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09/08/2006
Agacements..
Sans être parano, avec l'expérience j'ai appris à me méfier ...
- de la mention "ouverture facile", qui 9 fois sur 10 nécessite de dégainer ciseaux, couteau, voire marteau et burin, si l'on ne veut pas gésir sur le sol de la cuisine, morte de faim.
- de l'adverbe "normalement" et de tous ses synomymes qui ne présagent rien de bon.
- des "conseils " rassurants de la vendeuse de chaussures qui prétend qu"elles" vont se faire à vos pieds.Si vous avez envie de dépenser une fortune en pansements divers, soins chez le pédicure-podologue, voire stage chez les Jivaros, croyez-la.
- des gros chiens , genre Rottweiller, dotés d'un prénom de chihuahua (genre "pépette"), persuadés d'être des petites choses fragiles et qui, d'un coup de boule , vous expédient , au mieux sur une chaise, au pire, par terre. Le tout sous les regards énamourés de leurs propiétaires.
- des appareils électroménagers dont le tableau de bord ressemble à celui d'un avion, tout ça parce qu'ils ont été conçus par des ingénieurs recalés de chez Boeing et Airbus ;s'ils décidaient de se servir des appareils qu'ils concoivent peut être verraient-ils que trois ou quatre programmes sont suffisants...
- des carrés de Liberty qui génèrent une flopée de commentaires alors que vous ramez chaque matin pour en obtenir péniblement quelques uns... (on ne se méfie jamais assez du Liberty ;D)
07:54 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (5)
08/08/2006
"Ta mère n'est pas ta mère...
...mais ta mère ne l'sait pas ". Ainsi se termine une chanson
(adaptation française) des années... préhistoriques, interprétée par
Henri Salvador et que les scénaristes du Maître du Zodiaque ont adapté à leur manière.
Tiens
,Cathulu nous reparle du feuilleton de l'été, s'étonnent ceux qui
suivent. Hé oui, je dois avouer que les épisodes précédents, j'avais
regardé tout en faisant des mots croisés d'une main, en massant le cuir
chevelu de l 'Homme d'une autre (non, mon deuxième prénom n'est pas
Shiva). Et avec les pieds ? je me tricotais une petite laine pour
l'hiver qui est presque arrivé ici...
Les dialoguistes ont eux aussi de la culture et ils le prouvent en faisant prononcer à Esther "repartir de zéro" et non comme on l'entend ou le lit trop souvent "à zéro". Bravo à eux.
Ils
ont aussi de l'humour mais ce doit être involontaire. Je ne peux en
effet croire qu'ils aient ainsi fait résumer en une phrase lapidaire
"C'est quoi c'te connerie ? !" , prononcée par le "second" de Francis
Huster, l'ensemble du feuilleton.
Ah, Francis Huster, quel grand
comédien ! Et il faut l'être pour prononcer sans mourir de rire (de
honte? ) une réplique telle que "Hé oui, la médecine fait des miracles"
par un personnage censé avoir reçu une balle dans le ventre et qui tout
fringuant quelques jours plus tard se retrouve à courser Claire Keim et
ses talons aiguilles.
A un moment, j'étais tellement étourdie par
l'avalanche de révélations toutes plus chiraquiennes (enfin je veux
dire abraca...)les unes que les autres, que je me suis mise en écoute
automatique et que je me suis contentée de regarder.
Et il y en
avait des choses à voir ! Tiens,je peux même vous révéler que le Maître
du Zodiaque est aussi le maître du temps. Je le prouve: durant
l'entrevue dans le bateau , au début, la grande aiguille de l'horloge
qui est juste en face de nous est sur le 8. Trois secondes plus tard,
elle passe sur le 10, avant de revenir sur le 8. La petite aiguille,
elle, ne bouge pas.
Par contre, Claire Keim ne maîtrise absolument
pas ses cheveux. Il va falloir que Christiana Réali lui donne son
secret. Je m'explique: alors qu'elle court vaillamment sur les flancs
de la montagne toujours bien chaussée, ses cheveux pendouillent
lamentablement, il faut bien l'avouer. Trois secondes plus tard, dans
le même décor,
elle a dû trouver un fer à friser caché derrière un
rocher, elle arbore de magnifiques anglaises...qu'elle reperdra au
prochain plan ! Ce qui explique qu'elle se soit coupé les cheveux à la
fin du feuilleton, prenant d'un seul coup 10 ans au compteur.
"Tiens,
voilà Véronique Jannot!", s'est exclamé mon homme qui a le chic pour
trouver les ressemblances .Nous avions nous aussi fait un bond
dans le temps et l'espace en sautant à pieds joints directement
dans le futur feuilleton de France 2 ...
07:19 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (9)
07/08/2006
Le demi-frère (suite et fin)
Dans un roman, l'auteur peut nous indiquer, en passant, mine de de
rien, à la trentième page que le personnage principal est noir ou que le
docteur dont on suit les aventures est une femme. Lars Saabye
Christensen ne se prive pas de ce procédé et je m'en voudrai de vous
priver des surprises que recèle Le demi-frère.
De la même
manière, beaucoup de révélations seront différées car les personnages
entretiennent un rapport particulier au temps, à l'attente et aux
souvenirs. Très peu de dates dans ces 918 pages mais une "chronologie poétique" qui ne nuit en aucune façon à la lecture.
Tout
repose sur l'histoire d'une lignée de femmes: La Vieille, ex star
du cinéma muet, sa fille Boletta , elle même mère de Véra. Ces trois
femmes ne connaîtront que des "hommes de la nuit ", des hommes
disparus en leur laissant comme unique trace de leur passage un enfant.
Ce lignage féminin, sera rompu avec la naissance de Fred, premier fils
de Vera.
Cet enfant farouche , dont la naissance est doublement
dramatique, manifeste son mal être (dû au poids des secrets qui
l'entourent) par un comportement agressif ou mutique; il deviendra lui
aussi un "homme de la nuit"
Son demi-frère, lui, aura la
chance d'avoir un père mais un père "pigeon voyageur" qui exerce on ne
sait quelle profession, qui vient et repart au gré de ses envies. Il
apprendra à son fils que l'important n'est pas ce qu'on voit mais ce
que l'on veut voir. Fort de cette leçon, le narrateur rêvera tout
éveillé des rêves "en négatif" qui parfois se réaliseront...
Le
narrateur, contrairement à son demi-frère, est du côté du langage et il
deviendra scénariste, aidé en cela par son ami Peder. Mais il est lui
aussi englué dans les non-dits et parfois il ne maîtrise pas ce
qu'il dit...
ou ce qu'il fait.
Tout est en demi-teintes dans de roman qui contourne les écueils de
toute saga : peu de personnages (on ne se perd pas dans les méandres
d'une famille nombreuse, loin s'en faut), mais ils sont tous très
attachants et pittoresques; rien n'est dilué, l'auteur ne "tire pas à
la ligne" , pas plus qu'il ne nous abreuve de descriptions
interminables, même si les lieux sont très importants pour le narrateur.
Beaucoup
d'émotion dans ce roman ,mais par petites touches, et les moments
dramatiques sont contrebalancés par des instants cocasses (la leçon de
danse où le narrateur rencontrera ses premiers amis) ou lumineux (les
vacances avec Peder et Vivian).
Le demi-frère est un roman
riche de réflexions et de thèmes qui parlent à tous ( et de manière
simple) ; peut être est-ce pour cela qu'il mérite bien l'appellation de
chef d'oeuvre...
08:08 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (2)
06/08/2006
Faisons le point
La rue du chat qui pêche, par Delphine,
La rue du pont de quatre mètres par Laure,
La rue des trois piliers et la rue des trois canelles, par Cath,
La rue monte à regrets et la rue du cerf-volant , par Korydwenn,
La rue du béguin (Lyon) et la rue du Cherche-midi (Paris), par Alysse
Le passage de la main d'or (Paris), par Mariaba
La rue Marianne toute seule , dont La Mouette a trouvé la ville (Berck)
La rue du Profond sens et la voie dolente
La rue Honhon, à laquelle j'ai pensé grâce à une rue trouvée ici .
Merci à toutes et la recherche continue !
15:56 Publié dans collection de noms de rues | Lien permanent | Commentaires (28)
Merci, Cathy !!
13:08 Publié dans Faune et flore de mon cottage ;) | Lien permanent | Commentaires (3)
05/08/2006
LA SAGA ...
Non, Ch'ti 31 , ce
n'est pas celle de Yannick Noah (Ah, quel bel homme! les plaquettes de
chocolat couleur chocolat...). Ce n'est pas non plus celle de France 2
(pour qui l'été commence fin août) et dont la pub ressemble à celle
d'une eau minérale (espérons qu'elle sera moins insipide).
Non, c'est celle de Lars Saabye Christensen , Le demi-frère.
918 pages de pur bonheur (je ne fais pas dans la demi-mesure) et comme
je ne veux pas écrire de demi-critique (j'en suis à la page 661), je ne
vous en donne qu'un tout petit aperçu: "...elle souriait jusqu'aux
oreilles, ce qui me rendit nerveux (car je sais qu'un tel sourire
n'apporte rien de bon la plupart du temps: avec les méchants, on sait
toujours à quoi s'en tenir, alors que les gentils, ils sont capables
d'inventer n'importe quoi).Faites-en votre miel en cette fin de semaine frisquette
PS:
C'est sorti en édition de poche (c'était mon troisième livre acheté
lundi, pour ceux qui suivent), et ça ne vous fera pas mal aux poignets.
08:36 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (9)
04/08/2006
"Livres durables et livres à jeter"
Partie pour acheter Jardiner Bio Magazine (jai dû visiter
deux
maisons de la presse avant de le trouver), j'ai mis la main sur une
revue que je connaissais un peu . "Livres durables, livres à jeter"
Pensez
bien qu'une accroche pareille sur la couverture d'un magazine ne
pouvait que me forcer à passer à la caisse ! (9 euros quand même La Revue Durable mais bon, c'est un bimestriel pour les mois de juillet-août-septembre (cherchez l'erreur).)
Au
départ, je croyais qu'il s'agissait des "livres-produits", formatés
pour plaire à un public ciblé et dont la durée de vie est éphémère,
l'objectif étant de rapporter le plus de fric en un minimum de temps.
Mais, non. Il s'agit bien de l'objet livre et Frédéric Wandelère(poète,
éditeur et critique littéraire) "balance" allègrement les noms des
éditeurs dont les bouquins (même apparemment bien reliés et d'un prix
conséquent) s'effeuillent lamentablement, faute d'une bonne colle ou
d'un reliure à l'ancienne .Encore un domaine où la qualité est
sacrifiée sur l'autel du profit rapide...
Il n'y pas que cela dans La Revue Durable,
il y a surtout un excellent dossier sur la montagne, très complet et
bien documenté (économie, écologie...). On y apprend que des gens
"contournent" astucieusement et positivement des problèmes (ours,
augmentation de la circulation...) et que ça fonctionne !
Peut être
aurez-vous un peu de mal à trouver ce magazine, mais même si vous
échouez, je suis sûre que vous ne reviendrez pas les mains vides...
07:40 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (2)
03/08/2006
Tanguy, reviens, j'ai les mêmes à la maison !
A quoi reconnaît-on un bon livre ?
Si un livre prêté n'est
jamais rendu, on peut supposer que c'est un bon livre. Donc tous les
livres de Joanna Trollope sont des bons livres car ma voisine d'en face
les conserve précieusement et m'en a dit le plus grand bien.
Elle devra pourtant se débrouiller par ses propres moyens pour lire le dernier en date, La deuxième lune de miel (je
sais , le titre est sirupeux au possible, mais au moins il est
explicite). Je compte en effet le relire quand je me sentirai
triplement et directement concernée , c'est à dire dans quelques années.
De
quoi ça cause ? D'un agent de théâtre et de sa femme ,dont les enfants
ont quitté le nid familial ,et qui s'embarque dans un malentendu:
Monsieur espère donner à son couple, un nouveau souffle (d'où le
titre); Madame, même si elle a l'occasion de redémarrer sa carrière de
comédienne , mise entre parenthèses pour élever ses trois enfants, ne
demanderait pas mieux que les trois lascars reviennent se nicher dans
ses bras...Et bien sûr, pour des raisons économiques ou sentimentales,
le retour au foyer des grands enfants va être envisagé...
Bon, nous
ne sommes pas chez les Groseille et même si les problèmes économiques
des jeunes qui travaillent mais ne gagnent pas assez pour subvenir à
leurs besoins sont envisagés, tout cela baigne quand même dans une
ambiance très "bobo"(cf Ch'ti 31 pour l'explication...), il ne faut pas plomber l'ambiance.
Il
n'en reste pas moins que Joanna Trollope a le chic pour "croquer" ses
personnages et un grand sens de la psychologie.Même si je ne le "prête"
pas à Marilou, c'est quand même un bon livre.
Il n'est pas encore
sorti en édition de poche (mais le fera sans aucun doute), ce n'est
donc pas le 3ème ouvrage acheté lundi , qui compte 900 pages et
que je déguste. Un vrai bonheur par ce temps pluvieux!
PS: Allez voir chez Mariaba, c'est très chouette et elle a eu la gentillesse de répondre à mon questionnaire...
07:51 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (4)
02/08/2006
Exercice périlleux...
Lundi après-midi, j'ai acheté trois livres (de poche, mon banquier
sera content de l'apprendre). Je vous ai déjà parlé du premier hier, au
risque de passer pour une malpolie.
Le second est d'un genre très
différent et d'aucuns pourraient croire qu'après avoir déversé ma bile
hier, je tente de me racheter. Que nenni. Quand j'ai aimé, je le dis
mais quand j'ai éprouvé une déception, je tâche toujours de vous
glisser en douce les références d'un autre titre...Ainsi votre cabas ne
reste pas vide.
Un seul titre donc aujourd'hui pour un roman que
j'ai dévoré d'une traite. Sauf le dernier chapitre que j'ai
volontairement lu après avoir fait une coupure et le repas du soir
accessoirement (hé oui, je ne fais pas que lire...).
Tout dans ce
livre aurait pourtant dû me déplaire : un thème qui broie le coeur de
tout parent, des personnages pas reluisants (la mère se décrit ainsi : "Cindy pensait qu'elle était une plouc, une ivrogne, une cul-terreux" ) , malmenés par la vie , une région hostile, définie comme l'antithèse de Los Angeles...
Le
Bourdon assuré au mois d'août, sortez les violons et la boîte de
mouchoirs en papier pour affronter la litanie de clichés. Hé bien, pas
du tout.
La disparition d'un enfant agit comme un catalyseur sur
chacun des personnages et va leur donner l'occasion de revenir sur
leurs propres pertes, les choix qu'ils ont faits et qui ont fait
basculer leur vie sans qu'il s'en rendent immédiatement compte.
Leslie
Schwartz ne juge pas à l'emporte-pièce, elle éprouve et nous fait
éprouver de la compassion pour ses personnages . Ils pourraient tous
être des stéréotypes (le prêtre, la propriétaire du bar-restaurant, les
lesbiennes apicultrices...), mais chacun d'eux nous devient proche car
il nous est montré avec ses contradictions , ses échecs, ses bonheurs
tout simples. Aucun d'entre eux n'est parfait ni dans le mal , ni dans
le bien. Ils essaient tous de se débrouiller le moins mal possible,
comme nous tous.
Perdu dans les bois est donc un beau moment de lecture .
08:18 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (3)
Jardinons " bio"
Entre autres trésors envoyés par Cathy, il y avait Jardiner "bio" de Michel Beauvais grâce auquel j'ai enfin trouvé une utilisation pour mon increvable absinthe.
Non , je n'ai jamais essayé de la faire périr, mais elle montrait une telle volonté d'expansion qu'il a bien fallu la changer de place trois ou quatre fois. Sans compter qu'elle a une vrai tendance à semer des rejetons dans tout le voisinage...
La macération (nom noins prosaïque que "purin") d'absinthe est donc bonne contre les pucerons, les limaces et les fourmis.
Plein de bons conseils aussi pour le compost (j'apprécie vraiment mon compost qui me permet d'alléger quasiment de la moitié de leur poids mes poubelles et ne me donne pas mauvaise conscience quand je jette des restes de légumes oubliés..., au hasard des haricots que j'ai laissés grossir).
Ce livre donne les grands principes (très simples en fait à appliquer) pour avoir un jardin sain et respectueux de la nature
Une seule restriction: je reste sceptique quand au filet pour protéger les groseilles des oiseaux , censé ne pas coincer leurs pattes. Pour ma part, je me contente de partager avec eux, il y en a bien assez pour tout le monde.
J'avoue quand même que je n'ai pas spécialement apprécié qu'un oiseau qui visiblement (vous comprendrez bientôt pourquoi) venait de boulotter mes groseilles me lache un "souvenir" coloré en rouge sur les cheveux ! Ingrat, va !
06:01 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (0)