qu'ils peuvent lire, ressentir et comprendre els oeuvres littéraires classiques qui ne parlent que de ça." Non ce qu'ils rejettent en bloc ce sont"les commentaires, les questionnaires, les analyses toutes prêtes, poussiéreuses, l'académisme quoi." Pas question pour autant de tout révolutionner , mais inventer ses propres détours pour infléchir juste un peu le cadre institutionnel.41-xUH+dilL._SL500_AA300_.jpg
Pas de recettes, pas de mode d'emploi mais des pistes suggérées que chacun pourra emprunter ou non, adapter à sa propre personnalité. Tout le monde n'est pas capable de faire suivre son cours à deux nains de jardin !
Joyeusement iconoclaste, se battant pour mettre en place des projets qui font entrer les artistes à l'école ou partir les élèves sur les traces d'un écrivain contemporain, Alain Chopin ne cache pourtant rien de ses échecs, de la peur, de la violence à laquelle il a été parfois confronté  mais l'auteur semble doté d'une incroyable capacité à rebondir et à essayer d'extraire la pépite cachée, il en est sûr, dans chacun de ses élèves.
Un livre qui redonne foi en l'enseignement.

Flaubert est un blaireau, Antoine Chopin, Editions dialogues.fr 2010 , 193 pages.

L'avis de Malice.

01/04/2010

Tu m'envoies un mail ?

Passer du monde du journalisme indépendant, autrement dit des précaires intellos, à celui de l'Entreprise, voilà qui devrait apporter un peu plus de sécurité , se disait Emmanuelle Friedmann. Las, elle vient d'entrer sans le savoir dans une entreprise qui cumule à la puissance dix ce que chacun de nous a déjà expérimenté : incurie, népotisme, langage tournant à vide, mauvaise organisation de travail, quand travail il y a de la part de certains employés plus occupés à préparer leur week-end et à se faire mousser qu'à bosser, sans compter bien sûr les relations humaines ,atroces.413Ut6lU1TL._SL500_AA240_.jpg
Chefaillons plus occupés à défendre leur pré carré qu'à bosser, grands chefs qui regardent la mêlée d'en haut sans jamais prendre position, collègues méfiants, elle aura eu droit à tout Emmanuelle. Sans jamais renier ses valeurs, elle tentera de faire face, avec humour et ironie , à ce qui va vite tourner au harcèlement moral, ce que chacun feindra de ne pas voir.
Tu m'envoies un mail, souffre peut être d'un décalage entre la présentation qui insiste sur l'humour (bien présent) et la situation décrite. L'heure n'est pas à la plainte , c'est une perte d'énergie comme le serine sa psy à l'héroïne, et du coup elle utilise l'humour comme politesse du desespoir.Reste qu'on est bien plus sidéré par les situations décrites qu'en train de sourire.Il n'en demeure pas moins que ce récit est une plongée nécessaire dans le monde de l'entreprise.

Tu m'envoies un mail ?  Emmanuelle Friedmann, Privé 2010 .

25/02/2010

Une femme raisonnable

Elevée dans une ferme australienne, ce qui d'après l'auteure," fabrique non seulement des pragmatistes notoires, mais aussi des pessimistes notoires", l'écrivaine Kate Jennings est Une femme raisonnable qui tient ses émotions à distance et refuse toute sensiblerie.
Pourtant, la mort de son époux, ainsi que la situation des Etats-unis et plus précisément de New-York, où elle réside, vont remettre ce bel édifice de cynisme revendiqué haut et fort en question.51Ce3CRstML._SL500_AA240_.jpg
L'irruption dans sa vie de deux Borders terriers aux caractères bien trempés vont la transformer en rien moins qu'une mérote à chien, elle qui se gaussait de l'attention excessive que les New-Yorkais peuvent accorder à leurs animaux. Un séhour à Bali ,où deux singes croiseront sa route, puis un retour au bercail , permettront à "Miss Kate"de trouver un nouvel équilibre. Un récit qui fait davantage la part belle aux animaux et qui laisse un peu en pointillés la reconstruction de l'écrivaine.
J'avoue avoir été totalement emballée par la métamorphose de Kate Jennings dans son attitude avec les chiens et nettement moins par la partie balinaise du récit.
Un récit qui réjouira les fans des chiens en général et des borders terriers en particulier. Attention, ce livre donne aussi , même s'il dépeint parfaitement le caractère dominant de ces chiens, une folle envie de tenter l'aventure...ainsi que de se plonger dans l'oeuvre de cette écrivaine.

Une femme raisonnable, Kate Jennings, traduit de l'anglais par Anne Rabinovitch, Editions des deux terres, 2010.

05/06/2009

Dernière caresse

Mastic des feux mignons, setter anglais mâle, rebaptisé par Elle Joyce  en l'honneur de l'écrivain irlandais nous raconte sa vie. Une histoire d'amour entre Elle et lui,  une  vie de famille  aussi qui se dessine en filigrane, la vie d'une maison à la campagne,  remplie  de chats, entourée  de chevaux que Joyce jalouse un peu,de mouton  (qui ne lui ont pas laissé de bons souvenirs...), où l'on croise des petites filles qui grandissent et quittent le nid familial , des amis aussi, qui se posent un peu puis repartent.Sans oublier Blouse blanche dont Joyce se méfie un peu... C'est étonnamment  frais, sans mièvrerie, les relations qu'entretiennent le setter et son ami félin Opium ne sont pas sans rappeler parfois celles de Toby-chien et Kiki-la-doucette, chers à Colette. On se surprend à sourire  et à essuyer dignement une petite larme en terminant ce livre,  parenthèse de tendresse.41Z0O6finGL._SL160_AA115_.jpg

Ps:Ayant été plusieurs fois échaudée par des romans prétendant donner la "parole" à des chiens mais se limitant à un examen (très) approfondi du nombril  de l'auteur, le chien ne servant qu'à appâter le  lecteur-gogo en puissance, c'est avec circonspection que  j'ai ouvert Dernière caresse.
Premier point positif:  le titre qui a le mérite de jouer franc -jeu à double titre : il  indique à la  fois toute la tendresse qui se donne à lire dans ce récit et l'issue inéluctable (âmes sensibles, préparez vos mouchoirs et je ne rigole pas car la fin dans tous les sens du terme est très douce et très belle mais bon,les histoires d'amour -surtout canines- finissent mal en général , vous connaissez la  chanson ).

 

Un grand  merci à Cuné et Amanda qui, je ne sais vraiment pas pourquoi, ont pensé à moi en voyant ce  livre et me l'ont aussitôt envoyé !

Dernières caresses, Catherine Guillebaud, 133 pages émouvantes et tendres, Gallimard.

20/01/2009

"Nous on n'aime pas lire"

"Je me suis rendue à plusieurs reprises en 2008 dans un collège "ambition réussite", pour voir comment je pourrais aider les professeurs à  donner aux élèves le goût des  livres et de la lecture." (extrait de la 4 ème decouverture).  Vaste programme ! Dans ce récit l'auteure nous raconte donc l'expérience qu'elle a vécue et nous offre  ses reflexions tant sur l'Education Nationale, certains pédagologues qu'elle fustige au passage, proposant des pistes de réflexion frappées  au coin du bon sens, aidée  en cela par son expérience d'ancien professeur. J'adhère en grande partie aux idées de  Danièle Sallenave mais suis restée très en dehors de ce  livre qui manque singulièrement de  chaleur et d'empathie. L'auteure se montre très empesée, gourmée et même si au fil de l'expérience, elle semble s'attacher à ces élèves , elle ne peut se départir d'une certaine froideur.41JYIivOGUL._SL500_AA240_.jpg51MKVRQBEAL._SL500_AA240_.jpg
Beaucoup plus  de chaleur humaine et d'énergie bouillonnante  dans le livre  de  Marie-aude Murail ,  paru il y a déjà quelques  années et qui, très coloré et attractif ,nous donne des piste  de lectures  destinées aux ados. On sent chez l'auteure une  véritable aptitude à transmettre cet amour des livres  et de la lecture. Un livre revigorant !

 

12/12/2008

VIP

Dans Le desespoir des singes.... et autres bagatelles, on trouve un contraste entre l'extrême timidité de son auteure, Françoise Hardy et la manière dont elle relate et analyse sans fard sa vie, sans pour autant tomber dans le sensationnalisme.
D'une extrême exigence dans son travail- normal quand on est angoissé à ce point- elle a volontiers la dent dure tant pour elle que pour les autres (je me demande d'ailleurs si Catherine Lara a apprécié les anecdotes la mettant en scène !). Pourtant pas de méchanceté, les faits sont là, pas question de les édulcorer. Souci de vérité.51-jbvQ2VAL._SL160_AA160_.jpg
Bien évidemment, son analyse de ses relations amoureuses étonne mais j'ai surtout été touchée par la force de son lien avec son fils. Arrivée au bout de ces 390 pages, lues d'une traite, j'en redemandais !

 

Un grand merci à Cuné pour l'envoi !

Ps: ce soir, portrait de Françoise Hardy sur France 5 en première partie de soirée.

Pps :  Françoise Hardy fait partie de  la  confrérie des amoureux des arbres qui se  rechargent en énergie en les  entourant de  leurs bras...tout comme moi :)

11/11/2008

Enfants cabossés

Jean-Louis Fournier, j'ai d'abord fait sa connaissance  par personnages interposés : ceux que je guettais dans l'émission "L'île  aux  enfants" (voilà qui  ne me rajeunit pas), à  savoir  Antivol, l'oiseau au sol (il a le vertige) et La  Noiraude, la vache qui rêve d'être une biche et téléphone à son vétérinaire pour lui exposer ses runinations ou ses  rêves...images.jpeg
Toujours sans savoir qu'il était aux manettes (en tant que réalisateur) , je n'aurais manqué pour rien au monde "La  minute nécessaire de  Monsieur Cyclopède", où dès l'apparition de la  bouille souriante du regretté Pierre Desproges oscillant au rythme du balancier d'une horloge comtoise,en un réflexe quasi pavlovien,  j'avais déjà le sourire aux lèvres...
J'ai enfin pu faire le lien entre tous ces éléments quand je me  suis jetée comme la vérole  sur le bas clergé sur ses manuels à la  fois drôles et impertinents où je piochais sans vergogne des exemples pour mes exercices de français,  provoquant ainsi soit l'icrédulité de mes élèves, soit leur hilarité...
Jean-Louis Fournier et moi c'est donc une longue histoire car je suis  une fan absolue de  son humour à la fois tendre, absurde  et noircissime, de sa grosse baronne et de ses voitures ,pratiques car on peut y loger un cercueil,  en abaissant le siège arrière , bien sûr .

Alors, quand Jean-Louis Fournier dans Où on va papa? prend le risque d'évoquer un thème " casse-gueule",au possible, nous présentant  dans de courtes vignettes des instantanés de sa vie avec ses deux enfants pas comme les autres, on le suit en confiance, certains d'échapper au récit convenu, à la guimauve des bons  sentiments.  Il ne se donne pas  le beau rôle , Jean-Louis, loin s'en faut, et il préfère rappeler que grâce à ses enfants il a  pu être  exempté de vignette automobile  et ainsi rouler dans  de  somptueuses voitures étrangères où il promenait ses petits princes cabossés...Qui d'autre que lui pouvait nous faire rire avec un Noël dans un institut où les parents doivent  se mettre à l'abri sous les  tables pour éviter les boules de pétanque, cadeau qu'un père a eu la " bonne" idée d'offrir  à son fils ? Qui d'autre que lui pouvait écrire41dtawSUt4L._SL500_AA240_.jpg
"Si vous aviez  été comme les autres , j'aurais peut être  eu moins peur de l'avenir.
Mais si vous aviez été comme les autres, vous auriez été comme tout le monde.
Peut être que vous n'auriez rien foutu en classe.
Vous seriez devenus délinquants.
Vous auriez bricolé le pot  d'échappement de votre scooter pour faire plus de bruit.
Vous auriez été chômeurs.
Vous auriez aimé Jean-Michel Jarre.
Vous vous seriez marié avec une conne.
Vous auriez divorcé.
Et peut être quevous auriez eu des enfants handicapés.
On l'a échappé belle."

Carapace de l'humour pour affronter la loterie génétique.

 

Où on va, papa? Jean-Louis Fournier . Stock. 155 pages bourrées de  tendresse et d'humour souvent  très noir.

Le billet de Solenn qui vous emmènera vers  plein de liens.

Celui de Joëlle.