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05/05/2012
Les neuf dragons...en poche
"S'il ne la revoyait plus, il ne pourrait plus y avoir de rédemption."
Meurtre dans le quartier chinois; Harry Bosch soupçonne vite des acitvités de racket des Triades chinois. la routine, quoi. Mais le récit va s'emballer quand Bosch découvre que sa fille, Madeline, vient d'être enlevée à Hong-Kong, où elle réside avec sa mère.
Commence alors une journée de 39 heures qui verra Bosch aux prises avec les Triades dans une course haletante et sans temps morts.
Connelly choisit clairement (voir le texte en postface) de creuser la faille que représente sa fille pour Harry Bosch et il redonne ainsi du souffle à une série qui en manquait cruellement. J'ai néanmoins eu l'impression à plusieurs reprises que ce roman avait été écrit en prévision d'une adaptation cinématographique et ce côté un tantinet formaté a un peu gâché mon plaisir.
404 pages à lire d'une traite pour éviter tout manque ou risquer la nuit blanche.
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : michael connelly
04/05/2012
L'échappée belle...en poche
(La première version de ce texte était paru chez Fr*nce L*isirs , il y a quelques années)
Ce "rab de bonheur" que vont s'octroyer, en se faisant la belle d'un mariage ,une fratrie de frères et soeurs que la vie a quelque peu malmenés, n'a rien perdu de son charme. Si les francs ont cédé la place aux euros, si meetic est apparu dans le monde de la célibattante, rien que de très normal. Mais je n'ai pas supporté le langage que se croit parfois obligée d'employer Gavalda. Et là, je suis allée dénicher la version 2001 où l'on trouve, entre autres, : "Sitôt la guitoune du péage franchie, j'ai enfoncé ma cassette dans l'autoradio", devenu en 2009, "Sitôt la guitoune du péage franchie, j'ai enquillé la zique dans l'autoradio."Et je vous passe l'écriture phonétique de lexique à la mode qui a le don de m'énerver. Franchement, je n'en vois pas l'utilité. Les bornes, style "mille bornes" imprimées pour séparer les étapes du récit ne m'ont pas paru absolument indispensables non plus.
Par contre, ne pas louper , comme dans les génériques de films, la dernière intervention d'un personnage, après la fin du roman, clin d'oeil facétieux qui m'a permis de relativiser mes agacements précédents. Quelques péchés véniels donc qui n'empêcheront pas les lecteurs moins pointilleux que moi de se régaler.
Existe aussi en livre-audio (non testé)
Dans son chat avec des internautes, Anna Gavalda nous apprend même que dans des chapitres supplémentaires, elle nous donne des nouvelles des personnages. Affaire à suivre...
06:00 Publié dans le bon plan de fin de semaine, Les livres qui font du bien, romans français | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : anna gavalda
03/05/2012
Samedi 14
"J'y suis à perpète dans le paysage."
Pas de bol ! Alors qu'il était retiré des affaires et vivait tranquillement à la campagne, un ancien terroriste voit soudain débarquer chez lui des CRS . Le motif ? Ses voisins, des gens très tranquilles et modestes, ont eu la mauvaise idée d'engendrer il y a quelques années celui qui est maintenant devenu le nouveau ministre de l'intérieur.
Et tout ça un vendredi 13 ! La moutarde va monter au nez chatouilleux de Maxime et le revoilà parti en cavale, en profitant au passage pour ridiculiser les forces de l'ordre et multiplier les rebondissements. De la belle ouvrage !
Samedi 14, Jean-Bernard Pouy, Editions La Branche 2011 ,175 pages gouleyantes.
Merci Cuné !
Mous a été séduite aussi !
06:02 Publié dans romans suisses | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : jean-bernard pouy
02/05/2012
Marilyn, Elvis, le prince William et moi
« -OK, Lady Pas-De-Chance, tu vas te remettre en selle , et plus vite que ça. »
Gracie »petite excitée rigolote » tient fermement les rênes de sa vie, sous forme d'un plan en cinq ans qui lui permet de se fixer des objectifs et de s'y tenir. Jusqu'à présent sa méthode était efficace mais tout va commencer à se dérégler à partir du jour où la promotion qu'elle espérait lui passe sous le nez. Commence alors une série de catastrophes qui n'arrivera pourtant à déstabiliser notre chère Gracie et la mènera sur des chemins qu'elle avait feint d'oublier, ceux de la musique et du chant.
Humour, bonne humeur, tendresse, héroïne au caractère bien trempé qui évolue dans le monde de l'immobilier (et non dans un milieu bien plus glamour), tels sont les ingrédients de ce roman sympathique en diable qui se dévore d'une traite, . On aurait peut être aimé que l'éditeur se fende d'un titre plus en rapport avec le contenu mais bon ...
Marilyn, Elvis, le prince William et moi, (Un)Like a Virgin, traduit de l'anglais par Odile Carton, Plon 2012, 399 pages et une héroïne, péché véniel ,qui change plusieurs fois de taille à l'intérieur du roman et sur la 4ème de couv'.
06:00 | Lien permanent | Commentaires (8)
01/05/2012
L'album de Milo
"Il faut une surface dure pour poser sa feuille de papier. Autrement on finit par écrire sur l'air."
En route pour déposer son nouveau manuscrit chez son éditrice, réécriture optimiste des fins de ses précédents romans, Octavia Frost découvre soudain que son fils vient d'être accusé du meurtre de sa petite amie.
Elle se rend donc sur la côte Ouest pour tout à la fois tenter de maîtriser ce "récit" que pour une fois elle n'écrit pas et pour renouer avec un fils qu'elle n'a pas vu depuis plusieurs années.
Mêlant réflexions sur les liens entre l'écriture et le vécu de l'écrivain mais aussi sur les bouleversements qu'engendre le malheur dans une famille, ce roman de Carolyn Parkhurst diffère les révélations pour maintenir l'intérêt du lecteur .Mais surtout il prend son temps pour nous offrir une réflexion posée et très intéressante sur la création littéraire. Un texte qui confirme tout le bien que j'avais pensé du Silence de Lorelei, il y a quelques années déjà.
L'album de Milo, Carolyn Parkhurst, traduit de l'anglais (E-U) par Florence Colombani, Philippe Rey 2011, 380 pages à savourer.
Le billet de Cuné (Merci !!)
Celui de Lucie, qui vous mènera vers d'autres.
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : carolyne parkhurst