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17/02/2023
L'affaire des lubies du temps perdu
"Elle souffrait rien qu'à la pensée de la pénible posture dans laquelle elle s'était elle-même placée. "
Sa mère vient de mourir. Son mari la quitte. La pièce de théâtre dans laquelle elle interprétait l'héroïne de Colette, Mitsou, se termine, Norma a besoin d'un refuge.
Elle se rend alors sur l'île (jamais nommée) où vit désormais son père.
Là, les frontières entre rêve et réalité semblent se flouter et Norma n'arrive pas à poser des questions directes à son père. La conversation est possible mais reste souvent élusive. Une vérité finira pourtant par être prononcée et replacera peut être les choses en ordre.
Quel contraste entre la précision du vocabulaire et la description parfois nébuleuse des sentiments de Norma ! On se perd parfois dans ces circonlocutions mais on reste séduit par la poésie qui se dégage de l’œuvre.
Traduit du norvégien par Céline Romand-Monnier.
Éditions Notabilia 2023.
Merci à Babelio et à l’éditeur.
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : rune christiansen
Commentaires
Ce n'est pas trop bizarre comme narration ? Quelquefois les romans nordiques sont assez foutraques.
Écrit par : Aifelle | 17/02/2023
Aifelle, c'est très brumeux :)
Écrit par : cathulu | 17/02/2023
Les commentaires sont fermés.