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12/08/2007
Mères et filles
Même si je n'ai qu'une idée imprécise du parcours de Maryse Vaillant, ce qui s'en devine à la lecture de Vivre avec elle (Mères et filles racontent) , coécrit avec sa fille ,Judith Leroy, me donne à penser qu'elle mérite bien son patronyme.
Autodidacte,
elle est devenue psychologue sur le tard tout en élevant seule sa
fille.Il lui a donc fallu faire face seule au choc de l'adolescence de
sa fille, choc d'autant plus rude que la fillette adorable a muté
soudainement en alien redoutable...
Mère et fille nous relatent donc,des années plus tard, chacune donnant sa version , ce passage à l'adolescence.
La
langue de l'une et de l'autre est belle et charnue, sans concession
,chacune revendiquant sa part d'ombre et Maryse Vaillant ne prétendant
pas avoir toutes les solutions même si elle est "psy".
Dans le même ordre d'idée, avec plus d'humour et moins de rudesse peut être, Terminale,tout le monde descend,roman
écrit par Susie Morgenstern et sa fille où l'auteur ne s'épargne pas
pour autant mais où l'aspect "tribu" familiale permet de désarmorcer
davantage la violence sous-jacente de cette période de la vie.
Les
passages où Susie nous parle de ses vêtementssont à croquer !
A lire ou relire quand mères et filles se tapent un peu trop sur le système, pour relativiser !
08:39 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (20)
11/08/2007
De tout ..un peu ..en vrac...
Classiques et pas chers
*Pauline de George Sand, pas du tout accroché, plat et ennuyeux au possible.
De Virginia Woolf, deux déceptions aussi (je ne suis donc pas une fan absolue ! :)):
*La scène londonienne , cinq articles, d'intérêt inégal.
*Quatre lettres cachées
où l'on atteint péniblement 45 pages avec les-dites lettres, leur
version originale, une post-face et des extraits du journal
de Woolf, ça sent un peu l'ouvrage destiné aux spécialistes...
Bonne surprise:
Le poids des secrets 2 (Hamaguri) de Aki Shimazaki, chroniqué
un peu partout sur la toile et que j'appréhendais un peu de
lire mais l'auteure réussit le tour de force de nous livrer la version
de mêmes événements par un autre personnage sans que l'intérêt
faiblisse. Beaucoup de délicatesse et de sensibilité.
07:44 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (14)
10/08/2007
Fifi Brindacier contre le Géant Blond
Les personnages ayant été campés dans le premier tome du Millénium, c'est sans problème que nous identifierons La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette et c'est avec un plaisir sans pareil que nous retrouvons les personnages de Stieg Larsson.
Ce
volume est davantage centré sur Lisbeth Salander et sur sa quête
d'identité qui va croiser , avec tout le brio dont l'auteur avait déjà
fait montre auparavant, des mafieux exploitant des filles de l'Est.
Femmes
battues, femmes exploitées, toutes ne se laissent pourtant pas faire et
même si leurs adversaires possèdent le double de leur poids, elles se
battront jusqu'au bout...
Les rebondissements se succèdent
sans trêve, les combats sont haletants et l'auteur donne ici libre
court à son génie de l'intrigue.
Encore meilleur que le premier
tome, ce roman m'a tenue éveillée une partie de la nuit car je
tenais absolument à le finir, ce qui ne m'était pas arrivé depuis
belle lurette ! Vous voilà prévenus !
L'avis de Nina
Celui de Ptitlapin
08:10 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (13)
09/08/2007
Mise en bouche
Pendant le premier tiers du roman de Stieg Larsson, je me suis
demandée ce que cette histoire de journaliste d'investigation
dénonçant, à ses dépens, la criminalité en col blanc avait à voir avec
le titre fort explicite : Les hommes qui n'aimaient pas les femmes.
Se
mettant volontairement sur la touche,Mikael Blomkvist quitte
provisoirment son journal et, à la demande d'un industiel enquête sur
une disparition remontant à trente ans. L'enquête s'avère évidemment
longue et difficile mais il sera aidé par une enquêtrice hors-pair mais
quasiment asociale , Lisbeth Salander.
Avant que ces deux
personnages se rejoignent, l'auteur s'amuse à nous les montrer
chacun de leurs côtés et distille savamment des informations
parcellaires concernant cette jeune femme si particulière.
Stieg
larsson s'avère une véritable maître de l'intrigue, tirant les ficelles
et amenant les manipulations les unes après les autres pour
le plus grand plaisir du lecteur. Sa peinture du monde de la
presse est intéressante et pleine de vie. Ajoutez à cela une
famille (celle de l'industriel) haute en couleurs et vous obtiendrez un
cocktail détonnant !
Si le rythme initial est plutôt lent,
mais pas lassant, il s'accélère ensuite et l'on plonge avec horreur
dans ce qui justifie pleinement le titre du roman, premier épisode
d'une trilogie.
A dévorer d'urgence !
L'avis de Gachucha
celui de Cuné
Celui de Ptitlapin
Celui de Nina
08:24 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (24)
08/08/2007
The end
Qui n'a jamais vu une bataille de chiens n'a rien vu, ça va très
vite, ça couine , ça glapit, ça grogne, les poils volent, tout valse,
le coeur bat très vite mais jamais ô grand jamais il ne faut tenter
d'intervenir directement sinon morsures garanties (même la reine
Elisabeth II s'est fait mordre en tentant de séparer ses corghis qui se
battaient, c'est dire).
Quand la bataille canine est finie, que
les adversaires se sont miraculeusement séparés peut commencer
l'affrontement verbal humain...
Vu l'attitude
je-ne-veux-rien-voir-rien-entendre de notre chère voisine, nous sommes allés
faire la sieste dans la salle d'attente de la gendarmerie, pendant que
l'Homme déposait plainte.
Mais le doute subsistait toujours : malgré l'intervention gendarmesque, le courant était-il branché ou pas ?
Le
problème fut définitivement résolu quand ,lundi ,le proprio, sous
prétexte d'agrandir l'espace vital des deux teutons et de leurs
maîtres, raccorda le courant sur la clôture des vaches, empêchant ainsi
nos chers amis de jouer avec nos nerfs.
Mardi, Brutus ne supportant pas
d'être assimilé à un bovin (et ne supportant surtout pas de voir
Tibulle déambuler en toute liberté ) se lança fougueusement à travers
la clôture et ...ce fut son tour de couiner !
Ah, il la ramenait moins le Brutus !
Les vacances purent enfin se dérouler dans le calme et sans stress...
08:13 Publié dans Feuilleton de l'été | Lien permanent | Commentaires (25)
07/08/2007
Rat de tunnel
Harry Bosch, personnage récurrent chez Michael Connelly, a du souci
a se faire : l'arrestation d'un tueur en série lui livre sur un plateau
d'argent la solution d'un assassinat non résolu depuis plus de trente
ans(cas qu'il ne laissait pas tomber pour autant) et simultanément la
preuve qu'une erreur avait été commise lors de l'enquête
initiale....
Les rebondissement s'enchaînent à la vitesse grand V,
Harry est toujours aussi attachant même s'il foire systématiquement sa
vie sentimentale et on n'a pas le temps de s'ennuyer une minute.
Du grand Connelly ! (vous pouvez me faire confiance ,je les ai tous lus et celui-cis se place à mon avis parmi les meilleurs)
Merci encore à Cath et à Ch'ti 31 !
L'avis de Cathe
08:27 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (17)
06/08/2007
"Les bonnes clôtures font les bons voisins" Sally Bingham
Quelques coups de téléphone -et une attaque en règle de Caîus,
Brutus et Carlos- plus tard, nos amis les voisins et leurs
adorables toutounets étaient cernés par une clôture électique, en tous
points identique à celles du pré voisin.
J'ai bien pensé à acheter des cacahuètes mais bon, nous n'allions pas jeter de l'huile sur le feu.
J'avoue
quand même que voir la voisine peaufiner son cancer de la peau et/ou du
poumon derrière la clôture était assez réjouissant...
Mais
dans un coin de ma tête restait quand mêmel'idée qu'une clôture
électrifiée peut se débrancher et effectivement la suite des événements
allait me donner raison.
Même si nous avions constaté un net progrès
de Carlos qui ne se contentait plus de faire parler ses mains mais
avait augmenté son lexique de mots de rappel pour ses chiens, nous
avons aussi vite constaté -et Brutus aussi- que la barrière n'était pas
branchée en permanence. Il ne fallait évidemment pas traumatiser
ces chérubins.
Tibulle et moi en étions donc réduits-pour limiter
les risques- à entrer et sortir par l'arrière de la maison, loin des
dents brutesques.
Mais mardi, quand nous avons eu la visite du
proprio, en bon chien,Tibulle a pointé son nez-pourtant fort court- à
la porte, au vu et su de Brutus qui s'est aussitôt engouffré chez
nous pour ce qui allait être une ultime attaque ...
09:08 Publié dans Feuilleton de l'été | Lien permanent | Commentaires (26)
05/08/2007
Surprise !
De temps en temps arrivent dans ma boîte mail de bonnes surprises...
Je ne savais même pas que ce classement existait, en bonne littéraire, je n'ai rien
pas compris grand chose aux moyens utilisés pour calculer mais
bon, ça me fait drôlement plaisir d'être en si bonne compagnie.
Merci à tous et à toutes !
08:54 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (22)
04/08/2007
Le peintre et l'enfant
Si vous aimez, l'Irlande, ses habitants, ses paysages battus par les
flots , les histoires pleines de sentiments et de
personnages torturés, alors n'hésitez pas, lisez Ellyn de Robert Mallet.
Il
faisait partie du colis du Swap, car Bellesahi tenait à me faire
partager l'émotion que lui avait procurée ce roman. Mission accomplie !
J'ai dévoré ce livre , plus pour le personnage du peintre
qui vient d'installer en Irlande que pour la fillette dont il va
s'occuper quelques mois , en vue de détendre un peu les relations
cahotiques qu'elle entretient avec sa mère. En effet, j'ai trouvé que
les paroles de l'enfant sonnaient parfois faux mais cela n'enlève rien
aux qualités romanesques et au style poétique de ce roman.
Merci encore, Bellesahi ,pour cette découverte !
07:47 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (10)
03/08/2007
Câlins volés
Sans Moustafette
Je n'aurais pas fait la connaissance de Magnus, d'abord
prénom d'ours en peluche puis prénom adopté par un enfant dont le passé
effacé est devenu page blanche sur laquelle une bien étrange
histoire a été écrite par des personnes à l'âme trouble...
C'est
donc d'une quête d'identité qu'il va s'agir, quête commençant juste à
la fin de la seconde guerre mondiale en Allemagne, qui se
poursuivra en Grande-Bretagne mais aussi sur le continent
américai et enfin ,en France.
De nombreux rebondissements
dramatiques et riches en émotion viendront émailler ce parcours à la structure classique que la
splendide langue de Sylvie Germain réussit à transcender.
De
splendides scènes aussi qui resteront dans ma mémoire comme ce
dîner à deux dans une maison totalement vide, des personnages
attachants et à multiples facettes et un brusque saut final dans le spirituel , saut pour le moins surprenant mais qui donne une
toute autre dimension au récit.
Une splendeur !
08:07 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (22)