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10/08/2017
Hommes, femmes, avons-nous le même cerveau ?
Dans cet opus de l'excellente collection Les petites pommes du savoir, la neurobiologiste et directrice de recherches à l'institut Pasteur à Paris, Catherine Vidal, fait le point sur recherches les plus récentes sur le sujet.
Elle en profite aussi pour tordre le cou à quelques idée fausses, encore véhiculées par les médias, bien que basées sur des recherches maintenant dépassées.
Partant des stéréotypes les plus anciens (le lien erroné qu'on tentait d établir autrefois entre taille du cerveau et intelligence), elle bat ainsi en brèche toutes les idées reçues concernant les différences traditionnellement établies entre hommes et femmes.
Oui, les cerveaux des hommes et des femmes sont différents, mais principalement parce que tous les cerveaux sont différents entre eux et parce que l'éducation va entraîner la sollicitation de certaines zones du cerveau entraînant ainsi la reproduction de stéréotypes culturels.Le cerveau étant extrêmement plastique, peut, si l'on sollicite régulièrement ces zones , devenir tout à fait performant.
Néanmoins, malgré les progrès de l'imagerie cérébrale et la découverte de la plasticité du cerveau, "L'argument du déterminisme biologique des différences entre les sexes fait toujours autorité." et Catherine Vidal tire la sonnette d 'alarme pour "éveiller la responsabilité des chercheurs sur l'impact de leurs travaux dans le champ social et politique."
Un excellent livre de vulgarisation.
Hommes, femmes, avons-nous le même cerveau ?, Catherine Vidal, Éditions le Pommier 2012, 56 pages passionnantes.
Découvert grâce à l'émission Les savantes sur France inter, le samedi à 10h clic.
J'attends avec impatience la sortie en septembre de ce livre:
06:00 Publié dans Document | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : catherine vidal
08/08/2017
Nuit
Après Glacé, qui avait vu la rencontre du flic toulousain Martin Servaz et du psychopathe Suisse Julian Hirtmann, Bernard Minier poursuit les aventures de ses héros dans ce nouvel opus, après Le cercle et N'éteins pas la lumière.
Le récit commence sur une plate-forme pétrolière norvégienne dont une technicienne a été assassinée. L’inspectrice locale Kirsten Nigaard découvre sur place , dans les affaires d'un technicien manquant à l'appel, des photos de Martin Servaz, ainsi que celles d'un enfant prénommé Gustav.
Kirsten se rend donc en France pour prévenir Servaz.
De rebondissements en assassinats, sans oublier quelques manipulations, Bernard Minier nous balade jusqu'en Autriche où le psychopathe et le flic toulousain vont s'affronter.
Un roman qui nous prend par la main, nous balance pas mal de statistiques (pour mieux faire oublier quelques invraisemblances ?) mais qu' on suit sans défaillir ou presque. Une lecture facile, qu'on ne lâche pas, du bon boulot.
Merci à Cathy pour le prêt.
Pas besoin d'avoir lu les précédents romans, on peut très bien" prendre le train en marche".
06:00 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : bernard minier
07/08/2017
Les filles au lion
Odelle, originaire des Caraïbes,vit depuis quelques années à Londres, où elle poursuit son rêve de devenir écrivains tout en vendant des chaussures. Le destin va lui donner l'opportunité de travailler comme dactylo dans une galerie d'art pour une femme au tempérament affirmé, Marjorie Quick.
La jeuen fille fait aussi la connaissance de Lawrie Scott, jeune homme charmant en mal d'argent, qui possède un tableau atypique représentant Les filles au lion.
Odelle va mener l'enquête et établir un lien entre Marjorie, le tableau et un peintre Andalou des années trente.
Alternant les chapitres se déroulant dans deux périodes historiques, le roman de Jessie Burton fait la part belle au romanesque, multipliant les coups de théâtre .
Si j'ai apprécié la description des sixties londoniennes (l'auteure n'oublie pas de montrer leur racisme décomplexé), j'ai moins été convaincue par certains personnages de la partie pré guerre d'Espagne, trop caricaturaux à mon goût. En outre, je n'arrive pas à comprendre le choix que fait l'une d'entre elle ,mais bon peut être que je réagis avec une mentalité trop contemporaine.
Déniché à la médiathèque.
Les filles au lion, Jessie Burton, traduit de l’anglais par Jean Esch, Gallimard 2017, 484 pages.
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : jessie burton
06/08/2017
Un grand merci à tous et toutes...
...pour votre fidélité et vos bons vœux. ça fait chaud au cœur et on en a bien besoin en ce moment car la canicule est un mot n'appartenant pas à notre vocabulaire dans le Nooord !
Quelques infos en vrac :
* Recalée (pour la deuxième fois )au prix des lecteurs du Furet du Nord, mais sélectionnée pour le Grand Prix des Lectrices de Elle (jury d'octobre). je précise que j'avais envoyé la même critique...Je suis en pleine lecture de la sélection et je peux déjà vous dire qu'une des tendances de la rentrée est de s’emparer de la vie de personnages plus ou moins connus, sous forme d’enquête, de fiction et/ou de mélange des deux. c'est les cas notamment pour les textes suivants :
Comme d'hab', je ne publierai les billets qu'à la date de sortie des ouvrages et non pas en avance.
* adoré la série Feud qui met en scène la rivalité (savamment entretenue par les studios) entre Joan Crawford et Bette Davis sur le tournage de “Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?”. Jessica Lange et surtout ma chouchoute Susan Sarandon sont formidables. En plus, des commentaires permettent de bien resituer le contexte et de comprendre les enjeux pour les actrices en général à cette époque. Les vacheries fusent et c'est génial.
*Beaucoup ri (à ma grande surprise) en regardant le film Sisters. Le genre: on fait la fête et on détruit une maison. genre qui a priori n'est pas ma tasse de thé mais les deux actrices ont une énergie folle et ces deux sœurs très dissemblables mais qui s'adorent et refusent de tirer un trait sur leur adolescence jusqu'à ce que la réalité les rattrape m ont su me séduire. elles osent tout mais tout! On ne fait pas dans la dentelle et parfois ça fait du bien !
06:00 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (12)