04/11/2008
Une propriété en verre filé
Ayant lu quasiment toujours avec plaisir les ouvrages de la collection consacrée aux maisons chez Nil, et me souvenant d'avoir dévoré avec enthousiasme, il y a bien longtemps certes, des romans de Patrick Cauvin*, c'est le sourire aux lèvres que je commençai la lecture de La maison de l'été.
Si j'y retrouvai , trop rarement à mon goût, l'humour de l'auteur, ce ne fut pas suffisant pour contrebalancer ses longues énumérations de chansons reprises en choeur par ses amis .Trop de fouillis aussi dans la "composition" pour que j'y trouve mon bonheur et bientôt je reposai l'ouvrage...Je n'avais pas réussi à me faire une petite place dans la maison de vacances de Patrick Cauvin. Dommage, il me faudra chercher ailleurs !
*Pourquoi pas nous ? , E=MC2 , mon amour
06:00 Publié dans je ne regrette pas de les avoir juste empruntés | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : la maison de l'été, loire, cauvin
13/09/2008
"Tant que coule l'encre il ya de l 'espoir."
Petites phrases pour traverser la vie en cas de tempête ...et par beau temps aussi, de Christine Orban ne vaut que par son titre, tout le reste étant d'une banalité affligeante et de surcroît maladroitement exprimé." J'avais découvert que certaines phrases avaient le pouvoir de calmer la mélancolie, la tristesse ou le chagrin", affirme-telle en 4 ème de couv.
Pour s'assurer du pouvoir des mots, lire plutôt le très joli livre de Françoise Lefevre, Consigne des minutes heureuses , qui n'a pas du tout le même but que Madame Orban et possède de surcroît un vrai style, poétique et prenant. "Les mots sont des anges-gardiens.", affirme Françoise Lefevre. Nous sommes tout à fait d'accord avec elle...
06:05 Publié dans je ne regrette pas de les avoir juste empruntés | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : philosophie de la vie, consigne des minutes heureuses, françoise lefèvre
08/09/2008
livre-aspirine ou livre= aspirine ?
Paru chez Héloïse d'ormesson, le dernier livre en date de Lucia Etxebarria n'est pourtant pas un roman. La 4 ème de couv' nous informe que l'auteure "nous confie ses recettes du bonheur" et "nous explique tout simplement comment ne plus souffrir-inutilement-par amour."Rien que ça.
L'entreprise est de taille et un test préliminaire s'avère nécessaire. L'interprétation des résultats est pleine d'humour mais aboutit -évidemment dans trois cas sur quatre, à nous inciter à lire Je ne souffrirai plus par amour. Le 4 ème cas nous conseille : "Fais-toi faire un examen cytogénétique. Il se peut que tu ne sois pas humaine à 100%."
La bibliographie de sept pages serrées de références sur la dépendance émotionnelle garantit le sérieux de l'ouvrage. Lucia a bien potassé la question et nous épargnera ainsi des heures de lecture. Las! arrivée avec peine à la page 50,eje n'avais rien gagné ,juste un mal de tête lancinant. Les robots souffriraient-ils de céphalée ?
06:05 Publié dans je ne regrette pas de les avoir juste empruntés | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : amour, souffrance, dépendance émotionnelle, lucia etxebarria, je ne souffrirai plus par amour
14/06/2008
Non, ça va pas.
Le tag de Baratin me donne l'occasion de parler d'un objet littéraire bizarre que Dame Cuné a soumis à mon avis, dans l'espoir de lui trouver une maison d'accueil...
Voici donc la page 123 (ma préférée, je dois bien l'avouer) de ça va ? de Jean-Claude Grumberg : "..................................." ,ad libitum car cet opuscule ne compte que 78 pages soit 78 de trop.
27 dialogues entre deux personnages jamais identifiés Sont-ils les mêmes d'un dialogue à l'autre ? On peut le supposer.
27 dialogues où se dessinent des personnages masculins qu'on devine plutôt âgés, plutôt misogynes, et totalement inintéressants.
Grumberg brode sur le thème de la question purement rhétorique du "ça va "en 78 pages lourdaudes , (on frôle de très près le "comment vas-tu yau de poêle)l à où un savoureux article paru il y a quelques années dans le magazine "Sciences humaines "se révélait nettement plus pertinent. On essaye de se raccrocher aux branches des références connues: Ionesco, l'Absurde du langage mais franchement, devant tant de vacuité, on ferme le livre, consterné.
Pour se consoler on n'a plu qu'à rappeler les règles du tag et à l'envoyer à ... qui voudra !:)
Il s'agit de saisir le livre le plus proche, de l'ouvrir à la page 123, de trouver la 5ème phrase et de recopier les 4 phrases suivantes... Puis de tagguer 5 personnes.
06:03 Publié dans je ne regrette pas de les avoir juste empruntés | Lien permanent | Commentaires (8)
24/03/2008
Snob, Cathulu ?
Même si Les brumes de Riverton semblent avoir beaucoup de succès (j'ai dû le réserver à la médiathèque),j'ai abandonné ce roman à la page 70.
Kate Morton le revendique clairement elle même dans la post-face, elle a beaucoup lu et vu sur ce contexte socio-historique "le XIX ème siècle vient de s'effacer devant le XXème, le monde moderne commence à prendre forme". Elle n'est pas la seule .
Du coup, je n'ai trouvé aucune originalité, aucun "peps" à ce roman qui reprend les codes du "romanesque noir". Serait-ce parce que l'auteure n'est pas anglaise mais australienne ?
A qui veut se plonger dans cette période, je conseillerai plutôtles originaux dont s'est inspirée Kate Morton et en particulier tout ce qui concerne excentrique chic.
06:05 Publié dans je ne regrette pas de les avoir juste empruntés | Lien permanent | Commentaires (10)
06/03/2008
Assise une fesse au bord du
Canapé rouge de Michèle Lesbre. Pas plus. Même si je suis allée au bout de ce roman dont j'ai apprécié l'écriture, je me suis tenue à la lisière de ce texte, y cherchant en vain la lumière promise par la quatrième de couverture.
Trop peu d'émotions dans ces relations justes esquissées, seul compte le voyage et non pas les lieux visités ou la personne à atteindre. Idée banale en vérité, déjà maintes fois traitée.
Même si l'auteure évite les clichés, je suis restée sur le quai et n'ai pas embarqué à sa suite... Il ne me reste plus qu'à relire ce bon vieux Blaise Cendrars pour retrouver la magie du Transsibérien...
L'avis de Clarabel
Celui d'Amanda
celui de Bellesahi
et plein d'autres...que vous trouverez chez Amanda !
06:02 Publié dans je ne regrette pas de les avoir juste empruntés | Lien permanent | Commentaires (27)
27/02/2008
déswaption
N'en déplaise à l'éditeur, j'ai bel et bien lâché l'histoire de cet obsessionnel,adolescent attardé qui se trouve pris dans une mécanique infernale. Antony Moore et son swap n'auront pas déclenché chez moi le moindre sourire, juste une vague nausée: personnages trop gris,ressassant leurs échecs, mangeant des rognons-pas assez cuits au p'tit déj',sans faon merci. J'ai davantage perçu l'aspect tragique que comique de ce roman. Tant pis !
Seul point positif,les points de vue, très différents, sur le même événement envisagé par des personnages différents.
Je ne devais pas être dans le bon état d'esprit ...
L'avis de Cuné
D'Amanda que je remercie pour cet envoi
de Bellesahi.
06:14 Publié dans je ne regrette pas de les avoir juste empruntés | Lien permanent | Commentaires (11)
19/01/2008
Je t'agace,tu m'agaces...
D'habitude je prends beaucoup de plaisir à lire les ouvrages de
Jean-Paul Kaufmann. A la fois drôle et pertinent, le bonhomme
sait nous entraîner à sa suite dans le décryptage de notre quotidien,
on s'y reconnaît ou on reconnaît son voisin et c'est très bien.
Mais là franchement, apprendre qu'il faut du temps pour accorder ses "cultures familiales" lors de la mise en ménage, (nous avions remarqué, manquant nous étriper sur la manière de couper un oignon...) et qu'il faudra recommencer quand nous serons à la retraite m'a coupé les bras et du coup j'ai laissé tomber le livre...
07:24 Publié dans je ne regrette pas de les avoir juste empruntés | Lien permanent | Commentaires (23)
15/12/2007
Abandonnés lâchement...
Contente de ne pas les avoir achetés malgré les excellentes critiques lues dans la presse ,
trois recueils de nouvelles :
-Déjeuner de famille
de John Cheever. A force de vouloir éviter tout pathos, de suggérer
plus que de montrer, l'auteur nous laisse à la porte de ses textes. On
se fiche un peu de ce qui arrive aux personnages aisés qui évoluent
dans des endroits cent fois montrés.Une misogynie de bon ton, sans
oublier des mots oubliés à certaines pages (deux traducteurs se sont
pourtant attelés à ces nouvelles mais apparemment pas un seul
correcteur) ont fait que j'ai abandonné au bout de trois textes.
Je suis encore moins entrée dans l'univers de Charles d'Ambrosio et son Musée des poissons morts
car je ne suis même pas venue à bout de la première nouvelle.
Encore une fois, l'impression de lire un texte déjà vu.
Quant à Elles
de JB Pontalis. Au bout de quelques textes, j'ai jeté l'éponge ne
voyant pas d'intérêt ni au style ,aussi plat que moi , ni aux thèmes abordés.
Peut être ces textes ont-ils pâtis de la comparaison avec un autre recueil dont je vous parlerai bientôt...
06:07 Publié dans je ne regrette pas de les avoir juste empruntés | Lien permanent | Commentaires (23)