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11/09/2023

Eden

"Cela m'a fait comprendre que même si mon travail consiste à analyser la manière dont idées et sentiments se coulent dans le moule du langage, je n'ai pas toujours été très douée pour faire coïncider mes pensées avec mes paroles. Il est à la fois étrange et illogique qu'une souris soit à l'origine de telles réflexions , et il est plus bizarre encore que, juste après, j'aie décidée de construire un mur en pierres. "

Alba enseigne la linguistique à l'université de Reykjavík, participe à des colloques dans le monde entier sur les langues en voie de disparition , sans que cela soit suivi de beaucoup d'effet... Elle assure aussi la lecture et la correction d 'ouvrages pour une maison d'édition qui la tanne pour qu'elle lise un recueil de poésie, ce que la jeune femme semble toujours remettre à plus tard. 
Du jour au lendemain, peut être à la suite d'un rêaudur ava olafsdottirve, la trentenaire décide d’acquérir une maison dans la campagne islandaise et de planter une forêt de bouleaux.
Tous ces faits, en apparence juxtaposés, trouveront progressivement leur explication, parfois données par le père, la sœur d'Alba ou d'autres protagonistes de ce roman que j'ai dévoré d'une traite avant de le relire dans la foulée plus posément cette fois.
Il y est en effet beaucoup question de mots, et l'on y découvre au passage, le fonctionnement ardu de la langue islandaise, mais aussi de nature, de réfugiés et du changement climatique, le tout sans aucune leçon donnée.
Tout y est fluide, aussi bien le style que la manière dont les gens passent d'un métier à un autre, ou le temps de la neige en mai au soleil radieux. Un pur délice qui file bien évidemment sur l'étagère des indispensables.

 

Traduction Eric Boury, Editions Zulma 2023.

Commentaires

Inutile de te dire que je vais le lire ;-)

Écrit par : Aifelle | 11/09/2023

Je n'avais pas craqué pour le dernier Audur, contrairement aux précédents ! Les avis étaient un peu mitigés. Celui-ci me tente plus !

Écrit par : Kathel | 11/09/2023

Aifelle, bien sûr !
Kathel, oui les précédents n'étaient pas aussi enthousiasmants.

Écrit par : cathulu | 11/09/2023

D'elle je n'ai lu que rosa Candida, tu vois, mais là, s'il y a linguistique et langue plus simplement, ça m'irait.

Écrit par : keisha | 12/09/2023

Une lecture qui rendrait attrayante la vie en Islande ?

Écrit par : Alex-Mot-à-Mots | 12/09/2023

Oh là là, je n'aurais pas dû lire ton billet, comment vais-je réussir à ne pas l'acheter maintenant ?

Écrit par : Melanie B | 12/09/2023

Keisha, j'en suis sûre !
Alex, elle ne cache pas les effets de la météo et du réchauffement climatiques (bons ou mauvais)...
Melanie, craaaaque :)

Écrit par : cathulu | 13/09/2023

J'ai craqué !

Écrit par : Melanie B | 19/09/2023

Ça donne envie ! Je le note merci

Écrit par : Thaïs | 22/09/2023

Super, Melanie !
Thaïs, rien de tel que de le feuilleter en librairie. J'en suis à ma 4 ème relecture !

Écrit par : cathulu | 25/09/2023

Comme les commentaires sur "Trencadis" sont fermés, je te l'écris ici : je l'ai enfin lu et je l'ai trouvé génial, il file tout droit sur ma propre étagère des indispensables. Caroline Deyns a vraiment réussi une œuvre (un chef d’œuvre même) aussi inclassable que son sujet.

Écrit par : Melanie B | 28/09/2023

Melanie, je suis super contente pour toi ! :)

Écrit par : cathulu | 28/09/2023

Bonjour Cathulu, ce roman m'attends dans ma Pal. J'aime beaucoup ce qu'écrit Mme Olafsdottir. Bonne journée.

Écrit par : dasola | 29/09/2023

Bonjour Dasola. Je te souhaite de te régaler autant que moi ! j'en suis à ma cinquième relecture de ce roman et je ne m'en lasse pas.

Écrit par : cathulu | 30/09/2023

Les commentaires sont fermés.