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10/12/2006
Amoureux des mots
Claude Duneton nous avait enchanté avec
08:10 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (0)
Bric à brac
Il existe toutes sortes de livres destinés aux adultes ou aux
enfants pour expliquer les questions les plus saugrenues. Je suis
friande de ce genre d'ouvrages qui comble ma curiosité autant que
mon amour de l'incongru.
Vient de sortir en poche Le pourquoi du comment de Daniel Lacotte .
Alors
si vous voulez savoir pourquoi Les vêtements des hommes et des femmes
ont un sens de boutonnage différent, pourquoi on habille les garçons en
rose et les filles en bleu, si vous vous demandez si la tomate est un
fruit ou un légume ou si la terre va s'arrêter de tourner et que vous
voulez une explication plus sérieuse que celle de Tante Mémène,
n'hésitez plus,consultez ce petit ouvrage et vous dormirez en paix !
06:11 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (15)
09/12/2006
Les Inuits et nous
De la littérature canadienne francophone je ne connaissais que
Michel Tremblay (j'ai eu une période Michel Tremblay ...) et grâce à
Cuné j'ai découvert Gabrielle Roy et sa Rivière sans repos.
Rien
à voir avec la langue pittoresque et savoureuse de l'auteur des Chroniques du plateau Mont-Royal. Nous
avons ici une langue classique, parfois surannée mais très belle.
Ce
volume comprend trois nouvelles , parfois cocasses (le vieil Inuit qui
fait des farces avec son téléphone !), souvent poignantes et un roman
lui aussi très émouvant mettant en scène des Inuits confrontés au monde
des Blancs. Il est toujours intéressant de découvrir d'autres cultures
et par là même d'autres points de vue sur ce qui peut nous paraître
évident ou acquis.
J'ai beaucoup aimé aussi l'importance que la
nature tient dans ces textes, comme dans la vie des Inuits: le froid
bien sûr, mais aussi les moustiques , l'eau , omniprésente et
l'importance du plus petit brin de verdure...Un petit bijou venu du froid.
05:33 Publié dans Nouvelles étrangères | Lien permanent | Commentaires (6)
08/12/2006
Quint, le prolifique
Michel Quint avait écrit beaucoup de romans policiers avant de connaître le succès avec ses Effroyables jardins
, adapté ensuite au cinéma. Depuis, le démon de l'écriture ne semble
pas le lâcher et mine de rien, il vide nos porte-monnaie ...
Comme souvent dans Corps de ballet
, l'action se déroule à Lille, ce qui est bien confortable quand on
habite la région, pour se représenter les lieux mais ici, même les
lecteurs non Ch'tis pourront évoluer dans le décor sans souci, gâce aux
très belles photographies de Cyrilel Derouineau qui ont donné naissance
au texte . En effet, inversant la proposition des éditions Estuaire,
Quint est parti des photos pour bâtir son histoire.
Le
personnage central, maria, est une ancienne ballerine au corps
trop voluptueux et qui, devenue femme de ménage , évolue dans le vieux
lLille entre ses différents patrons et ses amis. Tout ce petit monde
pittoresque va bientôt voler en éclats car un professeur d'histoire
trop curieux et amoureux va vouloir percer le secret de Maria... Des
danses macabres vont réapparaître et briser ce bel ordonnancement .
Comme
le dit un des personnages, "Pour être humain, il faut supporter
l'inhumain"...Même si Quint convoque des épisodes extrêmement inhumains
justement de l'Histoire qui vont se rejoindre par l'intermédiaire de
Maria, ce qui ressort de ce roman c'est précisément la très
grande humanité de ce texte que j'ai lu d'une traite, tant j'ai été
emportée par le style vivant et charnel de Quint.
Ps: la critique de Clarabel
06:02 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (10)
07/12/2006
Canicule suédoise
Le vent, la pluie, je m'en moque, je lis un polar suédois qui se
déroule pendant un été caniculaire, ce qui engourdit un peu les
enquêteurs mais pas le lecteur, heureusement !
Je voudrais que cela ne finisse jamais
est le 4ème roman policer du suédois Ake Edwardson mais le premier qui
tombe dans ma boîte à lettres et sous mes yeux. C'est un coup monté
pour que je me précipite sur les précédents ! Bien joué 10/18 !
Pourtant
l'enquête n'est pas vraiment originale (des viols et un meurtre non
élucidé par le passé et que le commissaire Eric Winter va rattacher à
une série de meurtres contemporains) mais le style est très
particulier. Pas de descriptions complaisantes, beaucoup d'ellipses
dans la progression de l'enquête, ce qui ne nuit pourtant pas à la
compréhension et des dialogues allant à l'essentiel sans précisions
inutiles. Enfin surtout des personnages (le
commissaire et son second) qui évoluent de manière intéressante au fil
du temps.Le contraste entre cette Suède bien policée et les âmes
boueuses de certains habitants de Göteborg est très efficace.
Suspense supplémentaire : le commissaire prendra-t-il effectivement son
congé parental d'un an pour élever sa fille ?
06:02 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (14)
06/12/2006
Et pourquoi pas ? (titre de l'édition de 1995)
Vous êtes fatigués de répondre aux questions de vos enfants ? Envoyez-les voir Tante Mémène de ma part.
Elle
leur expliquera patiemment que les crabes marchent de travers parce
qu'ils ont bu de l'eau de mer ou que les léopards sont tachés
parce qu'ils sont incapables de manger proprement ! Le tout
accompagné d'illustrations propres à ravir les petits curieux ! Rires
garantis ! (à partir de 3 ans indique Amazon mais Ferdinand 7 ans se
régale encore ! et ...moi aussi )
Bonne Saint Nicolas à tous les petits garçons ! Bises !
06:02 Publié dans Lu par Ferdinand (7ans) | Lien permanent | Commentaires (10)
05/12/2006
Dans la famille Fournier, je demande Jean-Louis !
"C'était un angoissé pour qui tout allait bien, jusqu'au jour où il
est né."Impossible d eme souvenir si cette phrase est de Jean-Louis
Fournier et qu'elle concerne Pierre Desproges ou l'inverse, tant les
deux complices sont liés dans mon esprit.
Fournier réalisa "La
minute nécessaire de Monsieur Cyclopède" dont l'introduction, la
bouille de Desproges sur un balancier d'horloge me faisait rire
d'avance mais c'est aussi le "papa" d'Antivol, loiseau qui ne vole pas
mais fait la sieste sur les aiguilles d'une horloge (encore !), le
meilleur moment d ela journée étant 9H 15 ...Celui de la Noiraude, la
vache qui a des états d'âme et téléphone (très) régulièrement à son
vétérinaire.
Jean-Louis Fournier s'est également souvenu de ses
cours de grammaire (qui vont revenir à la mode...) et nous a livré il y
a quelques années une facétieuse Grammaire française et impertinente
où l'on discutait des mérites comparés des véhicules "Ma voiture est
plus pratique que la tienne. En abaissant le siège arrière, je peux y
loger un cercueil ", où l'on apprenait à conjuguer le verbe "péter"
plus usité malheureusement que le verbe "aimer". Il
récidiva avec les maths, la science , le savoir-vivre et certains de
ces livres furent transposés sur le petit écran. jean-Frnaçois Balmer
nous fit résoudre des problèmes avec des patineuse et Catherine Frot
apprit la politesse à un p'tit con affectueux !
Voilà pour le côté rose (même si Fournier ne dédaigne pas l'humour noir...) , il y a aussi un côté plus sombre chez Le petit Meaulnes
, des romans très proches de son histoire, pudiques et mélancoliques où
il retrace une enfance pas variment triste mais pas follichonne quand
même .
A son crédit également, Les mots des riches les mots des pauvres où il épingle de manière plus acide cette fracture sociale qui se révèle dans le vocabulaire des gens ...
Vous
aurez compris que Jean-Louis Fournier est tendre et drole et que si
vous ne le connaissez pas encore , il faut vous précipiter chez votre
libraire !
06:02 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (7)
04/12/2006
Rackett
Quand on vous "confie" une classe difficile, mieux vaut avoir le sens de la répartie ainsi que celui de l' improvisation...
Fatiguée
d'entendre les "P..., fais ch... .Madame, y a pris ma gomme" qui
fusaient dans un cours il ya quelques années, je fis gentiment
remarquer que, premièrement, les problèmes niveau école maternelle,
très peu pour moi et deuxièmement que les injures n'avaient pas place
dans un cours de français, surtout avec un stock aussi lilmté. Par
conséquent, le prochain que j'entendrai prononcer un "gros mot" se
verrait infliger 5 francs d'amende qui serviraient à l'achat d'un
dictionnaire des injures, histoire d'étoffer leur lexique.
Croyez-le
ou pas, ça a fonctionné ! Bon , évidemment, l'amende est restée de
l'ordre du symbolique mais le niveau sonore et l'agressivité ont
nettement diminué.
Je me suis donc retrouvée au pied du mur et
contrainte de trouver ce fameux dictionnaire , dont la mention même
faisait rire le vendeur du Furet, qui ne croyait pas à son existence.
Il dut se rendre à l'évidence mais m'annonça, vraiment navré, qu'il
était épuisé.
Le temps a passé et le dico a été réédité il y a quelque temps en deux volumes: Dictionnaire des injures et traité d'injurologie de Robert Edouard, très bien écrit et très interessant pour qui aime les mots. A cette sélection, j'ajouterai le Dictionnaire des mots qu'on dits gros de Robert Gordienne, voire même L'intégrale des jurons du capitaine Haddock ,ces deux derniers ouvrages étant donnés comme épuisés à la fnac.Mince alors !
06:02 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (14)
03/12/2006
Surprise
Dans ma boîte à lettres, une grosse enveloppe rebondie . Je l'ouvre
avec fébrilité: 4 romans policiers tout juste sortis , aucune
explication, seule mention sur l'enveloppe: un concours de livres
auquel je ne me souviens pas d'avoir participé ...
Pas grave, je ne regrette pas de m'être inscrite à la news letter de 10/18 !
Voici les 4 ouvrages en question : Meurtre à la villa Torrini de Magdalen Nabb, Le club des philosophes amateurs de'Alexander Mc Call Smith, Le temple des muses de John Maddox Roberts et enfin de Ake Edwardson, Je voudrais que cela ne finisse jamais .Moi non plus !
C'est bien la première fois que je gagne des livres en n'ayant pas le souvenir d'avoir participé à quoi que ce soit !
PS: je viens de voir ceci sur le blodg de Jo... elle
06:08 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (14)
02/12/2006
Du temps pour soi
En ce moment, j'adore mon facteur qui me dépose plein de colis
contenant tellement de livres et de magazines que je ne sais plus où
donner de la tête, tellement ma PAL monte et tellement le temps file
vite ...
Pour m'aider dans ce marathon quotidien, Cath m' a envoyé 10 minutes pour soi ! de Françoise Réveillet
Cet
ouvrage rassemble toutes sortes de petits conseils du genre de ceux
piochés dans les magazines mais qu'on a toutes la flemme de collecter
ou qu'on découpe et qu'on égare. Là pas de problèmes , on a tout sur la
main et on peut piocher allègrement dans ce qui peut améliorer
notre quotidien, du réveil au coucher. Merci encore Cath !
06:03 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (6)