10/01/2024
#SoupapesCie #NetGalleyFrance !
Quelle déception ! Moi qui avais adoré le roman de cette autrice Le dernier samouraï, je me suis sentie littéralement étouffer dans celui-ci. En effet, nous sommes enfermés dans les fantasmes (très répétitifs ) du narrateur, fantasmes, qui réduisent la femme à un objet dans lequel se soulager. Enfermés dans sa vie de vendeur à domicile qui échoue à vendre des aspirateurs. Ce qui nous vaut de nombreuses réflexions, peu passionnantes à dire vrai sur ce métier. Et quand le personnage met en place son idée destinée à éviter des soucis (accusations de harcèlement sexuel, voire pire) aux employés trop motivés des entreprises, j'ai touché le fond.
Le style , basé sur de nombreuses anaphores, contribue à cet effet d'enfermement et , pour le coup, il est efficace.
Sans doute suis-je passée à côté de ce livre. Dommage.
Éditions Du Cherche Midi 2024. Traduit de l'anglais (E-U) par Anne Le Bot.
06:00 Publié dans je ne regrette pas de les avoir juste empruntés, romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : helen dewitt
26/02/2016
Antimanuel de littérature
"Ce qui revient à réobjectiver des mots réquisitionnés par la psychologie dominante pour les servir dans nos petites cuisines intérieures, où l'âme repose à côté du lave-vaisselle."(p.193)
Antimanuel donc. Alternatif, non académique, révélant la vision de l'auteur et, on peut le supposer, original voire irrévérencieux. Voici quels sont, à mon avis, les présupposés d'un tel ouvrage.
Le texte de François Bégaudeau respecte-t-il ces critères implicites ?
Si l'on considère que les blagues potaches, l'absence de définitions, la désinvolture et l’utilisation de têtes de turc quasi officielles (Marguerite Duras, Cali), sans oublier l'utilisation d'un salmigondis intellectualisant, sont des marques d'originalité, oui.
Si Bégaudeau s'avère plutôt intéressant quand il analyse des parties de textes( (et on y sent un véritable amour de la littérature) mais cela ne représente qu'une infime partie du texte), il ne m'a guère convaincue dans ses analyses plus argumentatives (qu’est ce que la littérature ? à quoi sert-elle ? ).
Quant aux remarques en bas de page de l'éditeur, tentant d'établir une complicité avec le lecteur, elles aussi m'ont paru bien lourdes.
Bien indigeste donc.
06:00 Publié dans je ne regrette pas de les avoir juste empruntés | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : françoise begaudeau, schtroumpf grognon le retour
13/04/2015
Bridget Jones / Folle de lui
"-Jonesey, vous avez twitassé ou tweeté-cuité pendant tout le temps du trajet. J'ai tout lu."
Bridget Jones a vieilli (en même temps que ses lectrices ), et se retrouve, à l'ère des tweets et de facebook ,seule pour élever deux enfants, le moral et la libido en berne.
Las, cela ne peut évidemment pas durer et notre copine favorite va se mettre au goût du jour et rencontrer un toy boy absolument craquant. Problème: ce n'est évidemment pas qu'une une histoire de fesses.
Alors, restera ou restera pas avec son jeunot Mâme Bridget ? Les dés sont pipés car dès le début j'avais anticipé avec qui elle passerait le reste de son âge mûr, jusqu’au nouvel épisode , ou pas.
Bon, rien de bien nouveau sous le soleil de la romance, ça ronronne gentiment, les ficelles sont un peu grosses mais en souvenir des bons moments passés avec Bridget,ne boudons pas notre plaisir.
Emprunté à la médiathèque.
Cuné est bien plus enthousiaste !
05:55 Publié dans je ne regrette pas de les avoir juste empruntés, romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : helen fielding
27/03/2015
Les anges aquatiques
"Je n'ai jamais acheté de cochon, car aucun cochon au monde ne pourra jamais me tenir par la main ou rire aux éclats".
Pour les boxeurs, on parle parfois au mieux de baisse de forme ou carrément de combat de trop. Il en est de même pour ce nouvel opus mettant en scène Malin Fors.
L'intrigue est indigente, suant les bons sentiments concernant l'adoption d'enfants étrangers. L'auteur tire visiblement à la ligne pour rendre le nombre de feuillets demandés et le final est digne du grand guignol. à oublier très vite.
05:30 Publié dans je ne regrette pas de les avoir juste empruntés, romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : mons kallentoft, schtroumpf grognon le retour
06/01/2014
La première chose qu'on regarde
Scarlett Johansson frappe un soir à la porte d'un jeune garagiste français qui ressemble à Ryan Goslin "en mieux". ça tombe super bien car depuis l'enfance le dit garagiste est obsédé par les femmes à forte poitrine.
"On s'attend à la lumière et à la grâce." et on n'obtient qu'un salmigondis indigeste d'enfances cabossées, de réflexions définitives et grotesques, de personnages vulgaires, de parenthèses informatives (à vocation humoristique ?) où surnagent péniblement de nombreuses citations de Jean Follain. Sans compter que l'auteur semble avoir coincé le bouton italiques -agaçant au possible-, oublié au passage que les coiffeurs utilisent des ciseaux et que les nains sont obligatoirement petits.
"C'est joli, dit Jeanine Foucamprez. Non, c'est nouille."
Emprunté à la médiathèque.
06:00 Publié dans je ne regrette pas de les avoir juste empruntés, romans français | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : grégoire delacourt, schtroumpf grognon le retour
27/10/2012
Les séparées
"On accepte, on provoque l'éloignement, mais les liens qui nous rassemblent sont tortueux."
Une histoire d'amitié féminine , un roman qui commence le 10 mai 1981 et nous permettra de retrouver Anne et Cécile trente ans plus tard, quand elles ont quarante-six ans et que leur belle amitié a pris l'eau.
Alternant les points de vue et les sauts dans le temps, le roman de Kéthévane Davrichewy n'est pas parvenu à m'intéresser tant j'ai trouvé la narration filandreuse et l'atmosphère manquant singulièrement de densité.
il ne me reste pas grand chose de ce roman, juste l'impression que l'auteure est passée à côté d'une histoire qui se laisse deviner à travers les interstices du roman: celle des parents d'une des narratrices, un couple qui ne se dispute jamais et a une attitude très particulière face à la vie et à la famille, une attitude due à la résilience,ce qui ferait un très beau sujet de roman...J'dis ça...
L'avis de Stéphie qui vous mènera vers plein d'autres !
Celui de Kathel
et de Gambadou
06:00 Publié dans je ne regrette pas de les avoir juste empruntés, romans français | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : kéthévane davrichewy, amitié féminine
08/10/2012
La muraille de lave
"On lui avait souvent reproché sa froideur et sa distance, mais il ne s'en inquiètait pas beaucoup."
Le commissaire Erlendur est toujours en vacances . C'est bien dommage car cet opus , donnant la vedette à Sigurdur Oli, son jeune collaborateur, est tout sauf intéressant, du fait sans doute des défauts mentionnés plus haut du personnage.
Trois intrigues se mêlent paresseusement, dont une par ricochet, sur fond de pratiques bancaires plus que discutables et de problèmes de couple du héros, problèmes dont on se fiche royalement car le personnage est sans épaisseur.
Un roman que j'ai lu jusquà la fin pourtant, mais du bout des yeux, si j'ose dire, en soupirant presque.
Rendez-nous Erlendur!!!
Emprunté à la médiathèque.
06:00 Publié dans je ne regrette pas de les avoir juste empruntés, romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : arnaldur indridason
18/03/2012
Le diable vit à Notting Hill
"Je lui ai répondu aussi sec que s'il fallait prendre en compte les névroses des copines , on allait devenir chèvres."
Waouh ! Avec de telles amies, pas besoin d'avoir d'ennemies ! ça défouraille sec dans ces demeures donnant sur un square privé de Notting Hill où vivent de riches banquiers et leurs familles. Les deux narratrices , dont les points de vue alternent, sont supposées nous donner des points de vue croisés sur ce microcosme tellement chic et branché.
Mais sous sommes loin du film Coup de foudre à Notting Hill ! D'abord parce que le style est atroce, plein de niaiserie et que la traduction (et pourtant ils s'y sont mis à deux) abonde en fautes d'orthographe:"il a eu tord"(sic), quand ce ne sont pas des horreurs comme "il a aménagé dans cette rue". Sans oublier les multiples légumes et vin organiques, (biologiques n'est pourtant pas bien compliqué), ou les mots qui ne sont ni traduits ni expliqués (qu'est ce qu'une maison shabby ?).
Bref, je croyais avoir trouvé un bon roman somnifère mais , le diable étant dans les détails, c'est râpé !
Déniché à la médiathèque.
10:00 Publié dans je ne regrette pas de les avoir juste empruntés, romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : rachel johnson, schtroumpf grognon le retour
21/10/2011
Allmen et les libellules
"Le calme qui s'était emparé de lui depuis qu'il avait décidé de se battre n'était que superficiel. Comme tant de choses dans sa vie."
Préserver les apparences pour ne pas nuire à sa réputation de solvabilité, voici tout ce qu'il reste à Allmen après avoir dilapidé la fortune paternelle. Le dandy esthète a aussi eu recours à quelques larcins et doit affronter un créancier moins patient mais, la chance aidant découvre cinq coupes Art Nouveau ornées de libellules.
Parviendra-t-il à s'en emparer pour régler ses dettes ?
L'argument est mince, le personnage même pas sympathique , les péripéties mollassonnes. On se laisse porter par le style élégant mais on ne retiendra pas grand chose de ce roman, à part l'art de faire des dettes (porter beau et laisser de gros pourboires).
Le monde des collectionneurs est à peine effleuré, le couple maître/valet vu cent fois, et tout cela manque de conviction car restant trop feutré. On s'ennuie avec élégance.
Adieu Suter !
Sibylline n'est pas plus enthousiaste.
06:00 Publié dans je ne regrette pas de les avoir juste empruntés, romans suisses | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : martin suter, schtroumpf grognon le retour
11/10/2011
Automne
"J'ai commencé à lire assez tard. J'ai commencé quand j'ai eu besoin de croire en quelque chose."
Pluie, pluie, pluie.Téquila, bière ,téquila.L'Automne est chez Mons Kallentoft placé sous le signe du liquide. Tiens d'ailleurs le coprs d'un riche avocat parvenu a été retrouvé dans les douves du château qu'il venait d'acheter. Son cadavre va , comme dans les précédents romans de la série, commenter les événements mais cette fois Malin ne se contentera pas d'entendre les voix de son intuition. En effet, son addiction à l'alcool est devenue encore plus importante. De plus, la policière supporte mal l'éloignement de sa fille.Un intermède à Ténérife ne relance même pas l'intérêt.
L'enquête est mollement menée,les errements de Malin ne convainquent pas vraiment et on se laisse porter jusqu'à la fin du récit plus par routine qu'autre chose...Un petit coup de mou donc.
Automne, Mons Kallentoft, traduit du suédois par Max Stadler et Lucile Clauss.Le serpent à plumes 2011
Emprunté à la médiathèque. Le dernier volume , Printemps, vient de paraître.
A propos de livres a aussi été déçue.
06:00 Publié dans challenge des saisons, je ne regrette pas de les avoir juste empruntés, romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : mons kallentoft