07/08/2013
The hours (séance de rattrapage )
En 1999 , j'avais lu à sa sortie , dans des circonstances très particulières ('Homme s'était risqué à m'offrir non pas un, mais deux romans de la rentrée littéraire, (exploit non renouvelé depuis lors...) tout seul comme un grand et il était tombé pile poil !:) ) The hours, le si sensible et poignant roman de Michel Cunningham.
Des années après, je me suis enfin décidée à visionner l'adaptation cinématographique, couverte de prix et de louanges. Quel bonheur ! Trois immenses actrices incarnent ces femmes d'époque différentes qui, dans un premier temps semblent totalement indépendantes les unes des autres, mais qui seront bientôt reliées de manière subtile et non artificielle. L'unité du puzzle, ,dans le film , est mise en place par les couleurs, la lumière et les actrices, chacune à leur façon, ont su se glisser dans ces personnages toujours sur le fil du rasoir.
J'avais gardé des images très fortes du roman (la préparation du gâteau d'anniversaire que Laura Brown confectionne avec son fils et qu'elle veut absolument parfait, la mort de Virginia Woolf aussi bien sûr, l'auteure dont la présence courait en filigrane tout au long du roman de Cunningham) et je les ai trouvées parfaitement rendues. L'atmosphère du roman est totalement restituée par le film et l'on ne peut qu'être ému au plus profond par ces trois portraits de femmes. à noter la performance de Toni Collette qui, sous couvert de légèreté , révèle une fragilité émouvante. à ne rater sous aucn prétexte qu'il s'agisse du film ou du livre !
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03/08/2013
La minute vieille est de retour...
...il y a même des petits vieux de temps en temps et comme Arte est sympa, cette année on peut faire du rattrapage ici avec toutes les vidéos !:)
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31/07/2013
Bilan de juillet
Bonne pioche:
*Sur pluzz, (parce qu'à onze heures la poule cathulu dort si elle est devant la télé) l'amour, la mort, les fringues, des castings de comédiennes jouent , parfois à la suite, parfois en melting pot les mêmes textes. Les âges sont différents ainsi que la notoriété et le talent... C'est toujours très intéressant de voir, surtout à la suite, les nuances d'interprétation qu'on peut apporter à un même texte. Réjouissant et émouvant. Une Bernadette Laffont épatante.
clic pour voir le spectacle en entier !
* Case sensitive, un duo comme on les aime, le talent britannique en plus. Adapté de deux romans de Sophie Hannah que je ne connais pas. Prenant.
* Des saumons dans le désert. Rien que pour Christine Scott Thomas qui, en directrice du service de presse du premier ministre britannique mène tout le monde à la baguette (y compris sa famille) et fend la foule à coups de sac si nécessaire ! De l'humour et de la romance, un tantinet trop de mysticisme à mon goût.
* Quand je serai petit. Un film de et avec Jean-Pierre Rouve, pas toujours abouti mais plein de sensibilité et d'émotion, tout en retenue. Un Benoît Poelvoorde apaisé et la région de Dunkerque magnifiée.
Et enfin, découvert grâce à Cathy et Laurent Nus et culottés, (deuxième saison) deux drôles de loustics qui se lancent à chaque fois un défi , (premier de cette saison : manger un chocolat avec le roi des Belges), qui partent nus et sans argent mais avec trois caméras, leur capital sympathie et leur bonne humeur. Il leur faut donc se vêtir, se déplacer et c'est l'occasion de rencontrer toutes sortes de gens. Ne pas louper le deuxième volet jeudi sur France 5 ! NB:Pour les pudibonds, leur attributs sont masqués par une feuille de vigne !
1er épisode: clic
PS: dans la précipitation, ce blog a oublié le sept juillet de fêter ses sept ans!:)
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10/07/2013
Les reines du ring
Pour retrouver l'amour de son fils, fan de catch, Rose, qui sort de prison, décide de monter une équipe de catcheuses avec ses copines du boulot . Voilà donc nos caissières propulsées dans le monde des attaques sournoises et des personnages flamboyants !
Girl power à fond les ballons , et ce quel que soit l'âge ! Si l'histoire mère/fils , portée par Marilou Berry est un peu faiblarde, on sent que les actrices se sont éclatées dans ces rôles pleins d'énergie ! Nathalie Baye est comme d'habitude royale, Audrey Fleurot porte le mini blouson en léopard avec une classe folle, et ma chouchoute, Corinne Masiero, la régionale de l'étape (le film se déroule din min coin, le NOOOOrd !) dans son rôle de Kill Biloute, la bouchère de Béthune, elle casse la baraque !
J'aurais aimé des dialogues plus fignolés mais bon, je ne bouderai pas mon plaisir: j'ai passé un bon moment avec les reines du ring ! Une comédie qui tient ses promesses !
Boudées par la critique, Les reines du ring ont remporté le prix du public au festival de Cabourg !
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29/06/2013
Le livre qui nous fait entrer en lévitation...
...nous en rêvons tous.
Pour en savoir plus sur cette jeune japonaise c'est ici (clic) !
06:00 Publié dans je l'ai vu ! | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : natsumi hayashi
02/06/2013
Un grand mariage
Parce que jeudi il faisait moche, parce que j'aime Diane Keaton et son élégance folle, Susan Saradon et sa crinière rousse parfaite, malgré une bande annonce calamiteuse, je suis allée voir Un grand Mariage.
Tous les gags sans exception tombent à plat. Je n'ai jamais esquissé l'ombre d'un sourire, mais j'ai supporté sans broncher cette intrigue libidineuse cousue de fil blanc ,où seules les femmes tirent leur épingle du jeu, car je me suis focalisée sur le tenues de Diane Keaton. Bien maigre moisson me direz-vous ?
Hélas , au vu des bandes-annonces de l'été cette comédie asthmatique paraît un chef d'oeuvre de distinction et de sophistication !
PS: coup de bol, j'ai déniché au Monop' le colllier de Keaton , yep !
06:00 Publié dans je l'ai vu ! | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : diane keaton, susan sarandon
10/05/2013
De Iron man...
à Two days in New-York en passant par La vie est belle !
Seul le mauvais temps et un ado enthousiaste peuvent expliquer que je me suis retrouvée dans une salle de ciné dont les spectateurs étaient aux trois quarts des adulescents,mâles,venus en bandes , ruminant ou picorant des maïs.
Le pitch ? Parce qu'il a préféré une aventure d'un soir avec une botaniste qui a réussi à mettre au point des plantes qui se régénèrent toutes seules comme des grandes (je veux les mêmes) à un entretien sur le toit (?!) avec un blondinet binoclard fadasse au catogan étique, Iron man va devoir réintégrer sa carapace pour affronter un terroriste à chignon. Mine de rien, le budget coiffeur a dû atteindre celui des explosifs . Commence alors deux heures d'explosions, de rougeoiements en tous genres, pimenté par quelques ruses éculées et blagues lourdaudes, voire scatologiques.Iron man va même jusqu'à confier un objet permettant d'infliger une décharge électrique à un gamin bien peigné de douze ans pour qu'il se débarrasse de son harceleur (que fait le CSA ?).Le bruit et les images assemblées par un épileptique m'ont empêchée de dormir et je suis restée de marbre, regrettant juste au passage l'Homme de fer, feuilleton plus tranquillou des années 70.L'ado a aimé , bien sûr.
Pour me remettre de mon absence d'émotions, je me suis préparé un thé Rose, c'est la vie , ai visionné LE film cité dans toutes les listes remonte-moral ( accessoirement aussi dans celle du BTS de l'an prochain, thème: le rêve ) : La vie est belle de F. Capra. Là, système inverse, un ange (sans ailes, le pôvre) montre à James Stewart ayant pété les plombs et qui, ruiné, plutôt que de se tirer en train comme il en rêve depuis toujours coincé qu'il est dans sa petite ville et dans sa petite vie, envisage de se suicider, ce qui se serait passé si James Stewart n'était pas né. Un vrai cauchemar, bien sûr ! Du coup, il se rend compte que , malgré tout ,La vie est belle et comme ses enfants ont prié, l'ange est venu l'aider et comme sa femme est maline, elle a ameuté tous les amis de Stewart qui viennent lui apporter des sous, mieux que les rois mages. Argh, trop de guimauve tue les bons sentiments (il ya même un écureuil qui vient consoler le tonton qui a paumé les 8000 dollars, on se croirait dans Blanche-neige ou Bambi !) et les sous-titres , tapés par un analphabète qui n'a jamais trouvé la touche ù , ont fini de m'exaspérer. Mais au moins les flocons restent sur les vêtements de Stewart alors que le tee-shirt d'Iron man reste vierge en pleine tempête de neige. Le réchauffement climatique est passé par là.
Le soir, c'est donc un peu par hasard que j'ai regardé Two days in New-york, de et avec Julie Delpy et je me suis ré-ga-lée ! Plus de héros corseté dans leur amure et leur patriotisme, plus de grand dadais empêtré dans un Oedipe mal réglé (James Stewart embrasse sa mère sur la bouche !), qui réfrène ses envies pour mieux se trouver coincé dans ce que lui dicte son devoir ! Ici les personnages , parce qu'is parlent une autre langue ?, parce qu'ils sont à l'étranger ? ,se déboutonnent, se lâchent, disent tout ce qui leur passe par la tête et quand les mots ne sont plus suffisants, ils en viennent aux mains ! Plus de Surmoi ! On est dans la jubilation car tout ceci n'est pas grave: l'amour et l'affection circulent quand même ! Un film rafraîchissant !
Un cheminement pour le moins étrange, n'est-ce pas ?
Ps :la prochaine fois qu'on me demandera d'épeler mon nom au téléphone je ne sais pour quelle version j'opterai :celle façon obsédée sexuelle, à l'instar de Julie Delpy ou l' angélique à laquelle le puritanisme américain la contraint ensuite...
06:00 Publié dans je l'ai vu ! | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : iron man, it's a wonderful life, two days in new-york
04/05/2013
L'écume des jours
J'ai découvert avec exaltation tout récemment l'univers de Michel Gondry, ayant eu un coup de foudre pour son film Eternal Sunshine of the spotless mind.* Et pourtant ce n'était pas gagné d'avance ! Je n'avais en effet aucune affinité ni avec Kate Winslet (les films en corset, pas mon truc) pas plus qu'avec Jim Carrey, le grimacier. Et là, la poésie, le côté foutraque et le contre-emploi des acteurs , l'humour, l'histoire d'amour, sans compter les sublimes images de plage enneigée, les piroeuttes du scénario, m 'avaient emportée !
C'est donc avec un a prirori positif que je suis allée voir L'écume des jours, adaptation du roman de Boris Vian que j'avais lu à l'adolescence (et dont il ne me restait que l'histoire d'amour tragique dans un univers loufoque et poétique). J'avais oublié le côté grand guignol et iconoclaste de Vian qui s'en prend de manière un peu brute à la religion par exemple, dans la seconde partie du roman, beaucoup plus sombre.
Gondry, avec son inventivité habituelle, sans effets spéciaux à l'américaine, se coule avec bonheur dans l'univers de Vian, aussi bien le côté enjoué et lumineux, plein d'inventivité (mention particulière à la souris, si émouvante), que dans son côté pessimiste et tragique. L'espace se raréfie, les couleurs disparaissent et le spectateur retrouve la lumière un peu sonné. Les acteurs sont très justes, Romain Duris a un petit côté Bébel jeune des plus plaisants et certaiens scènes fonctionnent un peu en écho visuellement de Eternal Sunshine, mais la tonalité finale est beaucoup plus sombre, ce qui risque de dérouter le spectateur au vu de la promo du film qui insiste surtout sur le côté enjoué.
* ne pas rater dans le DVD le commentaire de Michel Gondry et du scénariste Charli Kaufman qui nous font découvrir plein de détails que nous avions loupés!
10:00 Publié dans je l'ai vu ! | Lien permanent | Commentaires (15)
29/12/2012
à quand les bonnes nouvelles ?...
...s'interroge Kate Atkinson ?
C'est pour bientôt !
En effet France 3 va diffuser en janvier la série Case histories inspirée des romans de cette auteure écossaise dont je vous parlais ici. Merci sylvie pour l'info !!!
De plus, début avril, paraîtra en anglais Life after life (qui ne mettra pas en scène mon chouchou Jackson Brodie, mais pas grave ! ) ! Yeppeee !
10:15 Publié dans Bric à Brac, Je l'ai lu !, je l'ai vu ! | Lien permanent | Commentaires (8)
08/12/2012
Case histories ...
...où comment j'ai changé d'avis sur la VO sous titrée en anglais.
La BBC a eu l'excellentissime idée d'adapter pour le petit écran trois romans de Kate Atkinson (clic):
- La souris bleue (Case Histories)
- Les choses s'arrangent mais ça ne va pas mieux (One good turn)
- A quand les bonnes nouvelles ? (When will there be good news ?)
toutes trois mettant en scène le séduisant détective privé Jackson Brodie. Je m'attendais au pire, ayant adoré ces récits pleins de rebondissements, d'humour et servis par le style plein d'allant de mon écossaise préférée. En plus, à la maison, nous n'avons pas tellement le réflexe DVD et si en plus la VO n'est pas sous-titrée en français... bref, plein de mauvaises raisons qui expliquent que c'est en traînant un peu des pieds que dimanche dernier nous avons enfourné le premier DVD de ces Case histories.
Et là, le charme a fonctionné à plein, nous avons enchaîné sans nous en rendre compte trois épisodes à la suite et avons dû nous raisonner pour ne pas terminer le second dans la foulée !
Jason Isaacs est Jackson Brodie, il a son humour à toutes épreuves, sa sensibilité et... son sex appeal ! Les autres comédiens sont tous très bons, l'Ecosse est particulièrement bien mise en valeur et même si les histoires sont évidemment condensées, ellles restent fidèles à l'esprit des romans. Une totale réussite !
Pour couronner le tout, une deuxième série est annoncée !
Un immense merci à Sylvie et une mention particulière à Juliette qui a aussi oeuvré dans l'ombre pour que je m'intéresse à ce DVD !
06:00 Publié dans je l'ai vu ! | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : jason isaacs dans mes bras !!!, kate atkinson for ever !