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21/10/2007
Qui sème des pissenlits récolte ...
Un grand merci à Katell, qui m'a envoyé tout un troupeau qui a déjà pris l'air !
12:56 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (11)
20/10/2007
Plat de résistance ! *
* dans tous les sens du terme...
Elle m'avait annoncé qu'elle m'enverrait un plat de résistance puisqu'il y avait eu les pissenlits et les petits lardons voyageurs et le dessert, gâteau au café ,également voyageur...
Comme en ce moment, c'est la course, cela m'était un peu beaucoup sorti de la tête, alors j'ai eu une surprise encore plus grande quand sa lettre dodue est arrivée, bravant les grèves et les frimas !
Merci encore, Mous !
Et une petite piqûre de rappel pour Matin brun , si vous ne l'avez pas encore lu, qui est à la nouvelle ce qu'est Rhinocéros de Ionesco au théâtre, une mise en garde hélas toujours d'actualité.
06:19 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (21)
19/10/2007
"Attendez-vous à savoir..."
A Paris,en cette fin de guerre d'Algérie Omar, dix ans, porteur de cartable pour le FLN va rencontrer Raphaël, jeune "pied-noir" rapatrié qui, sans le savoir va occuper avec sa famille, le logment que convoitait la famille d'Omar.
Mais les deux enfants ont plus de points communs que ne le voudraient les événements historiques et c'est un récit à la fois tendre et drôle que nous livre ici Akli Tadjer.
Toute une époque revit sous nos yeux et au fil du roman s'entrelacent paroles de chansons et vers de poèmes, dans une fluidité exceptionnelle. On oscille tout au long de ce texte entre rire et émotions, alternant entre une leçon de baiser hilarante (page 222 pour ceux qui en auraient un besoin urgent), dont je vous livre juste un conseil essentiel : "je ne dois pas enfoncer ma langue trop profondément dans sa gorge car si elle rencontre ses amygdales ça peut l'asphyxier et ce n'est pas bien" et une réalité qui reste néanmoins cruelle.
Pas de manichéisme dans ce récit sensible et attachant (on a envie de faire la bise aux personnages et de savoir ce qu'ils sont devenus), dont je regrette juste un peu la fin, trop idéaliste à mon goût...Mais un vrai bonheur de lecture qui vous donne le sourire durablement!
Merci encore au passage à Akli Tadjer pour sa disponibilité et sa gentillesse. (Hé oui, les auteurs se déplacent même dans le Nord de la France ! )
Ce texte a obtenu le prix Maghreb-Méditerranée-Afrique de l'ADELF- Ville de Paris et a été adapté à la télévision mais même si vous l'avez vu , précipitez-vous sur le livre !
06:21 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (17)
18/10/2007
Rachel, 9 ans et pas sa langue dans sa poche...
Attirée par la couverture et le titre, rebutée par la 4 ème de couv' qui convoque à la fois Le petit Nicolas et Zazie dans le métro (ainsi que par le prix ,13 euro 50 pour 111 pages), j'hésitais toujours. mais j'ai sauté dessus quand je l'ai vu à la médiathèque et j'ai bien fait !
La préface d'Howward Buten m'a mise en confiance et et j'ai vite été prise par l'histoire de cette petite Rachel qui observe le monde des adultes avec acuité et impertinence,"C'est bien ce que je dis,décidément les parents heureusement qu'ils filent pas dans leur chambre chaque fois qu'ils sont à côté de la plaque, parce que sinon, il resterait plus grand monde à table". Sa copine , Hortense n'est pas en reste d'ailleurs, elle qui constate avec une logique imparable : "Les péchés font partie des obligations de l'existence, figure-toi Rachel.Si j'ai rien à confesser,soit le père Nérac sera déçu, soit il me prendra pour une menteuse, et je ne peux pas trop me permettre de le contrarier avant ma première communion si tu vois ce que je veux dire."
Le récit est rythmé par les séances avec Mme Blabla "psychologue pour enfants persécutés" et on est partagé entre le rire et l'émotion , par les efforts de Rachel pour s'intégrer tout en gardant sa liberté de ton.
Il y avait Du vent dans les branches de sassafras et désormais il y a Du vent dans mes mollets et une auteure, Raphaële Moussafir, que je vais suivre, j'en suis certaine avec ce titre, toujours dans la collection "les mues", décidément fort riche .
(Rien que le titre m'enchante !)
06:06 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (18)
17/10/2007
ça claque, c'est fort et pas glauque
Flic, le titre de ce témognage claque , court et précis ,comme les textes qui composent ce recueil de chroniques.
L'auteure, Bénédicte Desforges, dans l'avant-propos souligne le paradoxe de nos relations avec les policiers: nous sommes bien contents de les trouver quand le tragique pointe son nez mais pas quand ils nous verbalisent...Ses récits vont en tout cas nous les rendre plus humains ces flics car c'est bien de cela qu'il s'agit : l'humain dans toute son horreur mais aussi dans sa fraternité fragile avec ceux qui sont "de l'autre côté " de la barrière de la loi mais avec qui on se sent davantage d'affinités qu'avec la hiérarchie qui veut faire "du chiffre"...
Ignominie de certains comportements, mais aussi moments d'humour improbables, les textes sont courts et nous arrivent comme autant de directs à l'estomac dans toute leur crudité mais sans voyeurisme car Bénédicte Desforges tire le meilleur parti de leur briéveté, coupant net là où c'est nécessaire ,avant de devenir insupportable.Femme de terrain, elle est aussi une femme de lettres dotée d'une plume efficace et parfois poétique.
On comprend bien qu'un tel électron libre ait pu déranger et l'auteure est actuellement en disponiblité afin de rester au plus près de ses convictions.
Un maelström d'émotions qui laisse groggy.
06:05 Publié dans Nouvelles françaises | Lien permanent | Commentaires (12)
16/10/2007
Bloomsbury, mai 68 , même combat ?
Titillée par l'avis de Florinette , je me suis empressée de lire Le journal deYaël Koppman de Marianne Rubinstein.
La narratrice de ce journal, Yaël, enseigne l'économie à la fac et nonobstant les conseils de sa cousine Clara qui travaille dans l'édition, plutôt que d'écrire de lachick litt,effectue des recherches sur la nièce de Virginia Woolf, Angelica.
Pas dupe,Yaël se rend bien compte que qu'Angelica lui "tend un miroir" quant à sa ralation avec sa mère. Elle est très lucide également en ce qui concerne ses aventures amoureuse et le comportement de ses ami(e)s.
Alternant sourires et émotion, parfois teinté d'un léger cynisme, ce roman est une réussite car l'auteure sait créer un univers qui n'est pas sans rappeler parfois celui de Stephen Mc Cauley. Elle dépoussière aussi au passage l'image que l'on pouvait sefaire du groupe de Blomsbury et éclaire d'une manière originale l'oeuvre de David Garnett, La femme changée en renard. De l'érudition donc mais pas du tout indigeste, car les personnages sonnent justes et vrais.
06:23 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (17)
15/10/2007
Echoués sur le rivage....
Cuné l'avait acheté sur une impulsion et en parvenant pas à le finir mais l'avait envoyé, dans l'espoir que ce soit "plus mon truc"...hélas, Le portrait de l'écrivain en animal domestique de Lydie Salvayre , s'il m'a dans un premier temps intriguée (par l'écho qu'il avait avec un autre livre et une situation presque similaire) m'a très vite lassée.
Cette écrivaine qui accepte d'écrire l'hagiographie d'un bussimessman à l'égo surdimensionné, au risque d'y perdre son âme tout en gagnant beaucoup d'argent m'a laissée d emarbre tant les personnages sont caricaturaux.
Dans la série "échecs" , le premier recueil de récits de Victoria Bedos, Le déni. Pas pu aller au bout de la première nouvelle , schématique et sans nuances dans son évocation de l'anorexie alors, pas detemps,à perdre avec les autres. peut être ai-je eu tort mais comme dit une des membres du club de lecture que je fréquente "Plus on lit , plus on devient exigeant"....
L'avis de Cuné qui elle, avait aimé.
06:03 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (18)
13/10/2007
Portrait sensible
ça y est,j'ai dévoré en une soirée L'enchanteur et illustrissime gâteau café-café d'Irina Sasson dont je n'ai entendu parler nulle part ailleurs que sur les blogs...
En un peu plus d'une centaine de pages, l'auteure, Joëlle Tiano nous conte la vie de celle qui est maintenant centenaire, Irina, qui a subi les remous de l'Histoire et a vécu dans plusieurs pays, parlant plusieurs langues ,mais surtout celle du coeur.
Dans une langue poétique, flirtant avec la magie, Joëlle Tiano entrelace souvenirs et recette du gâteau, différant sans cesse la divulgation du texte complet, au gré des souvenirs d'Irina. Cela crée un effet d'attente et en même temps donne une armature solide au récit.
Je n'aime pas le café (et donc je ne réaliserai pas le gâteau en question) mais là j'ai été sous le charme de ce livre.
Merci donc à Val !
L'avis de Laurence
Ps: comme le hasard fait bien les choses, je viens de trouver à la médiathèque un autre volume de la collection "les mues". Affaire à suivre ...
05:58 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (29)
12/10/2007
Livre voyageur
Une enveloppe dodue qui embaume le café, le chocolat et l'amitié : j'ai été gâtée !
Chat gourmand, vache et ipomée dans un joli sachet maison (rose comme j'aime ), tout est parfait !!!
Promis, juré, Bellesahi, je termine mon tour dans les années 60 et je dévore...le bouquin avant de te l'envoyer !
Un énorme merci à Val !
06:15 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (12)
11/10/2007
SUPER !
13:35 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (28)