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07/10/2013
En vrac, pas rangé...
...ils m'ont laissée sur ma faim.
* Giacomo Foscari de Mari Yamazaki , une interaction intéressante au début pourtant entre l'Italie mussolinienne et le Japon contemporain. Des personnages à la triste figure qui se croisent, une homosexualité latente et une récit qui peine à se mettre en route...Pas convaincue. L'avis plus détaillé d'Antigone.
*Tarte aux pommes et fin du monde, de Guillaume Siaudeau.Une association alléchante, des personnages bien campés, une écriture imagée et attachante ("...m'assurer que le vent avait encore à apprendre à mes cheveux." mais une mélancolie diffuse et un goût de trop peu (133 pages). J''aurais aimé les accompagner plus longtemps Un grand merci à Clara, plus enthousiaste ,qui m'a permis de déguster cette tarte couronnée de trop de bougies.
*Histoire d'Alice qui ne pensait jamais à rien (et de tous ses maris plus un),de Francis Dannemark. Un titre à la Woody Allen, une écriture pleine d’empathie, des personnages bien campés mais là encore j'aurais aimé lire plus que 185 petites pages pour mieux profiter de cette histoire de famille et de mariages. peut être en attendais-je trop après celui-ci (clic).
06:00 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : francis dannemark, guillaume siaudeau, mari yamazaki
05/10/2013
L'extravagant voyage du jeune et prodigieux TS Spivet...
06:00 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (16)
04/10/2013
Billie
"Tu dois penser que j'invente des phrases à grandes emmanchures pour faire genre comme dans un livre."
Billie et Franck sont deux, "pestiférés", deux clandestins, "Des combattants de l'invisible, des délocalisés d'eux-mêmes, des qui sont en apnée du matin au soir et qui en crèvent parfois, oui, qui finissent par lâcher prise si personne les repêche un jour ou s'ils n'y arrivent pas tout seuls..." Plombés par leurs antécédents familiaux, ils se sont repérés de loin, mais il faudra l'étude d'une scène d'On ne badine pas avec l'amour pour qu'ils se rapprochent enfin.
Bousculant leur"morne adolescence"à la campagne, commence alors une histoire d'amour/amitié qui se poursuivra vaille que vaille, malgré les épreuves.
On sent une grande tendresse de l'auteure pour ces personnages qui tentent de se sortir d'un chemin tout tracé. Tendresse que j'aurais vraiment voulu partager mais, hélas, le long monologue lourdaud et sonnant faux de Billie n'est que trop faiblement rattrapé par les petites pépites que recèle le pur récit. La volonté de finir à tout prix façon contes de fées crée aussi une sensation de malaise et de déséquilibre. Le roman pêche enfin par des baisses de rythme et surtout surtout par son style trop oralisé. Une demi déception, donc.
06:00 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : anna gavalda
03/10/2013
Les femmes de ses fils
"Cela lui rappellerait que la vie n'est pas seulement peuplée de moments de colère et de confusion, et de sentiments blessés."
Les trois fils de Rachel et Anthony sont maintenant mariés ,et pour certains père de familles, mais leur mère entend bien que ses enfants continuent à lui prêter allégeance. Son manque de tact va entraîner quelques remous dans les jeunes couples mais, les trois belle-filles, chacune avec des personnalités bien différentes vont tenter progressivement de réorganiser la constellation familiale et de redéfinir le rôle de chacun.
Que voilà un roman confortable ! Délicieusement britannique mais sans pour autant être poussiéreux ! les personnages sont croqués à ravir, la gamme des émotions analysée avec finesse et on se retrouve juste une peu désemparé que cela se termine si vite. à déguster que l'on soit dans l'un ou l'autre camp, ou dans les deux !
Déniché à la médiathèque.Petit bémol: la traduction, un peu bancale parfois.
les femmes de ses fils, Joanna Trollope, Éditions des deux terres 2013, 334 pages qui nous entraînent de Londres au Suffolk.
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : joanna trollope, belle-mère, belles-filles
01/10/2013
Moment d'un couple
"Dire je t'aime, pense Juliette, c'est s'inscrire dans la durée, pas comme dire j'ai envie de toi ou je suis bien avec toi."
Moment d'un couple est un roman troublant à plus d'un titre. D'abord par son thème: un homme trompe sa femme et la maîtresse, une femme politique en vue, commence à les harceler, lui et son épouse. Le tout est envisagé du point de vue de l'épouse trompée qui bien évidemment souffre, croit frôler la folie mais garde néanmoins la tête froide et se bat , pied à pied pour garder son homme. Elle analyse, se découvre stratège et surtout prête à défendre ses enfants comme une tigresse.
Dérangeant ensuite, parce qu'évidemment on se dit que c'est une histoire inspirée de faits réels et qu'enfin la mine d'infos qu'est internet nous permet même de mettre un nom -connu- sur la maîtresse en question qui, de surcroît avait publié un roman présentant son point de vue sept ans auparavant. Ce dernier aspect a quelques peu parasité ma lecture mains, néanmoins, je n'ai pas lâché ce roman qui fouaille, appuie là où ça fait mal et présente une vison sans concessions du couple. à quand le roman du mari ?!
Un grand grand merci à Cuné !
L'avis de Clara (qui n'a pas aimé les cinq dernières pages. Perso, je les trouve extrêmement logiques...) qui vous enverra vers plein d’autres billets.
06:00 Publié dans rentrée 2013, romans français | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : nelly alard