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03/03/2013
Le dernier amour de George Sand...en poche
"La soumission lui est étrangère."
Que connaît-on des amours de George Sand ? Principalement ses liaisons passionnées avec Musset et Chopin. Mais face à ces deux grands artistes le graveur Alexandre Manceau pourrait faire piètre figure. Il n'en reste pas moins que cet homme jeune -il a trente-deux ans, George, quarante-cinq- va devenir le chevalier-servant de cette femme extra-ordinaire qui, par nature, rejette le conformisme car "simplement, la contrainte extérieure n'a pas de prise sur elle. "
Dans Le dernier amour de George Sand, Evelyne Bloch-Dano bat en brèche les clichés qu'on attache systématiquemenyt à l'auteure de La petite Fadette : "La bonne dame de Nohant"! ces mots respirent la condescendance et ensevelissent l'artiste sous les oripeaux de la dame patronnesse" ; quant à son âge avancé -pour l'époque! - et à son prétendu manque de créativité: "La femme de quarante-six ans qui a pris ses quartiers d'automne à Nohant est un écrivain fécond, une femme pleine de vitalité !"
Nous avons donc ici une biographie passionnante, pleine d'émotion, qui se dévore comme un roman car le texte est riche d'informations , d'empathie et d'enthousiasme et possède un style chatoyant qui emporte l'adhésion du lecteur. Ni hagiographie, l'auteure ne cache rien des difficultés qui ont opposé l'écrivaine à sa fille et les analyse avec finesse, ni tentative de "moderniser" à tout prix cette femme hors du commun , puisant avec bonheur dans la correspondance de George Sand , Evelyne Bloch-Dano rédige une somme qui fera date.
06:00 Publié dans Biographie, le bon plan de fin de semaine | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : evelyne bloch-dano
02/03/2013
Comme je ne refuse rien à Sylvie...
....cheveux gris ou pas ? Quel est votre point de vue, les filles sur cette question existentielle ?
(Texte extrait de Pause, qui ne cause pas que d 'internet et de médias informatiques ! )
Des infos à la fois psychologiques et pratiques ici !
06:00 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (26)
01/03/2013
La singulière tristesse du gâteau au citron
"Je ne parlais pas à table parce que je me consacrais entièrement à survivre au repas."
Imaginez que vous puissiez détecter les émotions de la personne qui a concocté un plat rien qu'en le dégustant. Voilà qui pourrait être très troublant...Cette étrange capacité, Rosa Edlstein la découvre le jour de ses neuf ans en dégustant le gâteau au citron préparé par sa mère. à partir de ce jour, sa perception des autres en général et de sa famille, en particulier, va être bouleversée car cette sensibilité extrême peut être fort embarrassante.
Portrait tout en délicatesse d'une famille en apparence banale (ne lisez surtout pas la 4 ème de couv' bien trop prolixe), La singulière tristesse du gâteau au citron est un petit chef d'oeuvre , tant du point de vue de la construction que du style, à la fois poétique et imagé.
Aimee Bender a le chic pour créer des atmosphères en demi-teintes où le fantastique apparaît par touches très discrètes et peut être envisagé comme une sensibilité portée à l'extrême. Un roman à découvrir absolument ! et zou sur l'étagère des indispensables où il rejoint les précédents textes de cette auteure !
La singulière tristesse du gâteau au citron, traduit avec talent de l'anglais (E-U) par Céline Leroy, Editions de l'Olivier 2013, 343 pages piquetées de marque-page, bien sûr !
06:00 Publié dans l'étagère des indispensables, romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : aimee bender