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04/11/2008
Une propriété en verre filé
Ayant lu quasiment toujours avec plaisir les ouvrages de la collection consacrée aux maisons chez Nil, et me souvenant d'avoir dévoré avec enthousiasme, il y a bien longtemps certes, des romans de Patrick Cauvin*, c'est le sourire aux lèvres que je commençai la lecture de La maison de l'été.
Si j'y retrouvai , trop rarement à mon goût, l'humour de l'auteur, ce ne fut pas suffisant pour contrebalancer ses longues énumérations de chansons reprises en choeur par ses amis .Trop de fouillis aussi dans la "composition" pour que j'y trouve mon bonheur et bientôt je reposai l'ouvrage...Je n'avais pas réussi à me faire une petite place dans la maison de vacances de Patrick Cauvin. Dommage, il me faudra chercher ailleurs !
*Pourquoi pas nous ? , E=MC2 , mon amour
06:00 Publié dans je ne regrette pas de les avoir juste empruntés | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : la maison de l'été, loire, cauvin
03/11/2008
"La culpabilité n'est pas une denrée négociable, lieutenant. ça ne se monnaye pas comme les indulgences."
Défiguré et amnésique , seul rescapé d'un attentat en Irak, le jeune lieutenant britannique Charles Acland manifeste un comportement particulièrement agressif envers les femmes. Son retour à la vie civile s'avère délicat car il est en proie à des accès de rage incoercibles et imprévisibles. Dans le même temps sévit un tueur en série qui s'en prend à d'anciens soldats et Charles , simple hasard ou non, se trouve souvent au mauvais endroit au mauvais moment...
Minette Walters dans L'ombre du caméléon s'attache à la découverte du fonctionnement psychologique de ses personnages et c'est ce qui rend son roman passionnant. On y croise des gens qui vivent dans la rue, une médecin atypique, , culturiste à ses heures, et qui ne mâche pas ses mots, des policiers qui essaient tant bien que mal d'endiguer la vaque de violence auxquels ils doivent se confronter chaque jour. La vision de la société qui nous est ici proposée n'est pas racoleuse, les personnages nous révèlent petit à petit toutes leurs facettes et aucun d'eux n'est traité de manière caricaturale. La résolution de l'énigme m'a bluffée mais c'est surtout la capacité de Minette Walters à décortiquer les âmes de ses personnages, quelle que soit leur condition sociale qui m'a séduite.400 pages dévorées d'une traite !
Minette Walters. Editions Robert Laffont. 400 pages
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : culpabilité, retour guerre d'irak, minette walters, l'ombre du caméléon
01/11/2008
Avec retard...
Un grand merci à Chiffonnette ! ainsi qu'à Florinette !
06:00 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : vaches, phares