12/01/2014
Muze janvier février mars 2014
Quand la périodicité de la revue Muze est passé de mensuelle à trimestrielle, j'avoue que ma fidélité à ce magazine s'est faite plus fluctuante. Mais c'est sur une impulsion (due à la magnifique couverture) que je me suis offerte ce premier numéro de 2014 qui explore quatre thèmes principaux :
* Les femmes de radio (un peu court mais intéressant)
* La Corée (plein de noms d'auteures à glaner !)
* Étonnantes migrantes (ça c'était pour le boulot et là aussi plein de pistes , dont un récit autobiographique d'Agota Kristof (l'auteure, entre autres du grand cahier) dont j'ignorais l'existence)
*Se raconter, nécessité, effet de mode ou tradition et une longue interview (entre autres) d'une écrivaine envers qui j'avais plein d' a priori mais dont les propos ont su me convaincre: Camille Laurens.
Toujours aussi richement illustré et toujours aussi dangereux pour nos Pal et nos Lal !
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10/10/2013
Prix nobel de Littérature....
14:14 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (17)
07/10/2013
En vrac, pas rangé...
...ils m'ont laissée sur ma faim.
* Giacomo Foscari de Mari Yamazaki , une interaction intéressante au début pourtant entre l'Italie mussolinienne et le Japon contemporain. Des personnages à la triste figure qui se croisent, une homosexualité latente et une récit qui peine à se mettre en route...Pas convaincue. L'avis plus détaillé d'Antigone.
*Tarte aux pommes et fin du monde, de Guillaume Siaudeau.Une association alléchante, des personnages bien campés, une écriture imagée et attachante ("...m'assurer que le vent avait encore à apprendre à mes cheveux." mais une mélancolie diffuse et un goût de trop peu (133 pages). J''aurais aimé les accompagner plus longtemps Un grand merci à Clara, plus enthousiaste ,qui m'a permis de déguster cette tarte couronnée de trop de bougies.
*Histoire d'Alice qui ne pensait jamais à rien (et de tous ses maris plus un),de Francis Dannemark. Un titre à la Woody Allen, une écriture pleine d’empathie, des personnages bien campés mais là encore j'aurais aimé lire plus que 185 petites pages pour mieux profiter de cette histoire de famille et de mariages. peut être en attendais-je trop après celui-ci (clic).
06:00 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : francis dannemark, guillaume siaudeau, mari yamazaki
13/07/2013
Petit éloge du transat
"Le transat est une philosophie, et un outil pour parvenir à la sagesse, à la sérénité, à la plénitude, sans efforts, sans souffrance, ni drogue à bon marché. Une slow philosophie."
Le soleil ayant daigné repointer le bout de ses rayons, j'ai enfin pu terminer le Petit éloge du transat, que j'avais décidé de lire in situ ,bien évidemment.
Un petit livre délicieux et par sa couleur et par sa teneur. Léger, il tient bien en main, ne fatigue pas les poignets, se sirote au soleil ou à l'ombre. Une lecture estivale au ton alerte et pétillant qui nous rappelle que "...ainsi que l'affirment une poignée de scientifiques iconoclastes et visionnaires, le transat est globalement "bon" pour la santé. Au même titre que le régime crétois, le vin de Bordeaux, "5 fruits et légumes par jour", la bronzette après seize heures, des amis choisis, un sommeil réparateur, du cholestérol sans excès, une vie sexuelle épanouie, le foie gras du Gers , et une activité physique modérée. On regrettera malgré tout que le résultat de leur étude n'ait pas été publié."
Une énumération des plus sympathiques que je vais dès aujourd'hui mettre en pratique ! à bientôt !
06:00 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : vanessa postec, éloge
11/06/2013
En vrac...
parce que tout le monde en a parlé...parce que ma pile à chroniquer me file le vertige...parce que c'est la fin de l'année et que la fatigue pointe le bout de son museau.
Et un spécial Merci Cuné !
*Une fille qui danse, Julian Barnes. des pages cornées, un roman astucieux, bien écrit, mais dont il ne me restera au final que cette affirmation: "Tu ne piges pas, hein? Tu n'as jamais pigé et tu ne pigeras jamais." Je ne suis pas loin de croire qu'elle s'applique aussi à moi.
Merci Cuné !
Plein d'avis sur Babelio
Celui de Clara.
Celui de Keisha, qui n'en dit pas trop !
**Immortelle randonnée, mon premier texte de Jean-Christophe Rufin.Un chemin de Compostelle par procuration, la fatigue et les pieds qui puent en moins. Un cheminement plus tourné vers l'intérieur que celui d'Alix de saint André. à laisser infuser.
Merci Cuné !
***Les lisières, Olivier Adam, vient de sortir en poche. Ce roman avait agité la blogospère à sa sortie. J'ai laissé retomber l'écume afin de le lire sans a priori. Olivier Adam m' agace souvent. Le côté malouin buriné par le vent et les embruns, coiffé à la diable, son côté ours mal léché quand même content de passer à la télé, tout ça très peu pour moi.
Pourtant, son double de papier a le mérite de ne pas se présenter sous son meilleur jour. J'ai beaucoup aimé son analyse du retour aux sources, du décalage entre l'image qu'il donne et la façon dont il vit cette insertion dans le monde intello parisien dont il ne sent pourtant pas partie intégrante. Ce malaise également décrit par Annie Ernaux des gens issus de milieu modeste qui ne se sentent plus à leur place ni dans leur ancien monde ni dans leur nouveau territoire.L'impression d'être partout un imposteur. Un roman qui plonge souvent dans le malaise mais que je ne regrette pas d'avoir lu , loin de là !.
Merci Cuné !
L'avis de Clara.
06:00 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : julian barnes, olivier adam, jean-christophe rufin
29/12/2012
à quand les bonnes nouvelles ?...
...s'interroge Kate Atkinson ?
C'est pour bientôt !
En effet France 3 va diffuser en janvier la série Case histories inspirée des romans de cette auteure écossaise dont je vous parlais ici. Merci sylvie pour l'info !!!
De plus, début avril, paraîtra en anglais Life after life (qui ne mettra pas en scène mon chouchou Jackson Brodie, mais pas grave ! ) ! Yeppeee !
10:15 Publié dans Bric à Brac, Je l'ai lu !, je l'ai vu ! | Lien permanent | Commentaires (8)
25/06/2012
Revue de presse
En vrac: une interview de Daniel Pennac et une autre de Delphine de Vigan (qui réalise son premier film cet été) dans Marie-France numéro de juillet-août.
Dans Muze de juillet-août-septembre :- un dossier sur l'Australie,( l'occasion de noter des titres de romans ou de films venus de ce territoire métissé) avec une interview de Sonya Hartnett (clic). - un autre dossier sur les sportives (avec , entre autres, une interview croisée de Joy Sorman et de Maylis de Kerangal , auteures de Femmes et sport). - une enquête sur les sorcières qui nous mène en particulier dans le seul musée qui leur est consacré en France (il se trouve dans le Berry, clin d'oeil à Keisha !)...Une rencontre avec Maryse Condé auteure de Moi, Tituba , Sorcière et avec , dans un tout autre registre Pascal Fioretto "artisan pastichier") qui évoque de manière précise et sans langue de bois "cette critique littéraire de l'intérieur" comme disait Proust. Du coup, son interview m'a donné envie de lire ses recueils de pastiches !
Enfin, pour celles qui auraient envie de se dégourdir les neurones et les doigts, Muze organise un concours d'écriture , rendez-vous ici (en principe) pour les modalités.
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22/12/2011
C'est officiel, c'est l'hiver !
"December will be magiiiiic again" nous annonçait Kate Bush en...1980 !
Elle le confirme avec son album 50 words for snow (qui m'accompagne depuis novembre ! (Un album qu'il faut prendre le temps d'apprivoiser et qui, ensuite, envoûte)) et, en particulier avec la chanson qui donne son titre à l'abum où Stephen Fry égrène cinquante appelations poétiques et imagées de la neige (19 phlegm de neige, 34 sorbetdeluge, 24 terrablizza, 29 creaky-creaky...), ce qui m'a donné l'envie de vous faire partager quelques souvenirs, pas vraiment récents, mais garantis coups de coeur sur le thème de la neige !
Ainsi, le fascinant Smilla et l'amour de la neige de Peter Hoeg (adapté au cinéma)
ou le film âpre mais émouvant en diable de Sandrine Veysset Y-aura-t-il de la neige à Noël? avec la trop rare Dominique Reymond et dans un rôle de salaud pur jus, Daniel Duval .
Alors neige ou pas neige, régalez-vous !
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20/12/2011
Moi, Eugénie Grandet
Du 3 novembre 2010 au 6 février 2011, s'est tenue à la maison de Balzac une exposition de "seize petit panneaux en hommage à la pâle héroïne de Balzac", ultime projet de Louise Bourgeois. L'artiste y renouait avec l'art de la broderie et du tissage, qu'elle avait pratiqué dans sa jeunesse, aidant ainsi ses parents qui rénovaient des tapisseries.
La reproduction des oeuvres est précédée d'un texte de l'artiste, "Ode to Eugénie Grandet (suivi de sa traduction) et surtout d'une très pertinent essai de Jean Frémont, le premier à avoir présenté , en 1958, l'oeuvre de celle qui était encore une inconnue en Europe.
Ce dernier souligne d'abord les points communs entre les thèmes fondateurs entre Balzac et Bourgeois, tout particulièrement la maison ,mais aussi ,et de manière plus surprenante, ceux entre l'héroïne du premier vrai grand succès du romancier et l'excentrique artiste. à première vue en effet, tout sépare Louise qui quitta la France et l"ignorante fille sans cesse occupée à rapetasser des bas, à ravauder la garde-robe de son père, et dont la vie s'était écoulée sous ces crasseux lambris." Mais pour Jean Frémon "Victimes de la manipulation et de l'arrogance d'un père, Eugénie et Louise le furent toutes deux." Et d'établir des passerelles entre la biographie de Bourgeois et le roman de Balzac. Je le suis davantage quand il évoque "la lenteur et la résignation qui sont transformées en exercice spirituel, ces petits tableaux sont des mandalas, des prières [...] ces tableaux ne sont pas seulement des objets, ce sont des supports d'émotion, des reposoirs." Il souligne également que "Les torchons , les mouchoirs souvent usés, qui sont les supports de la plupart des oeuvres réunies ici sont ceux de son enfance, rapportés de France et entassés dans des armoires pendant toutes ces années en attendant le bonheur d'être recyclés en oeuvres d'art." Si Jean Frémont les envisage dans leur rapport au temps, "Quadrillages, symétries rassurantes, sentiment des heures qui passent.",j'y vois aussi la réappropiation des linges domestiques et la récupération/transformation d'éléments hétérogènes.
Des extraits d'Eugénie Grandet viennent illustrer cette brillante présentation , présentation qui donne envie d'approfondir la découverte de celle dont le" travail fut considéré comme implicitement mineur parce qu'il était celui d'une femme."
Moi, Eugénie Grandet, Louise Bourgeois, précédé d'un essai de Jean Frémon, Editions Le Promeneur, 2010
Cette exposition, Je ne suis pas Eugénie Grandet l'avait évoquée et je ne pouvais que craquer sur le catalogue de l'exposition. Celui-ci patientait sur mon bureau en attente d'un billet jusqu'à ce qu'un nouveau ricochet, en l'occurence un autre roman, le remette en lumière. Mais c'est une autre histoire...
PS: vu ta réaction enthousiaste, Angélique, je croyais que l'exposition avait été prolongée !!
06:00 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : louise bourgeois, jean frémon
17/12/2011
Bonnard peintre de l'intime
En 63 petites pages, Sandrine Malinaud réussit le pari de nous présenter tout à la fois la biographie de Pierre Bonnard, de la resituer dans son contexte historique et artistique, d'analyser avec finesse deux de ses oeuvres dans des "arrêts sur image" pleins d'intérêt.
à l'issue de cette lecture on n' a qu'une envie: se précipiter dans un musée pour admirer de visu les oeuvres de celui pour qui "il ne s'agit pas de peindre la vie, il s'agit de rendre vivante la peinture." ça tombe bien, l'auteure , en plus d'une bibliographie pour aller plus loin, nous propose la liste des musées en France, en Europe et aux Etats-Unis.
Une approche un peu académique mais efficace pour entrer dans l'oeuvre de ce peintre de l'intime et de la sensualité.
Merci à Babelio et aux éditions A propos.
Ps: ce livre a été proposé dans une sélection jeunesse mais je verrai dans ce cas précis un public aussi bien ado qu'adulte...
06:03 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : sandrine malinaud