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04/11/2006
AVISSSS A LA POPULATION !!!
Me promenant de blog en blog, allant visiter les favoris de chacune, j 'ai lu quelque part (mais où ? voilà le problème) que quelqu'une se plaignait des embouteillages de la région toulousaine (je suis précise, n'est ce pas ? !).J'aimerais retrouver l'adresse de ce blog.Pouvez-vous m'aider ? !
Merci d'avance.
15:24 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (7)
Non dits.
La guerre est très utile aux psychopathes car leurs exactions
peuvent facilement être imputées à d'autres. Une correspondante de
guerre, Connie Burns, établit néanmoins un lien entre des crimes
sexuels commis dans différents pays et la présence récurrente d'un
mercenaire britannique.
Celui-ci l'enlèvera en Irak pendant trois
jours . Refusant de communiquer sur cet enlèvement, refusant de montrer
sa souffrance, la journaliste sera même soupçonnée d'avoir organisé son
rapt...Elle se réfugie dans un petit village anglais, dans une maison
qui se révèle à l'usage mal commode et isolée. Evidemment, le lecteur
se doute bien que le psychopathe va réapparaître.
Mais, ce qui est intéressant dans Les démons de Barton House
n'est pas le suspense qui ,à chaque fois, est sciemment désamorcé ,mais
l'exploration psychologique des personnages. Minette Walters peint avec
sensibilité ses personnages féminins, femmes humiliées mais qui
sauront relever la tête et affronter le pire. Elle ne s'attarde jamais
avec délectation sur ce qu'a subi Connie durant ces trois jours, ne
donnant que des bribes d'informations.
Par contre, une révélation
concernant les propriétaires de Barton House, arrivant au dernier tiers
du livre, m'a paru un peu "parachutée", même si le thème abordé est
intéressant.
La fin du roman ,toute en non-dits , est un pur régal ...
06:10 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (8)
03/11/2006
lettre aux impôts
Chère Madame R.,
Votre lettre de relance m'a prouvé que l'adminstration fiscale avait le sens de l'humour ,ce dont je doutais un peu, je dois bien l'avouer.
En effet, je n'ai pas souvenir d'avoir jamais reçu de vos
nouvelles mais bon, n'ergotons pas, je vous laisse le bénéfice du doute
: votre premier courrier est peut être resté coincé entre deux
factures, devis ou catalogues, dans le dossier "Maison" qui se
gonfle au fur et à mesure que mon compte en banque se dégonfle...
Vous
m'annoncez qu'au "sens fiscal" mes travaux sont terminés. J'en suis
fort aise, croyez le bien car à mon sens à moi, ils ne le sont toujours
pas mais le manque de placos, de parquets et d'escalier ne sont
sûrement pour vous que broutilles .
Peut être
espérez-vous une invitation à une quelconque pendaison de crémaillère ?
S'il devait y avoir pendaison, ce ne serait pas celle de la
crémaillère, soyez en sûre.
En effet, dans ma grande naïvete,
j'avais vaguement formé le projet d'inviter à un pot les
différents protagonistes ayant peu ou prou participé à la construction
de l'extension, me disant que ce devait être frustant de ne jamais voir
terminé le travail auquel on avait pris part.
J'ai progressivement rayé de cette liste:
-ceux qui ne sont jamais venus aux jours et heures convenus;
-ceux
qui sont venus quand on ne les attendait plus et de préférence à 7 h 30
mais ne commençaient le travail qu'une demi-heure plus tard (méditaient-ils dans leur camionnette ? );
-ceux qui, faisant fi de la précision que la fumée nous incommodait, fumaient DANS la maison;
-ceux qui fumaient dehors (je le sais, j'ai ramassé leurs 54 mégots jetés en dehors des cendriers mis à leur disposition);
-ceux qui ont balancé des planches hérissées de clous sur des plantes inoffensives;
-ceux qui ont joué les jesaistoutfairemieuxquelesautres et ont saboté le travail voire carrément quitté leur poste;
-ceux qui ont pollué notre espace sonore et olfactif;
-ceux qui ne savaient pas lire le panneau"chantier interdit au public" ;
-ceux qui...
j'en passe et des pires.
Par contre, vous nous demandez de répondre "dans les meilleurs délais", formule dont j'arrive après un an de travaux à décrypter totalement le sens, à savoir :"aux calendes grecques", croyez bien , chère madame, que je vais m'y employer avec zèle.
Je vous quitte car je vais de ce pas quérir un exorciste.
Salutations etc.
Cathulu
06:32 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (14)
02/11/2006
Un pur moment de poésie...
Non, ne fuyez pas ! "Poésie" n'est pas un mot synonyme d'ennui ou de récitation péniblement apprise !
Par Gambadou qui avait gentiment laissé un commentaire, j'ai découvert Neige de Maxence Fermine.
Grâce
lui soit rendue car ce texte très court, à mi-chemin entre le conte et
la poésie est une petite merveille qui se lit d'une traite et qui se
relit par plaisir de savourer cette histoire très simple et ce style
lumineux.
Dans ce premier roman Maxence Fermine nous épargne les
règlements de compte qui semblent inhérents à cet exercice et c'est
tant mieux.
L'histoire de cet apprenti poète japonais qui va
apprendre l'art des couleurs auprès de Soseki, un maître des haïkus,
n'a l'air de rien mais c'est un récit d'apprentissage des plus simples
et des plus beaux.
Un texte éblouissant .
06:28 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (5)
01/11/2006
Avouons !
Dans la nouvelle "les mères des autres " (très drôle et émouvante à la fois) , extraite du recueil Passe me voir un de ces jours,
(Erika Krouse ), la narratrice parle de la mère d'un des ses amoureux
en disant : "S'il y avait un chien dans un film, c'était un bon film".
Sans
être aussi extrémiste, y a-t-il des mots ou des couvertures de livres
dont vous savez instantanément qu'ils vont déclencher l'envie de lire ?
J'ai pensé à cela en lisant la phrase mise en exergue (après être passée à la caisse, je tiens à le signaler !) :))sur la 4ème de couv' de Mes plus beaux souvenirs
de Stewart O'Nan (qui vient de sortir en format poche et dont Cuné
avait dit le plus grand bien ici, ce qui m'avait décidée à faire
grimper ma PAL ): "Ce serait la dernière fois qu'elle ferait le voyage là-bas, la dernière fois qu'elle verrait le cottage".
Le cottage
, voilà un de ces mots magiques pour moi. J'ai même acheté un bouquin
sentimental dont le titre contenait ce terme. J'ai un bouquin de déco
qui trône sur mon étagère :le style cottage.
Pourquoi ce mot a-t-il tant de pouvoir sur moi, mystère...
Là,
je vois Cuné, Clarabel, Laure, Tamara, Allie et toutes les autres qui
s'arrachent les cheveux en hurlant : "A quoi ça sert que je me casse la
tête à écrire de belles critiques si c'est pour me faire doubler par un
malheureux mot ? !!".
Z'inquiétez pas les filles, ce qui me décide
dans mes lectures , ce sont d'abord vos avis éclairés , mais une petite
lecture d'impulsion n'a jamais fait de mal !
Bon, maintenant dites-moi, suis-je une grande malade solitaire ou vous aussi vous craquez de manière irraisonnée ?
06:33 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (7)